R�gions Centre : �LECTIONS LOCALES
Le poker du FFS et du RCD


Les �lections locales partielles du 24 novembre prochain imposent un seul choix au FFS et au RCD : vaincre et confirmer, malgr� le long sevrage organique et politique subi durant de longs mois, qu�ils gardent toujours des fid�lit�s dans ce qui est consid�r� comme leur territoire d�ancrage historique.

Pari risqu� pour les deux partis de l�opposition d�mocratique pour qui la participation � ces �lections prend l�allure d�une partie de poker engag�e face � un pouvoir qui de l�aveu m�me de leurs dirigeants, tient toujours � son projet de remodeler � son avantage le paysage et la repr�sentation politique locale. Ils sont convaincus de l�existence d�un plan visant leur neutralisation. �Le pouvoir en est � sa troisi�me g�n�ration de man�uvres dans cette r�gion�, dira Sa�d Sadi, � propos de ces �lections. ( El Watan du 8 octobre). A suivre le regard du pr�sident du RCD, la concurrence ne viendrait pas que des adversaires d�clar�s. Le FLN serait-il avec son alter ego, le RND l�instrument par le truchement duquel devra s�op�rer la d�cantation politique que le pouvoir entend imposer en Kabylie, comme le soup�onne le leader du RCD ?

L��nigmatique perc�e du FLN
67 listes pour 67 communes. Ce chiffre annonce-t-il le retour de l�ex-parti unique dans une r�gion qui lui a majoritairement tourn� le dos durant presque toutes les consultations �lectorales de l��re pluraliste ? Pour ses partisans, la pr�sence de leur parti en Kabylie est une r�alit� qui confirme, dixit Belkhadem que �le FLN est un parti national� et qui ambitionne apr�s sa longue travers�e de d�sert dans cette r�gion, du rena�tre de ses cendres, en ruinant les desseins du FFS et du RCD. En tout cas, la premi�re place qu�occupe le parti de Belkhadem, en terme de listes de candidatures, suscite commentaire et conjecture. L�OPA lanc�e et r�ussie sur le FLN � l�instigation du pr�sident de la r�publique et au profit de son ambition �lectorale d�avril 2004 a, semble-t-il, jou� comme un facteur de mobilisation et de remotivation des troupes. Ce coup de force organique a �t� per�u comme le signal de ralliement au FLN dont le statut de parti majoritaire et pensionnaire attitr� du pouvoir a sonn� le r�veil des structures centrifuges et de relais client�listes traditionnels. C�est sans doute ce param�tre qui a permis dans une certaine mesure au parti de A. Belkhadem de faire le plein de candidatures.
S. A. M.

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