Bellahdid A�ssa, chef de file de la liste �lectorale du RCD dans la commune de La�ziv/Naciria, a eu l�amabilit� de venir au bureau de Boumerd�s du Soir d�Alg�rie pour saluer � travers nous toute la corporation �non pas pour des raisons �lectorales, mais �tant militant d�un parti qui a fait de la libert� d�expression l�un de ses principes fondateurs et �tant projet� pr�cis�ment sur la sc�ne m�diatique, j�ai tenu � rendre hommage aux hommes et aux femmes qui continuent � donner de leur personne � cette libert� et c�est gr�ce � leur pers�v�rance que le pouvoir autoritaire de Bouteflika n�est pas venu � bout de la d�mocratie naissante dans notre pays�.
Notre confr�re d� El Khabar �tait pr�sent lors de cette visite. M. Bellahdid promet, s�il est �lu maire de la ville, de travailler �troitement avec la presse �pour plus de transparence�, dit-il. Bien entendu on ne pouvait s�emp�cher de le questionner sur la commune dont il est candidat pour pr�sider � la gestion des affaires de la localit�. �Nous n�avons pas fait de promesses d�magogiques pour avoir co�te que co�te les voix des �lecteurs, cependant, nous avons fait des constats sur les grands probl�mes de notre commune qui appellent in�vitablement des solutions � moyen terme�, dit-il. �Notre commune, administrativement est un chef-lieu de da�ra, mais au plan des infrastructures publiques elle est � classer au rang d�un gros village. Elle ne dispose pas de recette des contributions diverses, de lyc�e, de polyclinique ni d�une unit� de la Sonelgaz. Le centre-ville est d�labr�, il ne peut �tre celui d�une ville.� Pour lui et son �quipe, s�ils sont �lus, la t�che s�annonce rude : �Nos villages sont abandonn�s � l�ins�curit�, les routes, notamment le CW menant vers Iwariachen, les chemins communaux des villages Boudjellal El-Ghorf, Ta�zivt et Boumraou sont impraticables. Quant au sport, particuli�rement le sport-roi, il a pratiquement cess� d�exister dans notre commune.� Il enregistre am�rement que la commune, � l�instar des localit�s de l�est de la wilaya, souffre de marginalisation et d�plore la l�thargie dans les domaines �conomique, social et culturel impos�e � cette r�gion. Pour argumenter son diagnostic, il avance notamment �la conduite de gaz de ville passe � quelques centaines de m�tres des habitations de la p�riph�rie de la ville et personne n�a demand� un programme de raccordement pourtant pris en charge par le budget de l�Etat�. M. Bellahdid conclut sa visite par la promesse de travailler avec les citoyens auxquels lui et ses colistiers promettent des comptes-rendus sur leurs activit�s futures tous les six mois en associant, bien entendu, la presse qui sera, selon lui, la bienvenue m�me avec des critiques.
Abachi L.

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