R�gions Ouest : BECHAR
Rien ne va plus � l�APC


M�me si la ville sombre dans la d�ch�ance, le d�sordre et la stagnation en plus de l�anarchie qui a gagn� quelques services de la commune o� les vols et les malversations ne se comptent plus, le pr�sident de l�APC, principal concern� par la gestion, refuse de partir malgr� les nombreux appels formul�s, notamment par la soci�t� civile.
En effet, il n�y a pas longtemps, dix-sept associations sont mont�es au cr�neau, demandant le d�part de l�assembl�e, accus�e de �l�thargie�. Aussi, visiblement sid�r� par l��tat des lieux � l�instar des citoyens, le wali, pourtant tr�s patient, nous dit-on, est sorti de sa r�serve la semaine derni�re, sugg�rant, dans un ton inhabituel au maire de �d�missionner pour le bien de la collectivit�, non sans l�avoir sermonn�. N�anmoins, M. Mekhloufi a, encore une fois, fait la sourde oreille, pr�f�rant plut�t s�accrocher � son fauteuil et ignorant compl�tement la proposition du chef de l�ex�cutif local, bien r�fl�chie et qui va dans le sens de la raison. Apparatchik inv�t�r�, ancien pr�sident de l�APW au temps du parti unique, le pr�sident d�APC n�arrive, toujours pas � se lib�rer des anciens r�flexes qui ont men� le pays vers la d�rive. En outre, un v�ritable S.O.S a �t� lanc� r�cemment, � travers la presse, par des citoyens en direction de M. Boukharouba �l�exhortant � mettre en �uvre la proc�dure de substitution pr�vue par les textes de la R�publique afin de sauver, ce qui peut encore l��tre, de la cit� qui se dirige in�luctablement vers le sabordage�. Ces citoyens citent le patrimoine communal qui est d�laiss�, citant l�exemple du local qui abritait le centre multim�dia de B�char- Djedid, sur le point d��tre squatt� par un individu. D�j� confront�s aux �pineux probl�mes des ordures et des eaux us�es qui envahissent la ville et tout ce que cela charie comme incommodit�s, les habitants de la capitale de la Saoura ont �t� choqu�s ces derniers jours en apprenant par voie de presse, que de nombreux vols et malversations ont �t� commis dans une incroyable indiff�rence au sein de leur commune. Le dernier en date porte sur un d�tournement de plusieurs dizaines de millions millions de centimes foment� par l�agent communal, charg� de la collecte des taxes publicitaires. Cela fait plus de deux semaines que les responsables financiers ont d�couvert le pot aux roses et M. Mekhloufi n�a m�me pas song� � d�poser une plainte, pensant peut-�tre, pouvoir �touffer le scandale comme dans le bon vieux temps. On a appris cependant que les services de la PJ n�ont pas attendu cette plainte. De source judiciaire, on affirme que l�enqu�te a �t� ficel�e d�s le premier jour. Aussi, un marteau-piqueur a �t� d�rob� du si�ge de la voirie communale. L� aussi, pas de plainte. Aucune poursuite n�a �t� engag�e. D�autre part, il y a quelque temps, une grande quantit� de mat�riaux de construction destin�e � l�habitat rural et estim�e � plusieurs millions ainsi qu�un v�hicule de marque Peugeot 505, entrepos�s au niveau de la fourri�re communale ont disparu. La justice et les services de la S�ret� avaient fait leur travail. Deux agents ont �t� condamn�s mais ceux-ci continuent toujours d�exercer et de surcro�t au m�me service. C�est extraordinaire. Ces pratiques, nous dit-on, sont encourag�es par la passivit� voire par le laxisme de l�actuelle assembl�e. Par ailleurs, plusieurs v�hicules acquis par l�APC dans un �tat neuf en 2003 et affect�s d�une mani�re permanente � des �lus, ont consomm�, chacun plus de � 50 millions de centimes de frais de r�paration. Ceci n�est qu�une infime partie du triste bilan de cette APC, un bilan, qui sous d�autres cieux, aurait conduit certains devant les juges alors qu�� B�char, rien ne s�est produit. Nos �lus continuent de s�aggriper aux avantages procur�s parfois ill�galement par leur fonction �lective (voire rapport de l�inspection g�n�rale du minist�re de l�Int�rieur �tabli en avril 2005). Les pr�occupations des citoyens se trouvent rel�gu�es aux calendes grecques. �Ces �lus ont �t� incapables d�organiser convenablement la r�partition des dons (une partie a �t� vol�e) au profit des familles n�cessiteuses. Dans ces conditions, comment peuvent-ils promouvoir le d�veloppement d�une circonscription de la dimension de B�char, qui a besoin de comp�tences et d�une vision plus large � la mesure des ambitions de ses 160 000 �mes� ?, affirme quant � lui, un cadre en retraite.
Li�s Mourad

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