Actualit�s : AROUCH
�Le d�ficit de repr�sentation demeure entier�


Les arouch ne s�avouent pas d�tr�n�s par la nouvelle repr�sentation populaire issue des �lections, la faible participation de l��lectorat aux �lections du 24 novembre d�montre � leurs yeux le d�ficit de repr�sentation institutionnelle et l�absence d�alternative. Ils soulignent, pour convaincre, l�immense �cart entre le d�ploiement de la classe politique, les ministres du gouvernement y compris, et la participation suppl�mentaire de 18 % enregistr�e par rapport au r�f�rendum du 29 septembre boycott� dans la r�gion.
Dans ce qui appara�t comme une analyse des r�sultats confortant leur position, ils se f�licitent, sous la forme d�un constat, de la dissipation de la notion de fief �lectoral et du fait qu�aucune force politique n�a pu �merger de ce scrutin avec une majorit� absolue. Bien plus, ils mettent en exergue les r�sultats acquis par les ind�pendants qui talonnent le FFS dans la wilaya de B�ja�a et devancent le PT dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Accentuant ce choix qui se veut � mi-distance du pouvoir et des partis politiques traditionnellement bien implant�s en Kabylie, la pr�sidence tournante en exercice souligne, en conclusion, le refus exprim� par la population � travers ce vote, de la normalisation par le sentiment, allusion faite aux partis, et par l�argent, visant par l� le pouvoir. Enfin et sans craindre de d�voiler leur choix � l�oppos� des forces de l�opposition d�mocratique, les arouch affirment qu�� travers ces �lections, la r�gion entame une nouvelle �re d�mocratique par l�impulsion du processus d�alternance au pouvoir local. Succ�dant au porte-parole de la pr�sidence tournante, Abrika rappelle la n�cessit� de revoir le code communal, notamment en mati�re d��lection du maire, souhaitant, dans l�imm�diat que les partis se hissent au niveau des pr�occupations des citoyens en r�alisant des alliances capables d�assumer la transition vers le mandat de 2007. Le mouvement n�est nullement affect� par ces �lections au contraire, il s�estime renforc� puisqu�elles r�pondent � une exigence du mouvement et viennent corriger une fausse �lection injustement valid�e. La pr�sence de nouveaux �lus ne diminue en rien le r�le du mouvement qui est n� au moment o� il y avait des APC et des �lus non contest�s et qui poursuivra son �uvre et son combat pour la mise en �uvre de la plate-forme d�El-Kseur. Abrika pr�conise des audits dans toutes les communes sans exception pour d�finir comment sont g�r�s les deniers publics. Interrog� sur l�avenir du mouvement apr�s ces �lections, le porte-parole de la CADC souligne le caract�re diff�rent des missions des APC, qui g�rent les probl�mes des localit�s, et du mouvement qui est national et supra-partisan, un mouvement de protestation et de proposition de la soci�t� civile ayant la plate-forme d�El- Kseur pour programme. Il ne s��teindra qu�au terme de la mise en �uvre de celle-ci ou du retrait de confiance de la population, a-t-il conclu.
B. T.

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