Actualit�s : ASSOCIATION DES PARENTS D'�L�VES DE LA WILAYA D'ALGER (UPEWA)
Les discriminations subies par les �l�ves d�nonc�es


L�Union des parents d��lev�s de la wilaya d�Alger (UPEWA) a tenu hier une conf�rence de presse en c�l�bration de la D�claration universelle des droits de l�homme.
F. Zohra B. - Alger (Le Soir) - Pour M. Saleh Amer Yahia, la comm�moration de la journ�e des droits de l�homme permet de revenir sur les contraintes et d�passements v�cus au quotidien par les �l�ves au sein des �tablissements scolaires. L�intervenant a ainsi pr�cis� que maints probl�mes pos�s par les parents d��l�ves et soumis � l�Inspection d�Alger et au minist�re de tutelle restent sans r�ponse. �Nous sommes ainsi discr�dit�s aupr�s des parents et avons l�impression de ne pas exister puisque nous posons des probl�mes graves qui ne sont pas pris en compte�, a d�clar� le pr�sident de l�UPEWA. L�intervenant a, �voquant les droits des �l�ves, cit� les cas des enfants battus au sein des �tablissements alors que les parents h�sitent souvent � en parler ou � porter plainte de peur des repr�sailles. M. Saleh Amer Yahia expliquera en outre que les enfants subissent �galement des violences verbales sans que cela fasse intervenir la direction de l��tablissement, l�inspection ou le minist�re de l�Education � qui ces d�passements ont �t� signal�s. �Les enseignants ne sont pratiquement jamais sanctionn�s et les plaintes des parents d��l�ves n�aboutissent pas. Le mineur n�est donc pas prot�g� et livr� � l�arbitraire. La responsabilit� incombe en premier lieu aux institutions �ducatives�, s�est indign� le pr�sident de l�association qui a cit� une autre forme de discrimination observ�e dans l��valuation des �l�ves et l�orientation tout en appelant �� faire cesser les pratiques qui s��tendent m�me, dira l�intervenant, � la corruption � travers la falsification des bulletins et l�orientation complaisante�. M. Saleh Amer Yahia pr�cisera n�anmoins que dans ce genre de situation l��l�ve est une victime et notera que l�association dispose de preuves concr�tes et demande � cet effet un assainissement de la part du minist�re de tutelle. Abordant � la fin de son intervention le droit � l��ducation, le pr�sident de l�UPEWA a d�clar� que l�obligation d�inscrire des enfants en �ge d��tre scolaris�s doit �tre syst�matique par les services concern�s.
F. Z. B.

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