Femmes maltrait�es au quotidien et subissant d�s lors les pires humiliations en milieu social comme dans leur propre cellule familiale o� elles sont pourtant cens�es jouer un r�le pr�pond�rant dans notamment l��ducation des g�n�rations � venir � Telle est cette autre tare que semble d�s lors tra�ner au pied, une soci�t� malade de ses contradictions.
A Mostaganem, une frange de femmes dont les destin�es souvent se croisent, n��chappent gu�re � la r�gle et c�est dans ce contexte tout particuli�rement, qu�une association est n�e depuis peu avec comme principal leitmotive, d�fendre ce qui est souvent con�u par nos m�les comme l�ind�fendable. Ainsi, l�association pour la protection de la femme, men�e par une non-moins dynamique pr�sidente Thouraya Bouloufa, s�active aujourd�hui � venir en aide � toutes les femmes en d�tresse qui, pour une raison ou une autre, se voient alors vou�es � la pire des d�ch�ances. Pour ce faire, il est projet� la cr�ation � moyen terme d�un foyer d�accueil pourvu des commodit�s n�cessaires � un tant soit peu de bien-�tre aux personnes accueillies sur place et ce, sans doute avec le pr�cieux concours de Madame la wali, entre autres. En attendant, l�association de Mme Thouraya qui compte des psychologues, avocates et juristes, s�attache � approcher puis rassembler femmes divorc�es, filles et adolescentes livr�es � elles-m�mes et m�res c�libataires dans l�optique de mieux les encadrer � travers des op�rations de sensibilisation, v�ritables campagnes d�explication et autres orientations. Selon Mme Bouloufa, le probl�me pos� est d�autant plus crucial dans la mesure o� bon nombre de cas concernent des femmes qui fuient leurs villes d�origine pour trouver � Mostaganem, plus de s�curit� et partant, d��ventuelles solutions � leurs probl�mes. Cela �tant, l�association par la voix de ses membres, se f�licite de l�abrogation de la loi inh�rente au droit au logement familial qui, selon leurs aveux, constitue d�j� un pas en avant quant � freiner le ph�nom�ne en cas de d�saccord parental. Il est clair enfin, que toutes les femmes d�sesp�r�es et au bord du gouffre, trouveront aupr�s de cette association bas�e � Mostaganem, toute l�aide morale n�cessaire � leur �quilibre. Pour peu que la soci�t� civile s�y mette et s�implique dans la voie d�une lutte et d�un combat o� il n�est en v�rit� gu�re ais� de tenir la route �
Sid Ahmed Hadjar

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