R�gions Est : BATNA
Un deuxi�me p�le universitaire en projet


De septembre 1977 � ce jour, l�universit� El-Hadj-Lakhdar de Batna a connu un grand d�veloppement en facult�s (7), en infrastructures p�dagogique (26 300 places), en laboratoires (26), en infrastructures d�h�bergement (22 000 lits) et surtout en nombre d��tudiants qui est pass� de 400 � 45 000. Pour cette rentr�e universitaire 2005/2006, les nouveaux inscrits sont au nombre 8 600 portant ainsi le nombre d��tudiants � 45 034 dont 1 590 en �tudes sup�rieures (magister plus doctorat).
Ceux ayant termin� leurs �tudes sont au nombre 4 846 avec 4 641 en post-graduation dont 528 en cycle court, 170 dipl�m�s en magist�re et 35 ont soutenu leur doctorat. Cette universit� de 28 ans, qui avait d�but� avec deux instituts d�enseignement sup�rieur, sciences juridiques et langue et litt�rature arabes, a �t� r�organis�e du point de vue administratif et p�dagogique depuis 2001 en facult�s. Ces derni�res sont au nombre de 7 avec 40 d�partements et un institut sup�rieur encadr�s par 1 259 enseignants dont 1 219 en activit�. Malgr� l�apport de 96 nouveaux postes budg�taires, le d�ficit en enseignants est estim� � 400. Quant aux places p�dagogiques, ils sont au nombre de 26 300 sans compter trois salles de conf�rences avec une capacit� totale de 1 600 places. En d�autres termes, la disponibilit� est de l�ordre de 35 160 places, en appliquant les normes de 1,5 place pour les sciences sociales et humaines (1,5x12 000) et 1,2 place pour les sciences (1,2x14 300). Le d�ficit en places p�dagogiques est important : 3 662 places. D�ficit en enseignants, d�ficit en places p�dagogiques, une probl�matique � laquelle les responsables de l�universit� font face avec des heures suppl�mentaires pour les enseignants permanents, les associ�s, les �changes entre universit�s... et l�utilisation des infrastructures p�dagogiques de 8 h du matin � 17 h 30. C�est dans la difficult� que l�on parvient � g�rer la situation surtout que les classes de cours des amphis et les laboratoires sont r�partis � travers neuf sites. Les efforts d�ploy�s par l�Etat sont �normes, la vitesse de r�alisation des infrastructures est rapide mais pas au rythme du nombre toujours grandissant d��tudiants. A titre d�exemple, l�universit� de Batna a accueilli le plus grand nombre jamais eu auparavant : 8 600 nouveaux. Des infrastructures sont en chantier, 4 000 places p�dagogiques (2 000 pour le d�partement de droit, 1 500 pour le d�partement de biologie, 500 autres pour le d�partement de pharmacie) en plus de deux amphith��tres et d�un groupement de laboratoires de recherche scientifique financ� par la Caisse nationale de la recherche scientifique en voie de lancement. Pour satisfaire cette demande toujours grandissante, un deuxi�me p�le universitaire de 26 000 places p�dagogiques et 20 000 lits a �t� inscrits dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009. Et pour ne pas �tre � la tra�ne, 3 000 places p�dagogiques et 8 000 lits sont d�j� inscrits au programme compl�mentaire de cette ann�e (2005) et le reste le sera en 2006. D�s le mois d�ao�t, quatre ateliers ont �t� install�s pour r�fl�chir sur la carte de formation de ce nouveau p�le dont l�enveloppe financi�re est estim�e � 11 339 milliards de dinars. De la p�dagogie � l�encadrement, aux axes des �tudes, aux �uvres universitaires et jusqu�� l�occupation du sol et aux cahiers des charges, ces ateliers sont sur le point de finaliser le type d�activit� p�dagogique, de recherche, la carte de formation et les services � pr�voir dans ce nouveau campus qui renfermera tout dans un m�me endroit. Il est imp�ratif d�aller tr�s vite dans le choix de terrain qui sera � c�t� de la voie ferr�e et desservi par la route, l�eau, le gaz... En plus des infrastructures communes et des laboratoires, il semble que la priorit� sera donn�e aux sciences sociales et humaines avec 5 500 places, la gestion, le commerce et le droit suivant avec 3 500, pour r�server le reste aux sciences et technologies avanc�es (3 550 places), aux sciences vivantes et sciences m�dicales (4 000 places) et � la s�curit� industrielle et travail (2 000 places)... Ce projet ambitieux accapare l�attention de la famille universitaire mais aussi celle des autorit�s de la wilaya pour l�apport culturel et �conomique qu�il engendre. Si la mise en chantier du nouveau campus est une priorit�, la recherche scientifique et les �tudes sup�rieures b�n�ficieront de plus de moyens afin d�am�liorer la qualit� de l�encadrement. Dans ce cadre, on rel�ve que le nombre de projets de recherche est pass� de 34 en 2000 � 162 en 2005, avec une moyenne de trois professeurs par projet alors que celui des laboratoires a �t� multipli� par 26. Les laboratoires sont anim�s par 536 enseignants chercheurs de diff�rentes sp�cialit�s, soit 50 % des professeurs inclus dans l�axe de la recherche. Les concours de magist�re sont pass� de cinq en 2000 � trente en 2005. Enfin, l��tudiant � Batna �prouve les pires difficult�s du c�t� des �uvres universitaires. Douze r�sidences (six pour gar�ons et six pour filles) et trois annexes pour les gar�ons accueillent un total 22 000 �tudiants. Le d�ficit est estim�, selon les capacit�s r�elles, � 7 000 lits et ce, malgr� la r�ception d�une nouvelle r�sidence pour gar�ons avec une capacit� de 1 000 lits. Les r�sidences sont exploit�es � raison de 200 % pour les filles et 170 % pour les gar�ons. Cinquante bus sont mobilis�s pour le transport des �tudiants entre les diff�rents points de formation. L�abandon du transport semi-urbain pousse les �tudiants d�A�n-Touta, A�n- Yagout, El-Madher, Timgad, Seriane, � s�cher les cours depuis le d�but de l�ann�e. M�me les filles de la p�riph�rie n�ont �t� h�berg� que pour cette ann�e seulement. Ce probl�me qui touche pr�s de 5 000 �tudiants est � prendre au s�rieux. Le trac� universitaire propos� par les �lus de l�APW tarde � se mettre en place et reste la seule solution pour ceux habitant l�axe A�n-Yagut-A�n-Touta. Quant au probl�me d�alimentation en eau de l�universit� Hadj-Lakhdar, 20 000 �tudiants sans compter les r�serves en eau pour les laboratoires, les sanitaires, la restauration. L�urgence est d�user de la force publique pour puiser sur les r�serves avoisinants. Maintenant que ce nouveau p�le est l�, l�universit� de Batna pourra suivre son �volution scientifique et technologique tout en cr�ant de nouvelles fili�res r�pondant aux besoins r�gionaux et nationaux, tout en participant au d�veloppement local, r�gional et national, comme le souhaite son environnement.
Houadef Mohamed

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