Le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, M. Ali Tounsi, organisera prochainement une rencontre avec la presse, lors de laquelle il �voquera les questions li�es � son secteur. L�information a �t� donn�e par l�int�ress� lui-m�me en marge d�un point de presse, qui a suivi la c�r�monie portant signature d�une convention-cadre entre le minist�re de l�Habitat et l�institution polici�re pour la construction de 5000 unit�s de logements au profit des fonctionnaires de cette structure s�curitaire.
Selon des indiscr�tions, la prochaine sortie m�diatique du patron de la police alg�rienne pourrait co�ncider avec les festivit�s de la f�te de la Journ�e de la police arabe. Mais au-del� de cette co�ncidence, il n�en demeure que l�institution de la police nationale e s t plus que jamais au-devant de l�actualit� nationale, et ce, pour au moins deux raisons. La premi�re interne est �troitement li�e au processus de changement de statut des fonctionnaires de la S�ret� nationale, puisque ces derniers seront bient�t r�gis par un statut particulier alors qu�ils sont class�s dans celui de la Fonction publique. Par voie de cons�quence, ce changement se traduira par une r�vision radicale, � en croire nos sources, des salaires des fonctionnaires de ce corps. De l�, M. Ali Tounsi, qui a d�j� �voqu� cette question lors de la c�r�monie organis�e � l�honneur des cadres de son institution � l�occasion de la f�te de l�A�d, aura � s�expliquer encore davantage sur cette question. L�autre point que le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale aura � traiter � l�occasion de cette rencontre avec les professionnels des m�dias est relatif aux missions attribu�es � son institution. Autrement dit, le conf�rencier s�exprimera sur le ph�nom�ne de la criminalit� et les moyens que l�Etat mettra � la disposition de ce corps de s�curit� pour l��radiquer, voire l�endiguer. Ce second point sera plus que jamais � l�ordre de la conf�rence de presse de Ali Tounsi d�autant que la question a �t� largement �voqu�e, trait�e et comment�e par le premier magistrat du pays lors de son discours prononc� � l�occasion de l�ouverture de l�ann�e judiciaire. �La lutte contre le banditisme, qui a pris des proportions tr�s graves dans notre pays, est une pr�occupation majeure que la justice doit prendre en charge�, avait d�clar� le pr�sident Bouteflika. Le chef de l�Etat avait appel� en la circonstance � une �mobilisation� de la justice pour combattre ce ph�nom�ne, �car il s�agit de garantir la qui�tude des citoyens, la s�curit� de leur personne et de leurs biens�, a-t-il estim�, en expliquant que le banditisme �a connu une recrudescence � l�ombre des d�sordres induits par la situation d�ins�curit� que nous avons v�cue et il doit �tre combattu avec la plus grande rigueur�, parall�lement � l�application de �mesures sociales en faveur, notamment, de l�emploi des jeunes�. En somme, l�apr�s-terrorisme dans l�esprit du directeur g�n�ral de la DGSN se r�sume � un red�ploiement de la police, essentiellement des Brigades mobiles de police judiciaire (BMPJ) vers d�autres missions telles que le crime organis�, la lutte contre les r�seaux de drogue et les trafiquants de voitures. Ce red�ploiement n�cessite le renforcement des effectifs. Un renforcement confort� par �le programme quinquennal du pr�sident de la R�publique et pr�voit la couverture de l�ensemble du territoire national par des services de police�. A ce sujet, le DGSN annoncera une s�rie de mesures destin�es � cette mission. Il s�agit du recrutement de 45 000 policiers dans les cinq ans � venir, soit une moyenne de 35 policiers pour 15 000 habitants, ou encore la mise en place de dispositif sp�cial de lutte contre la criminalit� dans les villes o� le ph�nom�ne a pris des proportions alarmantes. Une criminalit� qui a n�cessit� le d�ploiement d�importants moyens dans trois grandes villes o� le ph�nom�ne est en recrudescence, soit Alger, Oran et Annaba et, derni�rement, Oum-El-Bouaghi.
Abder Bettache
youcefabder@hotmail.com

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