Monde : ONU
Le Conseil de s�curit� examine aujourd�hui un projet de r�solution sur la Syrie


Une r�union minist�rielle du Conseil de s�curit� de l'Onu examinera aujourd�hui un projet de r�solution sur la Syrie dans le cadre de l'enqu�te Mehlis sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri. Les ministres des Affaires �trang�res des pays membres, dont le ministre d'�tat, ministre des Affaires �trang�res, M. Mohammed Bedjaoui, prendront part � cette r�union au cours de laquelle ils auront � se prononcer sur ce projet de r�solution, pr�sent� jeudi dernier par les �tats-Unis, la France et la Grande-Bretagne.
Le texte �nonce que le Conseil peut �d�cider quelles mesures n'impliquant pas l'emploi de la force arm�e doivent �tre prises pour donner effet � ses d�cisions�, c'est-�-dire des sanctions �conomiques ou diplomatiques, selon les observateurs. L'enqu�te onusienne, conduite par le magistrat allemand Detlev Mehlis, a conclu, dans son rapport remis il y a une dizaine de jours au Conseil de s�curit�, �� l'implication de la Syrie et du Liban� dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais le 14 f�vrier dernier, lors d'un attentat qui a co�t� la vie � 20 autres personnes. En r�action, la Syrie s'est �lev�e contre les conclusions du rapport Melhis, le qualifiant de �manifeste politique� contre Damas, tout en exprimant cependant sa disponibilit� � poursuivre tout Syrien impliqu� dans l'assassinat. �La Syrie est innocente de ce crime et je suis pr�t � agir pour poursuivre en justice tout Syrien qui pourrait �tre li� � ce crime, sur la base de preuves concr�tes�, avait indiqu� le pr�sident syrien, Bachar Al-Assad. Il a, dans ce contexte, ordonn� la cr�ation d'une commission syrienne judiciaire sp�ciale, qui �doit coop�rer� avec la commission de l'Onu, et soulign� que toute pression exerc�e sur la Syrie aurait �des cons�quences s�rieuses� dans la r�gion. La Ligue arabe a estim� �illogique et ill�gitime� d'imposer des sanctions � la Syrie sur la base �d'accusations sans preuves les corroborant� d'autant que l'enqu�te de la commission Melhis n'a pas encore achev� ses investigations. Le mandat de cette derni�re ayant �t� prolong� jusqu'au 15 d�cembre. Elle a, en outre, mis en garde contre les cons�quences d'�ventuelles sanctions qui peuvent avoir des effets n�gatifs sur la r�gion et sur les relations r�gionales et internationales. Les �tats-Unis et la France avaient remis, rappelle- ton, aux d�l�gations des pays membres du Conseil de s�curit� de l'Onu un projet de r�solution exigeant de la Syrie notamment �l'arrestation de tout Syrien soup�onn� d'�tre impliqu� dans le meurtre de Hariri�. De son c�t�, le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a indiqu� que le rapport Mehlis, impliquant la responsabilit� de la Syrie, �ne changera en rien les relations fraternelles et de coop�ration entre les peuples libanais et syrien�, tout en remerciant l'Onu de �ses efforts pour faire la v�rit�. La Russie, en tant que membre permanent du Conseil de s�curit� de l'Onu, �s'opposera aux tentatives visant l'adoption par le Conseil de sanctions � l'encontre de la Syrie� et �uvrera � ce que la d�cision du Conseil mette l'accent sur le caract�re �juste et objectif� de l'enqu�te et appellera la Syrie � �coop�rer pleinement�, a fait savoir le minist�re russe des Affaires �trang�res.

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