O� en est-on dans l�enseignement des droits de l�homme dans les �tablissements scolaires ? Enseigne-t-on � l��cole les principes d�int�grit� morale, de civisme et de citoyennet� ? Que faire pour qu�il y ait plus de transparence dans la gestion des �coles et moins de corruption ? Jusqu�� quand les enseignants assisteront d�une mani�re impuissante face aux s�vices des cercles prot�g�s et des r�seaux d�int�r�t ?
Ilhem B. Tir- Alger - (Le Soir) - Des questions dont les r�ponses constituent des indicateurs d��valuation de l��tendue de la corruption dans nos �coles et qui ont fait l�objet d�un colloque international organis� par la fondation Friedrich Ebert (FES), bureau d�Alger, et l�Association alg�rienne de lutte contre la corruption (AACC), section alg�rienne de Transparency International, avec le soutien de l�Union europ�enne. Un colloque sur les droits de l�homme, la citoyennet� et la lutte contre la corruption dans le secteur de l��ducation pour tenter de r�pondre � toutes les interrogations soulev�es avec acuit� prenant en consid�ration des situations qui pr�valent au Maroc, en France et en Italie, � travers les exp�riences qui y sont men�es tant par les sections nationales de l�ONG Transparency International, les pouvoirs publics, que les syndicats et autres intervenants de la soci�t� civile. L��tendue de la corruption dans le secteur de l��ducation. Un th�me qui fait couler beaucoup d�encre �tant donn� la situation de statu quo impos�e � notre syst�me �ducatif. Le porte parole du CLA Osmane Redouane n�a pas pris de gants lors de son intervention sur les r�seaux d�int�r�ts qui s�vissent dans nos �tablissements scolaires en l�absence de transparence dans la gestion, de contr�le administrative et de l�impunit� � la prolif�ration de ces ph�nom�nes gangr�ne l��ducation �a-t-il pr�cis� avant d�ajouter � l�organisation des r�seaux d�int�r�t et les inscriptions sauvages font toujours partie du quotidien de notre syst�me �ducatif national �. Les enseignants en tant que premiers acteurs attestent de l�existence de cercles prot�g�s qui, de par leur organisation, font perdre la cr�dibilit� de l��cole public et la rendent par la force des choses : une �cole priv�e. Comment sont g�r�s les budgets affect�s � l��ducation nationale en g�n�ral, et aux �tablissements scolaires en particulier ?une question qui demeure sas r�ponse car, elle est consid�r�e comme un secret bien gard� au niveau de la tutelle. Est-ce que les �l�ves, les coll�giens et les lyc�ens, les personnels de l��ducation et leurs syndicats, les citoyens et les associations de parents d��l�ves, sont impliqu�s dans l�animation de l��cole ou sont plut�t marginalis�s ? La r�ponse est �vidente l� aussi. Par ailleurs, les th�mes d�battus lors de ce colloque, ont suscit� un large d�bat au sein des participants. Chacun apporta son exp�rience et son t�moignage. Vers la fin, les conf�renciers et les participants �laboreront des recommandations pour la r�flexion et l�action afin de contribuer � la promotion des droits de l�homme, de la citoyennet� et la lutte contre la corruption dans le secteur de l�enseignement � tous les niveaux en direction des jeunes et des personnels de l��ducation, tout en favorisant les �changes d�exp�riences entre les organisations qui �uvrent dans ce sens.
I. T.

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