Actualit�s : �TAT DE SANT� DE ZERHOUNI
La rumeur force le gouvernement � r�agir


Le ministre d�l�gu� aux Collectivit�s locales, Daho Ould Kablia, a r�agi hier, � travers l�agence officielle APS, � propos de ce qu�il a qualifi� de �rumeurs ind�centes� relatives � l��tat de sant� de son ministre hi�rarchique, Nouredine-Yazid Zerhouni.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - �L��tat de sant� du ministre d�Etat est parfait � l�issue d�une lourde op�ration r�nale et M. Zerhouni poursuit l�habituel traitement d�accompagnement, prescrit en pareil cas par ses m�decins�, affirme donc Ould Kablia, le ministre d�l�gu� aux Collectivit�s locales et, par ailleurs, ministre de l�Int�rieur par int�rim durant cette longue absence de Zerhouni. L�homme fort du r�gime Bouteflika, en l�occurrence Zerhouni, n�assure plus ses fonctions depuis des semaines pour cause de maladie. Hospitalis� � l�h�pital Saint-Louis, � Paris, le ministre de l�Int�rieur a, en fait, subi une greffe r�nale, comme le confirme d�ailleurs Ould Kablia. Lequel responsable qui ajoutait, toujours dans son intervention �sus-cit�e� � l�APS, que �sa convalescence (de Zerhouni, ndlr) se d�roule dans les meilleures conditions, hors de l�h�pital qu�il a quitt� depuis plusieurs semaines d�j�, ce qui lui permet d�ailleurs de s�informer r�guli�rement des activit�s principales de son minist�re�. Lorsqu�on poursuit une convalescence �plusieurs semaines apr�s avoir quitt� l�h�pital� et que, par ailleurs, aucune voix officielle ne vient expliquer cette absence de l�un des plus hauts responsables du pays, l�indignation d�Ould Kablia perd toute cr�dibilit�. �Je suis indign�, a ajout� le ministre d�l�gu� aux Collectivit�s locales, par la propagation continue de rumeurs ind�centes et � tout le moins d�plac�es qui ne correspondent ni aux valeurs nationales de compassion, ni � la simple morale humaine de respect � l��gard d�un malade et de sa famille�. Un �malade� qui occupe toutefois une fonction si n�vralgique qu�il est raisonnable que l�opinion s�interroge sur sa longue absence. Le citoyen alg�rien a , ceci �tant, comme tous ses semblables de la plan�te, plus besoin d�une communication pr�cise, et en temps r�el, et en l�esp�ce sur l��tat de sant� de ses responsables que des d�mentis officiels enflamm�s � des rumeurs de rue du reste l�gitimes. L�hospitalisation � Paris de Abdelaziz Bouteflika depuis dix jours n�a pas, non plus, b�n�fici� d�un meilleur traitement en mati�re de communication. Et ce ne sont surtout pas les JT �br�jn�viens� de l�ENTV qui vont rassurer le citoyen�
K. A.

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