Actualit�s : Le FFS justifie ses accointances avec l�alliance

Le premier secr�taire national du Front des forces socialistes et le secr�taire national charg� de la communication ont anim�, hier, au si�ge du parti � Alger, une conf�rence de presse pour �voquer les derni�res �lections partielles en Kabylie. Les conf�renciers tentaient manifestement de justifier l�alliance contract�e avec le FLN et, accessoirement, le RND et le MRN aux assembl�es en jeu, faute de majorit�.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - �Partisan d�une gestion participative et citoyenne des affaires locales, le Front des forces socialistes consid�re que les arrangements arithm�tiques indispensables pour la prise en charge des dol�ances citoyennes sont du ressort des instances locales du parti�. Tout est dans ce passage donc de la d�claration pr�liminaire lue par le num�ro deux du FFS. Une acrobatie discursive qui exprime toute la g�ne du parti de A�t Ahmed � assumer ses alliances avec les partis de l�alliance pr�sidentielle. Un autre paragraphe, venant tout de suite apr�s, compl�te cette image d�un parti qui refuse jusqu�� l�existence m�me d�autres partis d�mocratiques. A plus forte raison s�ils sont ancr�s en Kabylie. En allusion au RCD, la d�claration du FFS poursuit ce qui suit en effet : �Le FFS demeure attach� � ses choix politiques de refus de toute alliance ou connivences aux relents tribalistes, sectaires et d�magogiques, il continuera � �uvrer inlassablement au rassemblement des forces d�mocratiques autonomes pour une r�elle repr�sentation politique et sociale.� Le FFS, qui a soutenu la reconduction de Abdelaziz Bouteflika � la t�te du pays, et qui a, en 2002, �t� partie prenante du coup de force �lectoral impos� pour la Kabylie allant jusqu�� accepter de si�ger dans des assembl�es �lues parfois avec� deux voix, affirme, ce vendredi, qu�il est �dans l�offensive de construction du parti et de la d�mocratie�. C�est proclam� lors d�une conf�rence de presse d�o�, d�s le d�part, nos confr�res de l�ENTV �taient �amicalement� pri�s de quitter la salle. Ce, tandis que le restant de la presse nationale eut droit � un v�ritable cours sur le journalisme. �Par ailleurs, la couverture m�diatique de cet �v�nement a �t� bien en de�� des demandes d�information des citoyens, des enjeux sociopolitiques et des int�r�ts en pr�sence et en comp�tition. Pour les m�dias publics, les jeux �taient faits, malgr� la r�sistance solitaire et m�ritoire de certains journalistes. La presse priv�e, en d�pit de sa vari�t�, ne s�est int�ress�e qu�� deux �tapes : la dissolution et les r�sultats du scrutin. Les commentaires ont plus refl�t� les �quilibres r�dactionnels internes et les analyses institutionnelles amies (discours gouvernemental et discours partisan). La publication partielle et partiale des �crits des correspondants locaux t�moigne de la distance de ses derniers de leur hi�rarchie d�avec le lecteur-�lecteur (�).� Bref, personne en dehors du FFS n�est �autonome�. Pas m�me des journaux ferm�s ou menac�s de l��tre ou les journalistes jet�s en prison par ses nouveaux �alli�s arithm�tiques� !
K. A.

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