R�gions Est : MILA/PROTECTION DU BASSIN VERSANT DE BENI-HAROUN
Reboisement et travaux sylvicoles r�habilit�s


Apr�s des ann�es d�errements, d��garement et de renoncement dans une indiff�rence caract�ris�e des uns et des autres et un laisser-faire outrageant parce que trop pr�judiciable et aux cons�quences incalculables sur un projet grandiose qui est en train de co�ter les yeux de la t�te au contribuable (plusieurs milliards de dollars) et des d�cennies d�attente, de sacrifice et d�espoir pour des millions de r�sidants les wilayas de Mila, Constantine, Jijel, Batna, Khenchela et Oum El-Bouaghi qui attendent avec impatience la mise en service du fameux barrage d�un milliard de m�tres cubes, en l�occurrence Beni- Haroun, ce fleuron de l�hydraulique alg�rienne, risque d��tre un camouflet comparativement au grand espoir qu�il a suscit�.
En effet, l�ex�cution du programme, relatif � la protection du bassin versant dudit barrage, d�marr�e au milieu des ann�es 1980, est un �chec total, il n�y a qu�� voir l�intense �rosion qui provoque des catastrophes dans la r�gion, les dizaines de millions de m�tres cubes de terre emport�es par les eaux et finissant dans le lac du barrage (d�j� largement envas�) pour s�en rendre compte. Qu�a-t-on fait de ce programme ? Et ce ne sont s�rement pas les fonds qui manquent ou qui posent probl�me, puisque des centaines de milliards, par diff�rents programmes : sectoriel, PSRE, TVP, HUMO, PPDR, ont �t� inject�s pour les r�sultats qu�on conna�t ! Soucieux de ressusciter la noble mission du secteur des for�ts qui passe forc�ment par la r�habilitation des grandes op�rations de reboisement et autres travaux sylvicoles, surtout dans une wilaya en proie � une d�gradation effr�n�e de la productivit� des terres, provoqu�e par une �rosion acc�l�r�e du sol. Autrement dit, que repr�sentent 30 000 ha de for�t et autres espaces bois�s par rapport � la superficie totale de la wilaya qui est de 340 684 ha, form�e d�un relief montagneux et tr�s accident�, vuln�rable et tr�s sensible car tr�s mal prot�g� et anarchiquement exploit� ? L�augmentation par cons�quent du taux de couverture bois�e qui ne d�passe gu�re les 9% actuellement devient une n�cessit� absolue, le doubler, au moins, est un imp�ratif irr�futable. Soucieux donc de rectifier le tir afin de sauver ce qui peut l��tre encore, en se fixant comme premi�re priorit� le ralentissement du ph�nom�ne de l��rosion pour la pr�servation du lac du barrage contre l�envasement, le nouveau conservateur des for�ts de Mila, en professionnel averti, sait que cela ne peut se faire qu�on combinant un programme important de reboisement aux autres actions de travaux de d�fense et de restauration des sols. Pour ce faire, M. Rabah Ouettar, puisque c�est de lui qu�il s�agit, promet de mettre le paquet dans ce genre d�op�rations, dans l�espoir de combler, un tant soit peu, le retard accumul�. Ainsi, 2 500 ha de reboisement, 1 300 ha de repeuplement et 600 ha de travaux sylvicoles pour un montant de plus de 31 milliards de centimes, sont programm�s pour la seule ann�e 2006. Idem pour le programme 2004 qui comporte 1 600 ha de reboisement, 1 000 ha de repeuplement et 450 ha de travaux sylvicoles. Pour r�ussir cet ambitieux projet, le conservateur des for�ts compte s�appuyer sur quelques entreprises de r�alisation qui ont fait leur preuves sur le terrain et poss�dant une exp�rience et un savoir-faire av�r�s pour lui, la r�cr�ation est termin�e et tout ce bazar doit cesser. Car l�av�nement vache � traire que repr�sentait. Pour certains la Conservation des for�ts est r�volu � jamais. �Utiliser � bon escient les deniers publics et veiller � la conformit� des r�alisations effectu�es� sont le leitmotiv de la nouvelle politique entreprise.
A. M�ha�moud

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