Le si�ge du minist�re des Finances a abrit� le s�minaire sur la relation formation-emploi auquel ont pris part plusieurs experts dans ce domaine. Les s�minaristes ont d�battu de plusieurs points dont l�approche marche, l�approche consensus et la probl�matique de l�ad�quation en Alg�rie. L�inexistence de dipl�m�s en comptabilit� pose �norm�ment probl�me.
Actuellement, pour postuler au grade d�expert, il faudrait �tre titulaire d�un certificat d�aptitude professionnelle en comptabilit� (CAP), un dipl�me qu�aucun organisme ne d�livre aujourd�hui. �A l��poque, le brevet professionnel en comptabilit� �tait d�livr� par le minist�re du Travail puis par celui de la Formation et l�Enseignement professionnels, mais aujourd�hui, ce dipl�me n�existe pas�, dira le docteur Lamiri, co-animateurs de ce s�minaire. En effet, le m�tier d�un expert comptable ou commissaire aux comptes est extr�mement important, puisque c�est � ces experts que revient la charge de toutes les entreprises. �Nous proposons pour la formation d�experts comptables une formation universelle de 18 mois qui permet de recentrer l�expert dans son profil qui est les finances. Puis organiser un stage de deux ans de formation qui sera sanctionn� par un m�moire dans un cadre universitaire�, dira le conf�rencier. Enfin, les organisateurs de ce s�minaire indiquent que la probl�matique de l�ad�quation en Alg�rie est de faire face � plusieurs d�fis en m�me temps. �M�me si le taux de croissance d�mographique s�est consid�rablement r�duit de 3,5% � moins de 2%, la demande d�mographique sera toujours consid�rable car l�effet s�en ressentira beaucoup plus tard lorsque la proportion des femmes au travail augmentera. Les pouvoirs publics sont conscients de la probl�matique. Elle est �voqu�e � chaque fois avec insistance. Une commission a �t� install�e. Elle a rendu ses conclusions. Mais nous ne voyons pas se mettre en place un sch�ma susceptible de modifier le fonctionnement des institutions de formation. Les d�fis sont multiples et complexes. Il serait int�ressant de se r�f�rer aux recherches et aux exp�riences d�autres pays afin d�entrevoir des pistes de solution. Nous ne pouvons qu��baucher une analyse dans ce domaine. Des recherches et des concertations plus approfondies conduiraient � affiner les politiques dans ce domaine�, soulignera-t-il.
M. D.

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