Apr�s le gel de la journ�e de protestation pr�vue pour le 16 octobre dernier, les animateurs de la coordination des entreprises de la zone portuaire d�Alger brandissent de nouveau la menace de gr�ve g�n�rale, �si d�ici le 8 novembre prochain aucune suite favorable n�est donn�e � nos revendications�.
Cette annonce a �t� faite hier � l�occasion d�une r�union tenue hier au niveau de la Direction r�gionale des douanes dont l�ordre du jour �tait la situation que vivent les entreprises de la zone portuaire et les travailleurs, et de la question organique qui a caract�ris�, jusque-l�, l�action syndicale au niveau de la capitale. Ainsi, la r�union de ce mercredi a �t� marqu�e par le renforcement de la coordination par d�autres structures syndicales � l�image de l�ex-Sonelec d�El Achour, et autres cadres syndicaux qui �ont � un moment donn� d�cid� de prendre leur distance�, � l�image de l�ex-secr�taire de la wilaya d�Alger de l�organique M. Morceli Nourredine. Ce dernier, le premier � prendre la parole lors des d�bats, n�a pas �t� par trente-six chemins pour qualifier �la situation syndicale qui pr�vaut au niveau de la capitale de catastrophique�. Selon lui, �aujourd�hui la situation est au bord de l�explosion, et ce, suite aux pratiques syndicales malsaines enregistr�es au niveau de la wilaya d�Alger�. �Les entreprises se ferment l�une derri�re l�autre, les travailleurs licenci�s sont pouss�s vers le suicide au moment o� la revendication syndicale a totalement disparu. La situation est grave. Le renouveau et la r�forme syndicale sont une urgence pour �viter que l�UGTA soit totalement liquid�e,� explique-t-il. Lui succ�dant, M. Debiane et Badaoui, cadres syndicaux et respectivement membres de l�union de wilaya d�Alger et de la Commission ex�cutive nationale (CEN), diront �que l�organisation qui aura � f�ter en f�vrier 2006 son cinquanti�me anniversaire et qui a enfant� les A�ssat Idir et Benhamouda ne soit pas otage des pratiques mafieuses. �Au niveau de l�union de wilaya d�Alger, il y a de graves probl�mes financiers, de location de locaux, du mobilier et tant d�autres et m�me des harc�lements sexuels contre des femmes syndicalistes. Nous interpellons les autorit�s concern�es pour ouvrir des enqu�tes et d�terminer les responsabilit�s de tout un chacun dans ces scandales. Aujourd�hui, nous constatons �galement qu�il y a un d�calage �norme entre la base syndicale et l�appareil, d�o� l�absence de la revendication syndicale ou encore le parti-pris dans la liquidation des entreprises publiques. Au sein de notre organisation, il y a des gens patriotes et honn�tes qu�il faut renforcer comme il y a des anti-syndicalistes, voire des maffieux qu�il faut d�noncer et chasser de la maison UGTA. Il faut que cette organisation revienne � ses adh�rents�, dira le secr�taire g�n�ral du syndicat d�entreprise de la douane. Evoquant la derni�re r�union qui a eu lieu � la Maison du Peuple en pr�sence du secr�taire g�n�ral de l�UGTA et du secr�taire national charg� de l�organique, Ahmed Badaoui dira que le �probl�me ne se pose pas en termes de force ou de nombre mais plut�t les id�es et le d�bat et de la situation des travailleurs. Nous ne sommes pas l� pour faire une scission au sein de l�UGTA mais plut�t pour la renforcer en la d�barrassant des personnes trabendistes, malhonn�tes qui sont coup�es de la base ou qui ne disposent m�me pas de fiches de paie�. Par ailleurs, le secr�taire g�n�ral de la F�d�ration des travailleurs de l�agroalimentaire, dans une lettre adress�e au pr�sident du SGP CEGRO, indique qu�il �soutiendrait toute action impr�vue et impr�visible qu�adopteraient les travailleurs pour faire valoir leur d��, autrement dit le paiement de leurs salaires.
Abder Bettache
youcefabder@hotmail.com

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