Actualit�s : RENOUVELLEMENT DU CONSEIL DE D�ONTOLOGIE M�DICALE
Les m�decins rejettent les �lections


L�intersyndicale des praticiens de la sant�, r�unie le 12 novembre dernier en session extraordinaire, annonce, dans un communiqu�, �apr�s une tr�s large consultation, sa d�cision de rejeter l�organisation des �lections, pr�vues le 23 f�vrier 2006, du conseil de l�ordre par l�actuel Conseil national de d�ontologie m�dicale� (CNDM).
L�intersyndicale demande ainsi aux autorit�s administratives comp�tentes �d�organiser les �lections par le recours encore une fois � l�article 226 du code de d�ontologie m�dicale pour sortir de cette impasse�. Compos�e du Syndicat national des praticiens de la sant� publique (SNPSP), du Syndicat national des praticiens sp�cialistes de sant� publique (SNPSSP), du Syndicat national des ma�tres-assistants en sciences m�dicales (SNMASM) et du Syndicat national des professeurs et docents en sciences m�dicales (SNPDSM), l�intersyndicale constate que �le Conseil national de d�ontologie m�dicale a failli � sa mission�. En fait, l�intersyndicale motive son rejet �compte tenu de la d�cision du Conseil d�Etat qui a invalid� les �lections de la section ordinale des m�decins, et qui rend, de ce fait, caduque et ill�gal son bureau national�. Mais aussi compte tenu �du tr�s large d�passement de mandat des conseils de l�ordre et du CNDM (plus de deux ans)� et �des nouvelles modifications du code �lectoral excluant la majorit� des praticiens�. Ces syndicats refusent de cautionner �cette situation critique qui s�me le doute et la suspicion sur l�organisation de ces �lections et qui va induire une d�mobilisation plus importante du corps des praticiens qui sera fatale � l�exercice de notre profession et pr�judiciable � nos concitoyens�. D�autant, indiquent des membres de cette intersyndicale, que dans le cadre de ces �lections, le CNDM exige des m�decins �lecteurs d��tre � jour de leurs cotisations au 30 novembre 2005, date de cl�ture des listes �lectorales, �alors que cela n�est exigible que des candidats � ce scrutin et de surcro�t, seulement 2% des m�decins sont inscrits sur ces listes�. Constatant qu�en d�pit des mises en garde r�p�t�es de tous les syndicats m�dicaux et les appels � la raison, �les querelles intestines et les luttes partisanes ont fig� l�action des sections ordinales sur le terrain et install� le d�sordre dans notre ordre avec comme cons�quence la d�saffection et la d�mobilisation de tous les praticiens�, les syndicats des praticiens r�unis, conform�ment � leurs attributions statutaires et dans le respect des lois de la R�publique, �d�noncent cet �tat de fait�. Ils estiment, ce faisant, que �la mission du Conseil de l�ordre est de veiller � la protection du malade et au respect des r�gles d��thique et de d�ontologie qui r�gissent notre profession�, le Conseil de l�ordre restant �toujours cette instance garante de la morale dans son sens le plus large� et ayant �vocation d��tre au-dessus de toutes les consid�rations�. En ce sens, ces syndicats �veilleront � ce que le Conseil de l�ordre retrouve sa mission et ses pr�rogatives premi�res et qu�il puisse s�acquitter de ses obligations dans les meilleures conditions possibles�.
Ch�rif Bennaceur

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