Actualit�s : APR�S SA MISE EN LIQUIDATION EN MARS 2005
�143 marins alg�riens de Caltram non encore indemnis�s�


Le Syndicat national des officiers de la marine marchande (Snommar) tire la sonnette d�alarme sur la situation de �d�ni de droit� dans laquelle se d�battent les 143 travailleurs de la Compagnie alg�ro-libyenne de transport maritime de marchandises (Caltram). Plus de huit mois apr�s la mise en liquidation de la compagnie, le personnel navigant alg�rien attend toujours une hypoth�tique indemnisation.
�Plus de quatre mois apr�s l�appel lanc� par le Snommar (juillet dernier, ndlr) rien n�est venu conforter les marins dans leur espoir de voir leur probl�me pris r�ellement en charge et, malgr� plusieurs promesses, la direction g�n�rale n�a toujours pas assum� ses responsabilit�s concernant la prise en charge de cette cat�gorie de travailleurs�, note le syndicat dans un communiqu� de presse parvenu hier � notre r�daction sign� par son pr�sident Sa�d Zermoun. Les 143 marins �p�res de famille� faisant partie du personnel navigant sont en attente de leur indemnisation suite � la liquidation de leur entreprise. Contrairement au personnel s�dentaire qui a �t� totalement indemnis�. Selon les termes du communiqu� de presse, la cause de leur �viction de la proc�dure d�indemnisation repose sur �le pr�texte fallacieux qu�ils �taient recrut�s sous contrat, ce qui leur n�ouvrait droit � aucune indemnit�. Or, ce motif, estime le Snommar, a �t� �battu en br�che par l�Inspection du travail qui, dans une correspondance adress�e aux liquidateurs de l�entreprise, sous la r�f�rence n�412/DM/2005 du 31/07/20015, leur a signifi� que les contrats de travail (CDD) sign�s jusque-l� par le personnel navigant ne r�pondaient pas aux crit�res �tablis par l�article 12 de la loi 90/11 mais � ceux fix�s par l�article 14 de la m�me loi qui stipule que �ces contrats sont consid�r�s comme des contrats � dur�e ind�termin�e (CDI)� et les marins avaient de facto droit � des indemnisations. Pour le Snommar, le blocage se situe au niveau de la partie libyenne qui �refuse d�admettre la l�gitimit� de la correspondance de l�Inspection du travail� donc de reconna�tre �les lois de la R�publique alg�rienne�. Les correspondances adress�es par le syndicat aux ministres des Transports, du Travail et celui des Finances sont rest�es lettre morte. Devant cet �tat de fait, le Snommar interpelle le chef du gouvernement pour qu�il se penche sur �la situation de ces marins alg�riens et leurs familles qui attendent un r�glement juste et �quitable qui consacrera leurs droits�.
Lotfi M�rad

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