L’un, n’est rien d’autre que sa majesté le chef de l’État quand l’autre n’est reconnaissable qu’à travers la modestie de l’universitaire expatrié. Ils partagent en commun une patrie d’origine mais se font chacun une idée autre du pays natal. Par vocation, ou plutôt par position dominante, le premier se doit de célébrer vertueusement le génie de cette terre alors que le second se contentera de la rumination nostalgique, quand ce n’est pas de l’amertume, si commune à ceux qui l’accusent de n’avoir été qu’une marâtre qui ne sût ni se faire aimer, ni retenir les meilleurs des natifs.
Suite...
|