R�gions Ouest : SAIDA
Le jardin du 20-Ao�t � l�agonie


La d�gradation du jardin du 20-Ao�t situ� dans le quartier de la Marine ne date pas d�aujourd�hui. D�autres voix, pas celles des habitants du quartier, mais celles de beaucoup de Sa�dis, jaloux de leur ville, s��l�vent pour d�noncer le laisser-aller. Il suffit de faire un tour pour constater de visu l��tat d�abandon et de d�t�rioration dont fait l�objet ce jardin, lieu o� le d�funt A�ssaoui laissa sa vie en 1967. Ceci pour m�moire.

Situ� sur une assiette de 2 ha, ce jardin �tait le poumon de la ville de Sa�da. Mais les louanges n�ont pas de survie par des actes de consid�ration et au fil des temps, l��tat de d�labrement a atteint des proportions consid�rables qui frappent � l��il d�s l�entr�e de l�enceinte. En fin de soir�e, l�endroit se transforme en lieu de d�bauche malgr� les nombreuses plaintes des riverains. Depuis presque quatre ann�es, ce lieu de d�tente n�est plus fr�quent� par les familles en qu�te de qui�tude. Dans ce lieu malfam�, les agressions sont multiples. La consommation des boissons alcoolis�es bat le record et les escapades amoureuses en fin de soir�e, n�en parlons pas. Dans le temps avant que la malice paysanne ne l�emporte sur la ruse citadine on faisait du footing ou jouer aux boules. Il est intol�rable qu�un pareil monument qui porte de surcro�t une date historique soit d�laiss�. Nul n�a le droit de le laisser en d�perdition. Il y a donc extr�me urgence pour nos �lus � prendre conscience de ce ph�nom�ne de d�gradation pour r�habiliter ce jardin qui constitue plus qu�un espace vert, une �cole. Un autre fait m�rite d��tre signal� et que le citoyen souhaite, c�est que le nouveau jardin de la cit� Riadh am�nag� par le paysagiste Ch�rif Ameur soit baptis� au nom du d�funt ex-wali Hamid Chaouch d�c�d� des suites d�une crise cardiaque lors de la visite pr�sidentielle � Ouargla du temps o� il �tait wali � Sa�da, il a eu l�id�e d�implanter dans le quartier en question ce jardin. C�est le v�u de tout un chacun ici � Sa�da. Le �11 d�cembre� arrive. Alors aux autorit�s locales de lui rendre hommage. Mohamed Ben-Amine

O� est le crieur d�antan !
Dans notre religion, assister � un enterrement est une bonne action, mais il arrive souvent dans notre vie de tous les jours que des amis, des coll�gues ou des notables meurent et soient enterr�s dans l�anonymat. La communication est devenue difficile de nos jours, l�information ne circule pas. Pourtant, dans un pass� pas tr�s lointain, le tout-Sa�da �tait au courant d�un d�c�s gr�ce au crieur public. Un m�dia s�culaire � Ce dernier choisit l�endroit strat�gique et tr�s fr�quent� pour annoncer le d�c�s du d�funt. Aujourd�hui, la mani�re d�annoncer le d�c�s de quelqu�un est indiff�rente. Pourquoi nos APC ne moderniseraient-elles pas la communication en utilisant un v�hicule muni d�un m�gaphone ou d�un haut-parleur comme autrefois ? Et pourtant ce ne sont pas les v�hicules qui manquent aujourd�hui. Voil� une des lacunes que nos �lus devraient penser � combler, car chacun de nous aura besoin d��tre m�diatis� le jour de sa mort. N�est-ce pas Messieurs et l�, c�est le v�u de tout Sa�di qu�on interroge.
M. B. A.

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