Sports : FOOTBALL AG EXTRAORDINAIRE DU MC ORAN
Meziane n�est plus qu�un souvenir


C�est l�un des plus courts mandats qu�ont eu � g�rer le trio d�anciens footballeurs et ce, apr�s que le quorum de l�AGE fut atteint (46 absents sur 101 membres), le quatuor (Chergui-Belabb�s-Karim-Seba�) repr�sentant les 2/3 des membres de l�assembl�e ont ouvert les d�bats.

L�ex-lat�ral gauche Chergui Mokhtar a d�clar� l�absence officielle du pr�sident Meziane. Son refus d�montre son d�sint�ressement de l�avenir du club alors que d�autres membres se sont pr�sent�s pour le sauver. Aussi, le fait de ne pas venir pr�senter ses bilans d�activit� signifie le retrait de confiance de ceux qui l�ont �lu�, dira-t-il. Belabb�s Abdelhafid a expliqu� que la destitution est d�cr�t�e lorsqu�il y a d�c�s, d�mission ou faute grave. C�est donc le dernier motif qui a �t� pris en consid�ration et il a �t� appliqu� � l�unanimit� aux trois dirigeants. �Leur destitution et l��limination de leurs noms de la liste des membres du club qui sera adress�e � la DJS. Ayant failli dans leur t�che de g�rer convenablement le club, ils ont cr�� une situation inextricable et dans laquelle les joueurs avaient perdu confiance en leur pr�sident qui les a laiss�s dans l�expectative sans pour autant �tre pr�s d�eux soit lors d�une s�ance d�entra�nement, soit lors d�une rencontre officielle. Le vote s�est fait donc � mains lev�es et fut donc annonc� solennellement. Pour ce qui est des subventions octroy�es par la wilaya, l�APW et l�APC, c�est � l�administration de les contr�ler en fonction des documents d�pos�s. Ce samedi, la DJS a d�l�gu� quatre repr�sentants aux d�bats de cette AGE dont deux chefs de service (Boussoufi et Annes). Une commission de candidatures a �t� d�sign�e et comprend sept personnes �g�es et cr�dibles : Benhamida, Belazreg, Freha Mohamed, Beloufa, Hadj Missoum, Hamani Habib-Rezoug Bachir et Allik lesquels seront charg�s d��tudier les candidatures pour le poste de pr�sident et de membre du bureau. La date de l�AG �lective a �t� fix�e au plus tard pour le samedi 26 novembre 2005 et c�est � la Munatec qu�elle aura lieu. L�ancien capitaine Si Tahar Ch�rif El-Ouazzani interviendra pour demander aux futurs candidats d�avoir de gros moyens pour bien g�rer sans attendre les subventions et la cr�dibilit� doit passer par la pr�sentation �d�un ch�que de banque le jour de son �lection pour que les membres de l�AG puissent le soutenir. Il y a lieu de signaler qu�� la veille de la 11e journ�e (MCO-PAC), une cellule de crise a �t� form�e afin de mettre tout en �uvre pour que les joueurs soient plac�s dans de bonnes conditions. Ainsi, Chikh Mohamed, Chaouch Ghalem, Chergui Baghdad, Chabni Hadj, Mohamed Abdellilah, Annes (repr�sentant la DJS) et un membre de wilaya � d�signer ont �t� retenus pour cette t�che. Il faut rappeler que les candidats potentiels figurent parmi ce comit� de crise. Cheikh, un industriel et exvice- pr�sident d�APC, Chaouch, un commer�ant et ex-pr�sident, et Chergui, banquier et sympathisant. Ils peuvent faire acte de candidature et prouver leur intention de bien g�rer le club. On rappellera que la Munatec de Canastel a �t� un bon choix pour g�rer cette AGE �loign�e d�Oran et bien s�curis�e. Les services de s�curit� ont appliqu� un dispositif en ne l�sinant pas sur les effectifs et un contr�le parfait de l�identit� de chaque personne qui se pr�sentait (contr�le avec la liste �tablie de membres) aussi deux potentiels candidats � la pr�sidence Belkacem Elimam et Belkacem Bengara� se sont vu interdits d�acc�s afin d��viter des perturbations ou autres dissensions bien que le nom du second figure sur la liste des 147 membres et que le premier a �t� r�habilit� par le MJS. Attendons ce que nous r�serve l�AGE pour voir �lire un nouveau gestionnaire du MCO, club doyen de l��lite. C. Khalil

AS AIN M'LILA
Un club qui v�g�te dans l�anonymat

L�AS A�n M�lila qui a �volu� 18 saisons cons�cutives parmi l��lite nationale, et tomb� si bas qu�on r�alise � peine son existence. Elle patauge, aujourd�hui, dans la division inter-r�gions, l��quivalent de la 3e division sans �clats d�ailleurs. Tout le monde a presque oubli� ce club r�put� pour son courage et sa rage de vaincre et qui se composait souvent de joueurs locaux qui mouillaient leurs maillots sans calcul, avec un nif et un cran propres � eux. Apr�s le l�gendaire pr�sident du club, Abderrahmane Bakha gr�ce auquel l�ASAM a r�ussi le pari d�acc�der en division Deux dans les ann�es 1970 au temps o� A�n M�lila �tait un tout petit village quelconque, les choses ont continu� � �voluer normalement pendant plusieurs ann�es jusqu�� l�accession de l�ASAM au milieu des ann�es 1980 en division Une. La famille sportive de l�ASAM a de tout temps v�cu au rythme des exploits du club qui pratiquait de g�n�ration en g�n�ration un football bas� sur la technicit�, la vivacit� et les passes courtes et pr�cises. Les grands probl�mes ont commenc� � surgir dans les ann�es 1990, du fait que la trag�die v�cue par le pays a donn� une chance inou�e � des minables, sortis on ne sait d�o�, pour investir les cercles sportifs aid�s par de pi�tres mercenaires qui recevaient en contrepartie quelques billets d�argent pour leurs loyaux services qui consistaient � se regrouper en tant que pseudo-supporters, � cr�er des probl�mes et � �loigner tous les gens de valeur capables de servir positivement l�ASAM. Des maquignons, des affairistes, des opportunistes se sont approch�s et ont dirig� le club alors qu�ils ne connaissaient rien au football. Ils se sont install�s pour se faire conna�tre et pour leurs int�r�ts, car ils flairaient l�argent facile � mille lieux et supportaient toutes les insultes et tous les durs reproches qu�on leur faisait. D�autres se sont toujours accroch�s comme des sangsues en utilisant toutes les combines possibles et imaginables pour rester dans les sillages. Somme toute, aujourd�hui la situation est catastrophique et la famille sportive d�A�n M�lila qui supportait jusqu�alors de loin le club, s�est regroup�e en grande partie autour de l�association des anciens de l�AS A�n M�lila, cr��e r�cemment dans le but de contribuer efficacement � remettre le club phare de la ville d�A�n M�lila, sur les pieds et de lui permettre de r�cup�rer toute sa force et toute sa r�putation. Cette association capable de faire bouger positivement les choses, poss�de un local bien situ� en plein centre-ville et dont l�ouverture sera dans un proche avenir. Ce qui est, d�j�, un grand pas en avant pour mettre un terme � plusieurs ann�es cons�cutives de d�ceptions.
Nasreddine Bakha

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