Depuis deux jours, un froid de loup s�vit dans la r�gion de Sa�da, la pluie a fait son apparition en attendant la neige pr�vue pour ce week-end d�apr�s les services de la m�t�o. Cependant la persistance du froid et l�absence de moyens n�cessaires sont � craindre.
Les premiers � subir les al�as du froid sont ces nombreuses familles qui habitent les bidonvilles qui en plus, affrontent la raret� du gaz butane, gasoil et autres... Par contre, les fellahs, devant l�abondance des pluies, s�en f�licitent tout en esp�rant l�apparition du beau temps pour achever l�op�ration labours-semailles. En ville, cela est per�u autrement par les citadins. Car � chaque fois qu�il pleut, les ruelles de plusieurs quartiers se transforment en de vastes mar�cages. Les passants ronchonnent lorsque certains automobilistes, peu scrupuleux, ne ralentissent pas au niveau des flaques d�eau qui �ornent� la chauss�e, ce qui provoque de puissants jets d�eau projet�s sur les trottoirs surprenant aussi les passants. Cette baisse sensible de la temp�rature ces derniers jours touche �galement quelques �tablissements scolaires, surtout dans les zones montagneuses et r�v�le comme toujours le manque d�empressement des responsables concern�s � r�gler le probl�me du froid qui dure depuis des ann�es au niveau de ces �tablissements scolaires en question o� des milliers d��l�ves souffrent des rigueurs de l�hiver. N�est-ce pas l� une des causes des m�diocres performances du syst�me �ducatif, car un �l�ve qui grelotte pendant toute la dur�e de la le�on est forc�ment non r�ceptif, sans compter que le rendement de l�enseignant lui-m�me peut baisser consid�rablement. Dans certaines �coles primaires comme celle de Bouzid-M�barek o� nous nous sommes rendus, qui n�a vu le jour pourtant qu�en septembre 2002, on a remarqu� que les �l�ves gardent leurs habits mouill�s durant le trajet les menant � l��cole. Plusieurs classes ne sont pas encore chauff�es. Quant aux anciennes �coles, faute d�entretien, le chauffage n�est pas fonctionnel, les gestionnaires des �coles, enferm�s dans leurs bureaux demeurent apparemment insensibles aux probl�mes de ces milliers d��l�ves. A m�diter...
Mohamed Ben Amine

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