Actualit�s : OTAN
L�adh�sion de l�Alg�rie n�est pas envisag�e


L�ambassadeur d�Alg�rie � Bruxelles, M. Bentallah, a coup� court avant-hier � l�interrogation autour d�une vell�it� �ventuelle de notre pays � adh�rer � l�Organisation de l�alliance Nord- Atlantique. Le secr�taire g�n�ral adjoint de l�Otan, M. Fournet, a affirm� de son c�t� que son organisation ne nourrit pas un d�sir ardent � voir l�Alg�rie y devenir partie int�grante.
Sofiane A�t Iflis - Alger (le Soir) - La conf�rence de presse conjointement anim�e par le diplomate alg�rien et le r esponsable de la diplomatie publique au sein de l�Otan, � l�issue du s�minaire �Coop�ration entre l�Alg�rie et l�Otan : �valuation et perspectives�, organis� � l�initiative de l�Inesg, a apport� la clarification n�cessaire quant � la nature du partenariat alg�ro-Otan. �Il n�y a aucun d�sir d�adh�sion que ce soit du c�t� de l�Alg�rie ou de l�Otan�, a indiqu� l�ambassadeur d�Alg�rie � Bruxelles. L�affirmation �vacue donc toute perspective d�int�gration de l�Otan en tant que membre � part enti�re � court, moyen et voire long terme. De m�me que, pour l�heure, l�association de l�Alg�rie � des missions de paix n�est pas une option envisag�e. A propos, le secr�taire g�n�ral adjoint de l�Otan a expliqu� que �c�est au gouvernement et au peuple alg�riens de d�cider d�intervenir dans un tel ou tel axe de coop�ration�. Et il semble que l�Alg�rie n�est pas emball�e par une telle aventure. Du moins dans un proche avenir. Il reste � travailler d�abord l�interop�rabilit� des troupes. L�Alg�rie cible prioritairement, � travers sa coop�ration avec l�Otan, de moderniser et de professionnaliser son arm�e. Op�ration qui, au demeurant, se trouve bien enclench�e. Mais la coop�ration, plut�t le partenariat entre l�Alg�rie et l�Otan privil�gie d�autres dimensions, en sus de celle militaire. La recherche scientifique et l�environnement en font partie. La lutte antiterroriste constitue �galement un axe de coop�ration. Notamment depuis les attentats terroristes qui ont cibl� les USA en 2001. �Depuis le 11 septembre 2001, l�Otan s�est montr�e disponible � coop�rer, notamment avec les pays m�diterran�ens sur la question de la lutte contre le terrorisme�. D�ailleurs, sur ce plan-l�, le partenariat s�est concr�tis�, m�me si le m�canisme le r�gissant ne s�entend pas comme un accord de s�curit�. �Il s�agit d�un m�canisme commun aux pays de la M�diterran�e pour prot�ger la confidentialit� des informations concernant les activit�s communes�, a pr�cis� M. Benattalah. Le diplomate alg�rien a, en outre, exclu l��ventualit� de la nomination, dans l�imm�diat, d�un observateur alg�rien aupr�s de l�Otan. �Peut-�tre, plus tard�, a-t-il affirm�. Les deux conf�renciers ont affich�, par ailleurs, un enthousiasme certain quant � l�aboutissement du dialogue m�diterran�en de l�Otan, d�autant qu�il n�est pas tributaire du processus de Barcelone. Immigration ? La question ne rel�ve pas de l�Otan mais du dialogue avec l�Union europ�enne.
S. A. I.

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