C�est un week-end politique tr�s anim� et charg� qu�a connu la localit� de Tizi-Rached. Pas moins de trois ministres (FLN et RND) en plus de hauts fonctionnaires de l�Etat ont sillonn� cette bourgade pour mobiliser l��lectorat au profit des deux principaux partis de l�alliance pr�sidentielle, le FLN et le RND.
Les deux formations de la mouvance d�mocratique, le RCD et le FFS, ne sont pas rest�es insensibles face � �cette parade gouvernementale�. Leurs r�actions ne sont pas fait attendre. �La fraude et la corruption politique sont � leur apog�e. Le pouvoir s�attaque � la Kabylie depuis Tizi-Rached de La�m�che Ali�, s�indigne le RCD par la voix de son directeur de campagne, M. Adane Rachid. �Des moyens colossaux sont mobilis�s par l�Etat pour intimider l��lectorat, via les sorties subites des ministres. L�argent d�pens� lors de la visite de Yahia Guidoum, au profit du RND, pouvait r�gler le probl�me d�eau que vit la commune depuis des ann�es�, d�nonce encore le parti de Sa�d Sadi. La commune de Tizi-Rached est �prise en otage par des pr�dateurs� qui �ont squatt� les �coles, la mairie, la maison de jeunes...�, ajoute encore notre interlocuteur qui cite le chiffre de 108 conclaves tenus dans cette ville. Le FFS d�nonce aussi �les deux poids, deux mesures� de l�administration qui �utilise les moyens de l�Etat, le v�hicule de service pour faire la campagne au profit du RND�. L�administration communale sortante, pilote la liste RND � Boghni. Il est accus� par l�opposition d�avoir utilis� les moyens de la municipalit� pour faire sa campagne. Le Croissant-Rouge alg�rien est �galement pris en otage, souligne le RCD qui pointe un doigt accusateur vers son pr�sident, �galement candidat num�ro quatre sur la liste RND � Tizi-Rached. Le pr�sident du CRA assure les actions de solidarit� en exer�ant un chantage sur les n�cessiteux, accuse encore le RCD. Les deux partis de l�opposition sont apparemment charm�s par l�art de proximit�. Le RCD et le FFS ont reconduit des candidats qui ont d�j� particip� � la gestion de la municipalit� durant les mandats ant�rieurs � 2000. Tous les deux comptent favoriser la gestion participative en associant les comit�s de village pour la conception des programmes et la r�alisation des projets de d�veloppement fix�s pour la p�riode de ce mini-mandat. Pour sa part, le RND n�a pas r�agi face aux accusations. Le candidat num�ro un exige une seule chose : �donner le bilan de leur exercice�.
J. L. Hassani

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