Le nouveau lyc�e, situ� � la cit� Nasr, a d�sormais un nom, celui d�une
figure embl�matique de la r�sistance alg�rienne face au colonialisme
Bouanani Djillali. Pour ceux qui ne connaissent pas ce valeureux combattant
et moudjahid de la premi�re heure, il est n� le 20 octobre 1921 �
A�n-El-Hadjar.
V�ritable strat�ge, dou� d�une v�ritable intelligence et d�un
sens remarquable de l�organisation, Bouanani faisant partie d�un groupe
d�officiers d�origine alg�rienne qui ont d�sert� en 1955 les troupes
fran�aises stationn�es en Allemagne de l�Ouest occup�e, pour rejoindre les
rangs de l�ALN d�o� ils ont adress� au pr�sident de la R�publique de cette
�poque Ren� Coty, une lettre dans laquelle ils ont expliqu� leur geste et
les fondements de la cause sacr�e du peuple alg�rien. C�est sous la
direction de Krim Belkacem qu�il participa � l�organisation de la base
militaire de Gardimaou et � la dotation des troupes de l�ALN de la fronti�re
et de tous les attribus d�une arm�e digne de ce nom. En 1959, il regagne le
Maroc o� il est charg� d�une mission � savoir la r�organisation de la base
militaire Ben M�hidi et des troupes militaires de l�ALN de la fronti�re
ouest, t�che dont il s�acquitta aux c�t�s de son ami et fr�re Ka�d Ahmed,
dit Cd Si Slimane. A l�ind�pendance, il regagne le pays avec le grade de
capitaine de l�ALN qu�il quittera plus tard avec le grade de commandant en
1964. Pour prendre la vie civile et �couler le reste de sa vie dans
l�anonymat jusqu�au 18 f�vrier 2002 o� il d�c�da. Pour l�histoire, il y a
lieu de noter que Bouanani Djillali fut candidat malheureux aux �lections
l�gislatives de 1991 sous les couleurs de l�ex-MDA de Ben Bella qui fut un
ses proches amis. Moh Ben Amine
BATAILLE RANG�E ENTRE DEUX FAMILLES A AIN-SKHOUNA
1 mort et 4 personnes arr�t�es
Mardi dernier en fin d�apr�s-midi, le corps de Mazouzi B., �g� de 24 ans,
a �t� �vacu� � la morgue de l�h�pital Ahmed-Medeghri, suite � un
affrontement entre deux familles qui a eu lieu entre peu avant le f�tour �
pour une histoire de pacage � pour reprendre apr�s la rupture du je�ne par
une v�ritable bataille rang�e o� furent utilis�es des armes blanches. Cela
s�est d�roul� dans la commune de A�n-Skhouna distante du chef-lieu de wilaya
de 90 km. Il a fallu l�intervention des gendarmes pour s�parer les
antagonistes et mettre un terme � ce conflit tribal qui a tourn� au drame.
Dans cette rixe entre les deux familles, qui cohabitent ensemble depuis la
nuit des temps, quatre personnes furent impliqu�es et plac�es en d�tention
pr�ventive. En attendant les conclusions de l�enqu�te de cette
vendetta-spectacle qui a choqu� une population qui n�en revenait pas et
�pourtant le drame mortel pouvait �tre �vit�, nous confie un proche de la
victime.
M. B. A.