La troisi�me pl�ni�re 2005 de l�APW de Batna, qui s�est d�roul�e r�cemment, a �t� consacr�e au budget suppl�mentaire de 2005 ainsi que les comptes 2004, l��tude du dossier de la culture, au compte- rendu de la rentr�e scolaire, � un autre compte-rendu de la rentr�e universitaire ainsi qu�� celui de la campagne moissons-battages de la pr�c�dente saison agricole, le tout ponctu� par un aper�u global sur divers probl�mes qui se posent �� et l�.
Le dossier de base, en l�occurrence la culture, a fait objet d�un d�bat ouvert du fait que certains �lus estiment que la culture ne joue pas son r�le malgr� la pr�sence en force d�infrastructures susceptibles de servir amplement la soci�t� dans ce domaine. Il y a 14 centre culturels, une maison de la cultures, un th��tre r�gional, un th��tre de verdure en cours de r�alisation, 17 biblioth�ques, 9 salles de cin�ma, 6 mus�es, 1 institut r�gional de musique, 1 �cole r�gionale des Beaux-Arts entre autres infrastructures outre une richesse exceptionnelle en mati�re de vestiges historiques. La wilaya de Batna brille par toutes ces richesses et a surtout une tradition culturelle dont certains ne se rendent pas compte alors que d�autres ont toujours eu comme armes leurs douteuses intentions et leurs int�r�ts personnels pour noircir l�horizon. Compar�e � d�autres wilayas o� la culture a �t� toujours dans un coma profond et o� aucun acte culturel de valeur n�est jamais initi�, la wilaya de Batna peut �tre fi�re de poss�der une pl�iade d�artistes de valeur entre musiciens, sculpteurs, artistes peintres, com�diens, po�tes, �crivains dont le nombre avoisinerait les 180, selon certaines estimations entre hommes et femmes qui ont marqu� de leurs empreintes non seulement la r�gion de Batna mais d�autres r�gions du pays. Apr�s une d�cennie noire o� tout a �t� invers� et o� des gens qui n�ont rien � voir avec la culture, se sont point�s, les choses se sont peu � peu arrang�es � tel point qu�on se rend compte que tout est en perp�tuel changement positif. Malgr� ses moyens humains et financiers d�risoires et malgr� le champ tr�s ouvert de ses pr�rogatives allant d�un �il sur les multiples infrastructures, aux associations et jusqu�aux innombrables vestiges historiques, l�actuelle direction de la culture sous la houlette de son directeur Nadir Sba� a fourni beaucoup d�efforts � l�image de ces rencontres intellectuelles, ces expositions d��uvres d�art en plein air, ces journ�es d��tude sur le plagiat et la contrefa�on, ces journ�es sur la protection du patrimoine historique ou encore la mise en valeur de la reine berb�re Fatma Tazougart (1530-1605) entre autres. Dans le cadre infrastructurel, plusieurs r�alisations ont �t� enregistr�es. Il est clair qu�un effort positif a �t� engag� mais cet effort n�cessite l�intervention d�autres acteurs pour une meilleure vision des choses. A commencer par les artistes qui souffrent dans un environnement hostile o� l�argent domine les esprits. Si les responsables de la culture au niveau local ne peuvent pas changer la mentalit� collective, les hauts responsables peuvent n�anmoins marquer de leur empreinte en r�compensant mat�riellement les artistes de valeur ainsi que les troupes et les associations m�ritantes et en augmentant entre autres les salaires d�risoires des com�diens qui v�g�tent dans la mis�re. La protection des sites historiques a �t� toujours d�actualit� et tout le monde esp�re que ce volet puisse faire l�objet d�une plus grande attention de tous les responsables, � commencer par les d�cideurs politiques qui sont interpell�s � fournir l�effort financier n�cessaire pour mettre en valeur toute cette richesse arch�ologique. Les �lus de l�APW de Batna se sont illustr�s durant cette session en exposant bon nombre de probl�mes d�actualit� et en demandant dans certains cas des comptes. Le budget suppl�mentaire a �t� adopt� � l�unanimit� et il ressort entre autres que les �lus ont accord� des aides � une cinquantaine de clubs �voluant dans diverses divisions et qui souffrent de probl�mes financiers.
Nasreddine Bakha

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