Actualit�s : AMAR TOU FIXE LES NOUVELLES CONDITIONS D'IMPORTATION
Les op�rateurs en pharmacie crient au scandale


Dans un rapport transmis au gouvernement, l�Union nationale des op�rateurs en pharmacie, UNOP, d�nonce les mesures nouvellement prises par le ministre de la Sant�, Amar Tou, traduites dans �les textes r�glementaires de la pharmacie 2005� en particulier, le nouveau cahier des charges fixant les conditions techniques d�exercice de l�activit� d�importation et de commercialisation de mat�riel, instrumentation, consommables et �quipements m�dico-chirurgicaux. Le pr�sident de l�UNOP, Amar Ziad, n��carte pas le recours au Conseil d��tat pour demander l�annulation des clauses impos�es par le nouveau cahier des charges.
Ilhem B. Tir - Alger- (Le Soir) - La r�action de l�UNOP ne s�est pas fait attendre suite � la publication des textes r�glementaires de la pharmacie 2005. En effet l�arr�t� du 1er septembre 2005 sign� par Amar Tou fixant les conditions d�exercice de l�activit� d�importation et de commercialisation de mat�riel et �quipements m�dico-chirurgicaux a suscit� un vent de protestation au sein de la corporation des op�rateurs en pharmacie qui d�noncent l�abrogation des dispositions de l�arr�t� 38 du 20 avril 1997. �Parmi les dispositions abrog�es, celle qui concerne l�obligation de stock o� l�importateur �tait tenu de fournir un stock de trois mois au minimum �quivalents � ses ventes. Maintenant l�on ne parle que d�un stock suffisant sans toutefois le d�finir�, a expliqu� M. Ziad. Autre point de discorde, la dur�e de vie des produits qui �tait inf�rieure � deux tiers de la dur�e de vie totale de ce produit. Et l� aussi, le concept a �t� modifi� pour �voquer une dur�e de vie �suffisante� pour qui, pourquoi ? Rien n�a �t� pr�cis� et cette ambigu�t� pr�tera � confusion selon les op�rateurs en pharmacie. �Le march� actuel du m�dicament en Alg�rie n�cessite une r�gulation urgente de l�avis de tous les concern�s et ce ne sont certainement pas ces nouvelles mesures qui mettront de l�ordre, bien au contraire�, reconna�t-on. Par ailleurs, le rapport �tabli par l�UNOP fait part des inqui�tudes manifest�es par les producteurs r�sum�s en trois points essentiels. L�absence de concertation avec les professionnels du m�tier au vu du m�pris affich� par l�administration sanitaire qui continue � ignorer les r�percussions des accords commerciaux n�goci�s et notamment les accords OMC. En second lieu, les modalit�s de la mise en conformit� l�gislative et r�glementaire qui restent loin de toute neutralit� en termes d�impact et en dernier lieu, la concurrence exacerb�e avec des soci�t�s �trang�res mieux aguerries, plus exp�riment�es et disposant de capacit�s technologiques et financi�res totalement disproportionn�es. Les principales recommandations formul�es par ce rapport visant la promotion de nouvelles formes de protection de la production nationale de m�dicament portent essentiellement sur le besoin d�une volont� politique affirm�e d�aider un secteur sensible de l��conomie, une n�gociation plus active et plus dynamique de la probl�matique pharmaceutique dans le contexte de l�accession et une attention majeure aux enjeux du syst�me d�enregistrement avec la prise en compte des n�cessit�s d�une reformulation urgente de la politique de remboursement. Cependant, les op�rateurs en pharmacie estiment qu�il est temps que les autorit�s au plus haut niveau doivent �tre alert�es sur les menaces que la mise en �uvre des accords OMC fait peser, dans les conditions d�impr�paration actuelles, sur le secteur pharmaceutique et � plus longue �ch�ance sur la politique de sant� publique. Adapter la politique publique du m�dicament au contexte de l�ouverture commerciale et de l�entr�e dans l�OMC et mettre en place un espace de concertation administration-producteurs demeurent les principales recommandations afin de prot�ger les acquis nationaux en mati�re de production pharmaceutique.
I. T.

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