Actualit�s : SOCI�T� ALG�RIENNE DE M�DECINE L�GALE
�La violence au quotidien� en d�bat


�Qu�on arr�te les arguties d�experts et de sp�cialistes et que l�on se consacre effectivement � la d�fense des droits des classes les plus faibles : les femmes et les enfants�� C�est par ce cri de c�ur du professeur Chitour, membre du r�seau Wassila, que seront cl�tur�es les sixi�mes journ�es judiciaires, sous le th�me �violence au quotidien�, organis�es jeudi dernier � l��cole sup�rieure de la magistrature par la Soci�t� alg�rienne de la m�decine l�gale (SAML).
Une journ�e au cours de laquelle m�decins l�gistes et magistrats se sont relay�s pour dire, en dix minutes, chacun en ce qui le concerne, son appr�ciation de la violence au quotidien. Bien qu�il y e�t des interventions tr�s int�ressantes au cours de ce s�minaire, concr�tement, il n�en est pas sorti grand-chose de l�avis de plusieurs participants. Certains ont estim� que la pr�paration de la journ�e a �t� �approximative� et que le th�me choisi aurait �t� mieux abord� si des sociologues avaient �t� invit�s � �voquer �la violence au quotidien�. N�anmoins, au cours de la discussion, plusieurs �recommandations� ont �t� propos�es par les conf�renciers et les intervenants, notamment en ce qui concerne la protection des enfants de la maltraitance et des violences sexuelles. Dans son expos�, le docteur Belhadj, du service de la m�decine l�gale du CHU de Sidi- Bel-Abbes, a relev� que le signalement de maltraitance n�est pas codifi� et que la loi sanitaire, dans ses textes d�application, ne pr�cise pas quelles attitudes le m�decin ou p�diatre doit adopter quand il traite et constate des cas de maltraitance. �Les praticiens doivent, par d�ontologie, d�noncer les cas de maltraitance quand ils ont en face des enfants en d�tresse physique ou psychiatrique suite � un mauvais traitement.� Cela permettra, selon lui, le d�clenchement d�une enqu�te sociale � m�me de prot�ger l�enfant. Le cas des m�decins �frileux� qui �omettent� de s�impliquer dans la protection des femmes et des enfants des violences familiales, sous pr�texte que la d�marche � suivre pour signaler les cas de violence n�est pas codifi�e, est pour plusieurs intervenants �une honte� pour la profession de m�decin. Pourtant, le tout n�est pas dans la l�gislation comme le soulignera fort remarquablement dans son intervention M. Chama, avocat et enseignant � l��cole sup�rieure de la magistrature. Apr�s une br�ve mais pr�cise pr�sentation de la l�gislation alg�rienne dans la lutte contre la violence, le conf�rencier, mine de rien, rappellera que les conventions internationales relatives aux droits de l�homme ratifi�es par notre pays l�ont �t� avec des r�serves. �Comme par hasard, des r�serves quand il s�agit des droits des femmes et des enfants.� Plusieurs probl�mes et contraintes li�s � l�expertise m�dicale, � la pratique judiciaire ont �t� �voqu�s lors de cette rencontre officiellement ouverte par la ministre d�l�gu� � la Famille et � la Condition f�minine qui, dans son discours, a soulign� la n�cessit� de traiter �le ph�nom�ne de la violence d'un double point de vue social et juridique�.
Sa�da Azzouz

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