Aussi paradoxal que cela puisse para�tre, la wilaya d�El-Tarf, regorge de personnes amoureuses du septi�me art. Pour s�en convaincre, il suffit d�enclencher une discussion sur le cin�ma et les derni�res sorties de films, et vous verrez de rudes discussions s�installer abordant p�le-m�le les choix th�matiques des r�alisateurs, le jeu des acteurs, la beaut� et la violence des plans, etc.
Tout le monde s�accorde, cependant, � relever l�urgence de l�inscription d�un projet d�une cin�math�que dans la ville d�El-tarf, car hormis la maison de la culture Betchine, on ne recense aucun autre p�le culturel. Il est judicieux d�indiquer que l��rection d�une telle structure constitue un coup d�acc�l�rateur � l�activit� culturelle, d�une part, et pour sortir la soci�t� des m�andres de la m�diocrit� et de l�indigence intellectuelle, d�autre part. Ce projet permettra, une fois les travaux achev�s, � de nombreux ch�meurs d�int�grer le monde de la vie active et de renouer avec la dignit�. Interrog�s, beaucoup de mordus du cin�ma, nous ont affirm� �leur fascination pour cet art qui contient les germes de l�amour, de la crainte, du plaisir, de la r�pulsion, en somme, de la vie�. Et d�ajouter : �Une cin�math�que r�pond � un besoin social, de fait les responsables en charge du secteur de la culture sont dans l�obligation de prendre ledit besoin en charge et r�pondre ainsi � nos attentes en mati�re d�infrastructures culturelles.� Notons, par ailleurs, que la Cin�math�que alg�rienne a entrepris des d�marches, depuis les ann�es 1990, aupr�s de la commune d�El-Kala dans le but de transformer la salle de cin�ma de 300 places lui appartenant, h�rit�e de l��poque coloniale et qui de surcro�t est ferm�e, en cin�math�que, en vain. Connaissant le penchant du premier responsable pour le septi�me art, nombre de cin�philes ont l�intime conviction que leur r�ve deviendra r�alit� et que cet espoir ne sera pas �touff� dans l��uf.
Daoud Allam

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