Les enseignants de l�Ecole internationale Malek-Bennabi de Paris, qui a ouvert ses portes en octobre 2002, ont profit� de la visite de M. Missoum Sbih, nouvel ambassadeur d�Alg�rie en France, pour l�interpeller sur leur statut.
Mohamed Djadi- Alger (Le Soir) - En effet, cette �cole qui regroupe actuellement pr�s de 400 �l�ves tous niveaux confondus, en majorit� des binationaux, ainsi que 20% d��l�ves de nationalit� �trang�re dont des Tunisiens, des Marocains, des Egyptiens et des Irakiens ainsi que des Africains de l�Ouest, encadr�s par une vingtaine d�enseignants alg�riens � travers 20 divisions p�dagogiques. Aujourd�hui, la demande de la communaut� alg�rienne qui exprimait l�id�e d�ouvrir des annexes des �coles primaires � travers le territoire fran�ais est sur le bureau du minist�re de l�Education nationale qui n�attend que le feu vert pour satisfaire cette pressante demande. Il est � noter que le nombre d��l�ves en 2002 ne d�passait pas les 170 bambins. L��cole Malek-Bennabi, face � une demande sans cesse croissante de nouvelles inscriptions, a d� ouvrir des subdivisions pour les classes primaires et celles du moyen. Cette �cole internationale qui avait �t� baptis�e par notre ministre des Affaires �trang�res, Mohamed Bedjaoui, au nom du penseur alg�rien Malek Bennabi, dispense un enseignement des programmes alg�riens de la premi�re ann�e du primaire � la terminale et qui va pr�parer les �l�ves inscrits aux dipl�mes nationaux alg�riens. Profitant de la visite vendredi dernier du nouvel ambassadeur d�Alg�rie en France, Missoum Sbih, dans cette �cole situ�e au c�ur de Paris, les enseignants ont saisi cette occasion pour exprimer leurs pr�occupations quant � leur statut d�enseignants. La corporation a soulev� le probl�me �de recrutement � dur�e d�termin�e�. Ce r�gime des enseignants est li� au fait que cet �tablissement, cr�� par d�cret, n�a pas encore de statut. L�ambassadeur aurait promis que ce probl�me sera �prochainement discut� avec les autorit�s fran�aises�, tout en rassurant ces enseignants que leur statut pourrait �tre �galement revu � la lumi�re de la convention culturelle et technique alg�ro-fran�aise qui sera renouvel�e l�ann�e prochaine. Il est � signaler que l�ouverture des classes du secondaire dans un des quartiers les plus hupp�s de la capitale fran�aise �tonne beaucoup, c'est le moins que l'on puisse dire ! Ce n'est s�rement pas � Passy (dans le 16e arrondissement). Cette domiciliation s'explique, selon nos interlocuteurs, par le fait que l'Etat alg�rien est propri�taire de l'infrastructure de l'�cole, ancienne ambassade d'Alg�rie et ancienne paierie g�n�rale. A propos de l�affluence des inscriptions chaque ann�e, un responsable nous indiquera que �les craintes que nous avions de voir cet investissement cr�� pour les seuls besoins des diplomates se sont av�r�es sans fondement. Quelques enfants de consuls, de repr�sentants d'Air Alg�rie, mais le gros des effectifs vient d'immigr�s de condition tr�s modeste�. En somme, l��cole Malek- Bennabi n'a r�ellement rien � envier aux �tablissements fran�ais en termes d'�quipement. En attendant, les enseignants qui estiment que leur �cole s�inscrit � part enti�re dans le quadruple d�fi du syst�me �ducatif alg�rien li� au parach�vement de la d�mocratisation de l�enseignement, celui de la qualit�, celui de la ma�trise des sciences et de la technologie et celui de la modernit�, font �norm�ment confiance � nos responsables. Pour sa part, le ministre de l�Education nationale, qui a entam� depuis trois ann�es, une v�ritable bataille sur le terrain de la r�forme du syst�me �ducatif, a �t� sollicit� par son parti, le RND, pour faire campagne aux �lus locaux dans le cadre des �lections municipales. Malgr� ses obligations dans le cadre du dossier de la r�forme, Boubekeur Benbouzid fait face, avec d�termination et courage, pour accomplir �galement ses obligations partisanes. Apr�s avoir fait le d�placement hier � Tizi-Ouzou, il sera aujourd�hui � Khenchela.
M. D.

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