Ouf ! C�est enfin la d�livrance pour des centaines de familles apr�s l�affichage des listes des b�n�ficiaires de logements sociaux. Les supplici�s de la commission de recours de l�Assembl�e populaire de wilaya qui, durant une ann�e enti�re, a tenu en haleine les c�urs en soufflant le chaud et le froid � plus d�un titre, vivent des moments intenses de joie depuis quelques jours.
Une fois encore, c�est le chef de l�ex�cutif qui est intervenu ces derniers jours en personne pour instruire l�OPGI de d�bloquer dans les meilleurs d�lais les listes des logements disponibles. Depuis leurs �r�visions� au niveau du fichier national, ces fameuses listes de logements sociaux sont rest�es dans les tiroirs de l�OPGI dans l�attente d�un feu vert. Pour le chef-lieu de commune, une liste de 298 b�n�ficiaires sur un total de 396 unit�s a �t� affich�e, lundi matin, au niveau du hall d�entr�e de l�APC de Jijel. L�attribution finale des logements restants s�effectuera dans les prochains jours apr�s la fin de l�enqu�te minutieuse sur un certain nombres de cas de b�n�ficiaires �douteux�. Pour les commune d�El-Milia et Taher une liste respectivement de 319 et 328 unit�s a �t� affich�e ces derniers jours au grand bonheur des habitants des deux villes, apprendon. Il faut souligner que cet �accouchement� de la commission de recours s�abritant comme � l�accoutum� derri�re le �fallacieux� pr�texte du nombre important de recours, n��tait pas des plus faciles. Les postulants � ce type de logements ont tout fait pour se rapprocher de la commission qui leur garantira une place au soleil. Ceux qui tenaient trop � elle ont �t� pris au d�pourvu. Au bout du compte, ils n�ont pas vu le printemps venir et ils jettent leur fiel sur les membres de ladite commission. Les d�bout�s sans relais � l�int�rieur de la commission de recours, et ils sont d�ailleurs nombreux, crient comme toujours � l�injustice et au piston. L�environnement local �tant ce qu�il est, il est donc plus qu�illusoire de parler de confiance, de justice et d��galit� de chances entre les citoyens. Ils sont confront�s aux r�flexes persistants du vieux syst�me et aux passe- droits. Trop de femmes et d�hommes anonymes n�ayant pas de relais dans les rouages de ces commissions de logements payent le prix de leur dignit�. En l�absence de transparence dans le traitement des pr�occupations citoyennes et d�une v�ritable d�mocratie locale les manifestations spontan�es de rues ont de beaux jours devant elles.
F. M.

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