R�gions Centre : TIZI-OUZOU/CFPA DE DRAA-EL-MIZAN
Les travailleurs exigent une commission d�enqu�te minist�rielle


Apr�s avoir observ� une semaine de gr�ve qui leur a permis d�engranger quelques acquis, les travailleurs du CFPA de Dra�-El-Mizan sonnent de nouveau la charge, en exigeant une commission d�enqu�te minist�rielle. Un autre d�brayage n�est pas � �carter, menace leur syndicat.

Les jours passent et se ressemblent pour les travailleurs de l�un des plus beaux fleurons du secteur de la formation et de l�enseignement professionnel � l��chelle de la wilaya de Tizi-Ouzou. Depuis des mois, la lutte pour l�am�lioration des conditions d�exercice de leur fonction est devenue leur pain quotidien. C�est dans cet �tat d�esprit que la section syndicale, affili�e � l�UGTA, est de nouveau mont�e au cr�neau pour exiger une commission minist�rielle charg�e de faire la lumi�re sur deux questions qui pr�occupent les travailleurs. Il s�agit, en premier lieu, de situer les responsabilit�s dans l�affaire des quatre logements d�astreinte dont les travaux de r�alisation ont �t� entam�s en 1995 et achev�s � pr�s de 90 %, mais qui devront �tre d�molis sur recommandation des services du CTC. Selon des membres de la section syndicale, un enseignant de l��tablissement, invit� � prendre part � la r�alisation du projet dans le cadre de la formation-production, a refus� de le faire apr�s avoir constat� des anomalies dans le dosage du b�ton. Nos interlocuteurs, tout en signalant l�absence de documents relatifs � ces logements destin�s aux travailleurs, rappellent qu�un projet de m�me nature a �t� lanc� � Tigzirt mais contrairement � Dra�-El-Mizan, il a �t� men� � bon port jusqu�� sa r�ception d�finitive. En second lieu, les enseignants exigent des explications dans le cas d�un professeur de l�enseignement professionnel promu en qualit� d�adjoint technique et p�dagogique, contrairement � la r�glementation en vigueur. Pour rappel, les travailleurs du CFPA de Dra�-El-Mizan ont observ� en octobre dernier une semaine de gr�ve pour faire valoir une plateforme de revendications socio-professionnelles. Certains points ont �t� satisfaits : c�est le cas avec la r�gularisation des primes de rendement datant du 2e semestre de l�ann�e 2004, ainsi que du budget compl�mentaire garantissant le versement des salaires des mois de novembre et d�cembre 2005. D�autres probl�mes restent, par contre, pendants � l�instar de la r�gularisation administrative de certains travailleurs, a d�clar� M. Mahfouf, secr�taire g�n�ral de la section syndicale. A. A. Y.

Grogne au CEM de Idjer
La mutation d�office d�une adjointe de l��ducation vers le lyc�e de Tigzirt, a provoqu� le m�contentement du personnel du CEM d�Iguersaf�ne dans la commune d�Idjeur. Les travailleurs enseignants et non-enseignants ainsi que l�association des parents d��l�ves contestent ce qu�ils qualifient de d�cision arbitraire prise � l�encontre de l�une de leurs coll�gues qui occupe un poste organique, figurant toujours sur la carte scolaire de l��tablissement. La demoiselle, affect�e � Tigzirt en qualit� de ma�tresse d�internat, n�a fait que subir l�application des dispositions du nouveau d�cret ex�cutif portant mutation et nomination des personnels de l��ducation qui autorise les services de l�administration � proc�der � des mouvements d�office de personnel enseignant ou autres. Dans une p�tition adress�e au wali de Tizi-Ouzou ainsi qu�� la direction de l��ducation, les signataires exigent l�annulation de la d�cision tout en s��levant contre l�injustice et le d�sint�r�t dont souffre le coll�ge. Sinon, se demandent-ils, comment muter une adjointe d��ducation d�un �tablissement situ� � l�or�e de l�Akfadou � un poste dans un autre �tablissement sur la fa�ade maritime, � une centaine de kilom�tres ? Les contestataires, qui voient l� une �ni�me disparit� faite envers leur �cole, n�excluent pas d�engager des actions de protestation si leurs dol�ances ne sont pas satisfaites. En effet, ce n�est pas la premi�re fois qu�on rogne sur le personnel du CEM d�Iguersaf�ne puisque le magasinier et la secr�taire de direction, affect�s depuis longtemps vers d�autres �tablissement, n�ont toujours pas �t� remplac�s alors qu�un poste suppl�mentaire de PEF de fran�ais n�est � ce jour pas pourvu, obligeant les enseignants en poste � se partager le volume horaire avec 27 heures de cours par semaine chacun. A cela s�ajoute l�instabilit� de la direction de l��cole qui conna�t un mouvement permanent de directeurs chaque ann�e, voire en milieu d�ann�e scolaire. Une situation qui n�est pas sans cons�quences puisque le CEM a d�j� perdu sa qualit� de centre d�examen ainsi que celle de la prise en charge des �l�ves dans une r�gion montagneuse o� les conditions de vie et de scolarit� ne sont pas � leur avantage.
M. M.

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