R�gions Ouest : MASCARA
APR�S LE D�P�T DE RETRAIT DE CONFIANCE AU MAIRE
Statu quo � l�APC de SIG


Quand nous p�n�trons � la mairie de Sig, ce mardi matin, pas l�ombre d�un �lu. La crise couve depuis le mois d�ao�t au sein de cette assembl�e. Nous voulions savoir o� en �taient les choses apr�s que le onze des frondeurs ont, il n�y a pas si longtemps, signifi� leur retrait de confiance au P/APC qu�ils avaient d�pos� aupr�s de l�administration. Il n�y a apparemment pas eu d��volution et c�est le statu quo qui r�gne au sein de l�Assembl�e populaire communale de la cit� des Olives.
Il y a comme de la d�solation chez la personne qui nous re�oit :�Vous savez o� en sont les choses dans notre mairie�. Dehors, dans la ville c�est le train-train quotidien et cette crise ne semble pas beaucoup pr�occuper les citoyens. Il faut dire que ladite APC a d�j� connu une situation qui s�apparentait � une agitation qui s�est sold�e par le changement op�r� � sa t�te courant avril 2004. La ville de Sig, jadis quelque peu prosp�re fait face aujourd�hui � des difficult�s d�ordre socio�conomique. L�Emac qui �tait jadis le fleuron de l�industrie dans cette cit� a ferm� ses portes et des centaines de travailleurs se trouvent dans la d�tresse. L�ENCG, unit� de production des huiles, se trouverait �galement en difficult�. Le label Sig, c�est l�olive avec plus de 100 confiseurs recens�s. Mais l� aussi, l�oliveraie souffre des conditions climatiques et les quotas d�irrigation attribu�s sont, s�cheresse oblige, insuffisants. Quand vous quittez l�art�re principale, vous constatez l��tat de d�gradation avanc� des routes dans diff�rents quartiers. Plus tard, apr�s une randonn�e dans la ville, nous rencontrerons M. Habib Zahmani, actuel P/APC. Quand nous �voquons la situation conflictuelle il affiche une s�r�nit� totale et consid�re que c�est du pass�. Nous insistons et il persiste � dire que ceci n�a en aucune mani�re perturb� le cours des choses. D�un revers de la main, il balaie les accusations port�es contre lui par ses d�tracteurs. Il poursuivra en d�clarant qu�il n�y a pas de motivation d�int�r�t g�n�ral dans la demande adopt�e par ses opposants. Ceci ne constitue-t-il pas un gel dans le fonctionnement, demandons-nous. A ceci, il r�pondra : �Nous nous conformons � l�article 17 du code communal qui stipule qu�apr�s trois convocations de l�assembl�e nous avons le loisir d�adopter des d�lib�rations avec les deux autres �lus. Dans la foul�e, ce PES de formation �voque les nouvelles perspectives et peut-�tre que d�formation professionnelle oblige, commence par le futur lyc�e de 1300 places qui devrait �tre op�rationnel pour la rentr�e scolaire 2005-2006 ainsi qu�un CEM. Il cite �galement les priorit�s de la ville qui sont l�hygi�ne et le d�ficit en AEP. Celui-ci est chronique dans la cit� des Olives. Il reviendra sur l�hygi�ne en nous faisant savoir que ceci concernait l�assainissement et ceci venait surtout de l��vacuation des d�chets provenant des �tablissements des confiseurs d'olives install�s en nombre depuis longtemps dans la cit�, les agglom�rations de Khrouf, ha� Boumadi et Kharrouba sont �galement pass�es en revue et l�on annonce une r�novation des r�seaux d�assainissement, un renforcement en AEP et autre �clairage. La d�charge sauvage de Kharrouba constitue, elle, une tare pour la commune et l�installation d�un centre d�enf�tement technique est plus que souhaitable. Toujours dans le chapitre environnement, le d�placement de l�unit� Enof, g�n�ratrice de pollution serait envisag�. Dans le chapitre culturel, � Sig, la biblioth�que ouvrira bient�t ses portes et elle constituera un plus pour la commune, nous dira le P/APC qui signalera au passage que dix ordinateurs destin�s � son �quipement avaient �t� remis par une d�l�gation de la ville de Vierzon dans le d�partement du Cher en France, cette ville est jumel�e avec Sig depuis de longues ann�es. C��tait l� un tour d�horizon d�une ville malade de ses �lus, quand nous nous quittons, le P/APC, qui ne semble pas avoir �t� �branl� outre mesure par cette lev�e de boucliers, aura cette conclusion : �Que l�ensemble des �lus se r�unissent autour d�une table pour d�battre plut�t du devenir de la cit�. En attendant la rupture perdure.
M. Meddeber

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