Sports : BRAS DE FER POUVOIRS PUBLICS - FAF - FIFA
Qui est le d�lateur ?


Puisque la FIFA ne s�autosaisie pas des d�passements pouvant surgir, ici et l�, alors qu�elle est cette source qui a sp�cul� en �d�non�ant� une ing�rence gouvernementale qui n�en est pas une finalement ?
Salim In�s - Alger (Le Soir) - La FIFA s�est dite �largement impliqu�e� concernant le cas �Alg�rie�. Cette affirmation, contenue dans le communiqu� de l�instance footballistique mondiale, ventil� sur son site vendredi dernier, est venue mettre un terme aux supputations et autres conclusions anticip�es quant � une �ventuelle sanction de la FAF par la FIFA. Le qualificatif r�serv�, au cas Alg�rie, a une double signification : primo, il peut s�agir d�une implication de celle-ci (FIFA, ndlr) a priori ; c'est-�dire ayant �t� associ�e par les canaux officiels, le MJS notamment. Secundo, la FIFA, apr�s avoir �t� inform�e, sans aucune saisine, du moins officiellement, a �t� consult�e, voire m�me impliqu�e. Dans tous les cas de figure, la FAF et les clubs qui lui sont affili�s, engag�s dans les comp�titions continentales et r�gionales, sont extraits des sc�narios alarmistes avanc�s la veille du lundi pass�. On se rappelle que lors de la publication du d�cret ex�cutif 97-376 sur les f�d�rations en 1997, sous le gouvernement Ouyahia (toujours), Derouaz, alors ministre de la Jeunesse et des Sports en introduisant le quota de 10% dans les AG, a soulev� une contestation. La FIFA �tait mise en avant pour stopper ladite disposition. La limitation de mandats � deux seulement avait exasp�r� plus d�un. Sepp Blatter, alors secr�taire g�n�ral de la FIFA, s�est senti interpell�. Par une correspondance �Fifaienne�, apr�s s��tre �clair�, il notifia son approbation et par ricochet celle de son instance. Son appr�ciation s�est appuy�e sur le principe intraitable consistant en ceci : l�association de Joao Havellange n�admettait pas �la d�signation� et les �directions int�rimaires� (les directoires), comme cela a �t� le cas en 1996. Etant donn� que le d�cret en question pr�servait le principe �lectoral des instances dirigeantes (pr�sident, conseil f�d�ral et bureau ex�cutif), la FIFA ne pouvait pas s�y opposer, surtout que d�autres pays continuaient � d�signer les ex�cutifs f�d�raux et dans certains cas nommaient m�me les pr�sidents, sans pour autant subir la �col�re� du pr�sident br�silien de la F�d�ration internationale, et encore moins celle de son successeur le Suisse Joseph Blatter. Renseignement pris, la FIFA intervient quand elle est saisie par ses membres (f�d�rations affili�es). Il se trouve que les f�d�rations pr�sentant ces �sympt�mes� n��crivent pas, ne �rapportent� pas leurs diff�rends les opposant � leurs gouvernements aupr�s de la FIFA. En 1996, lorsque le COA avait �t� s�rieusement �branl� dans ses principes pour une histoire d��lection, feu Hadj Zerguini, alors ambassadeur du CIO en Alg�rie, s�est dit �indign� que le CIO soit inform� d�une affaire alg�ro-alg�rienne �. Donc, pareils �chuchotements� ne datent pas d�aujourd�hui. Ce qui est intriguant par contre, c�est cet acharnement � appeler, � chaque fois, les instances internationales � s�ing�rer dans nos affaires internes. La FAF officielle ne s�est pas �lev�e jusqu�� saisir la FIFA, puisque seul �le pr�sident est habilit� � correspondre avec les organismes �trangers�. Ce dernier affirme et r�affirme sa position �de ne pas porter l�affaire en Suisse (si�ge de la FIFA), encore moins en Egypte (si�ge de la CAF)�. Partant de ces positions affich�es, nous sommes l�gitimement contraints de nous interroger : Qui a servi de courroie de transmission ? Si le football alg�rien est d�j� hant� par l�immixtion de 1996, �l�affaire Karouf� dont les stigmates restent grav�s dans la m�moire de tous, parce qu�� l�origine d�une �limination en 1994, sur sanction et non pas sur le terrain comme ce fut le cas tr�s r�cemment, d�une Coupe d�Afrique bien n�goci�e, l��limination de l��poque ob�issait � des facteurs extra-sportifs, � savoir la d�lation pr�cis�ment. Comme hier, la sanction souhait�e aujourd�hui repose aussi sur les m�mes �arguments� ou presque, � savoir �le bouche � oreille� ! L� o�, vraiment, le b�t blesse, c�est qu�on soit �mis en garde� par le collaborateur du secr�taire g�n�ral, son adjoint, d�missionnaire � partir du 1er novembre pass�, sans que �les explications exig�es�, avant la r�union de la commission des associations, soient soumises au bureau ex�cutif pour aval ! La question, la seule, est de savoir : Qui a int�r�t � ce que la FIFA intervienne pour bloquer un d�cret gouvernemental ? Autrement dit, qui est le d�nonciateur ?
S.I.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable