L�h�g�monie cubaine sur la boxe amateur perdure, malgr� une forte r�sistance des Russes et de leurs anciennes r�publiques ( Kazakhstan , Azerba�djan , Ukraine , B�larussie , Ouzbekistan et � un degr� moindre Arm�nie).
Salim In�s - Alger (Le Soir) - Apr�s plus de huit jours de comp�tition o� les meilleurs du monde pugilistique ont �t� align�s. Hier, la finale, la grande s�est d�roul�e. Au menu de son programme, cinq Cubains, quatre Russes, deux Kazakhs, deux Azerba�djanais, un Chinois, un Cor�en, un Allemand, un Ukrainien, un Ouzbek, un Hongrois, un Bulgare, un Croate et enfin un B�larus. Soit, vingt-deux pugilistes, tous arriv�s aux finales apr�s un long et ardu parcours. Premi�re constatation : les USA ne sont pas repr�sent�es. Deuxi�me remarque : l�Europe est faiblement pr�sente dans cette derni�re station. Troisi�me observation : l�Asie a fait un saut remarquable en pla�ant un nombre impressionnant dans ces finales. Quatri�me induction : les Cubains demeurent incontournables. Et quant � la cinqui�me d�duction : l�Afrique reste loin derri�re les grandes nations du noble art, pour des raisons subjectives surtout : la non-implication des pouvoirs publics directement dans l�entreprise de d�veloppement de la boxe. Pour revenir � cette treizi�me �dition des mondiaux de boxe, aucune exception � relever. Les Cubains, alignant une nouvelle g�n�ration de boxeurs, l�ont domin�e de bout en bout. Pr�sents avec 10 boxeurs lors des quarts de finales, 8 en demi-finales et enfin avec 5 en finale, les poulains de Sagarra Caron (entra�neur en chef des Cubains), non sans avoir fait des jaloux au passage, confirment leur supr�matie sur le gotha pugilistique mondial. Ce ne sont pas les r�publiques de l�ex-URSS, Russie y compris, qui vont s�y opposer. Effectivement, elles ont essay� � stopper cette pr�pond�rance, mais en vain. Les duels qu�ils ont anim�s ont souvent tourn� � l�avantage des Cubains. Les grands perdants ont �t�, sans nul doute, les Europ�ens qui n�ont pu repartir de Mianyang avec du vermeil au cou. Ils se sont content�s de l�argent et du bronze. Cet avis est partag� par M. Ceric Rigoli, responsable de la communication au sein de l�AIBA, qui a estim� que �Nous pouvons en effet confirmer une forte pr�sence en finale des pays de l�ex-URSS, mais nous pouvons surtout signaler la participation en finale du Hongrois Bedak Pal, ainsi que les grands moments de l�Allemand qui a perdu aujourd�hui (hier, ndlr) en demi-finale�. Et qu�en est-il de l�Afrique ? L�Afrique, dont le seul repr�sentant, l�Egyptien Hikal, est arriv� en demi-finale, a quand m�me cl�tur� ces Championnats du monde sur une m�daille de bronze. Quant � l�aventure de l��quipe nationale alg�rienne de boxe, elle s�est arr�t�e au deuxi�me tour, aucun des sept pugilistes alg�riens engag�s dans cette comp�tition n�ayant pu atteindre au minimum le cap des quarts de finale. �Les Championnats du monde 2005 ne constituent pas un objectif majeur pour les responsables de la boxe alg�rienne, lesquels souhaitent, selon Mohamed Soltani, pr�parer cette jeune s�lection aux prochaines �ch�ances, notamment les Jeux africains 2007, pr�vus en Alg�rie, et les jeux Olympiques de P�kin 2008�. �Ce Mondial est une �tape pr�paratoire pour le prochain Championnat du monde pr�vu en 2007 qui rev�t une grande importance pour les boxeurs, �tant qualificatif aux jeux Olympiques 2008�, a-t-il notamment soulign�. La boxe alg�rienne a, rappelle-t-on, obtenu deux m�dailles, une en argent et une en bronze, lors de ses participations aux diff�rents championnats du monde. En 1991 � Sydney (Australie), l�Alg�rie a r�colt� une m�daille de bronze remport�e par Hocine Soltani. Quatre ans plus tard, Noureddine Medjhoud d�croche une m�daille d�argent, aux Championnats du monde de Berlin. Il est � noter que l�open-scoring, conform�ment aux recommandations du CIO et celles de l�ex�cutif de l�AIBA, a �t� utilis� lors de ces championnats du monde. Selon M. Cedric Rigoli �L�open-scoring a �t� utilis� durant ces championnats. Il est � pr�ciser que la F�d�ration chinoise a choisi un mod�le d�open-scoring complet, � savoir que le score �tait montr� en permanence, ainsi que son �volution. Il est aujourd�hui trop t�t pour parler des effets, �tant donn� que nous allons devoir analyser de nombreuses donn�es, mais le public s�est montr�, tout au moins aussi enthousiaste, que l�open-scoring soit test�, cette ann�e, soit apr�s chaque round�, concluera-t-il. D�ici � la prochaine �dition (2007), qui arr�tera les Cubains, sommes-nous contraints de nous interroger ? Et qu�en sera-t-il de la boxe africaine et alg�rienne ?
S. I.

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