R�gions Ouest : BR�VES DE BECHAR
Un bourreau � l�APC ?


�Il faut couper les t�tes de ceux qui alimentent la presse en informations�. Cette d�claration belliqueuse a �t� faite par un �lu de l�APC de B�char dans une r�union officielle. �Aussi il faut interdire aux correspondants l�acc�s � l�APC�, pr�cise encore cet int�griste qui semble confondre la salle de r�unions de la mairie avec le maquis.

Personne n�a r�agi � ces graves menaces parmi les �lus pr�sents ; bien au contraire, il a �t� malheureusement appuy� par ses pairs. �Il ne faut plus donner de l�importance aux journaux et travailler dor�navant uniquement avec la radio�, dira un autre. Pourquoi un tel acharnement ? Il faut dire que la presse a boulevers� l�ordre �tabli. Les int�r�ts de certains pr�bendiers sont menac�s et l�incurie a nettement recul� gr�ce � la presse. Une presse qu�on tente de museler par tous les moyens quitte � se m�tamorphoser en terroriste. Celui qui se propose � cette sinistre besogne est un �lu, ch�meur de son �tat et qui per�oit n�anmoins un salaire de 15 000 DA de cette commune. Ses propos dangereux ont �t� cautionn�s par le P/APC, sinon comment traduire son silence. La mauvaise gestion de cette APC est manifeste et n�est un secret pour personne. Le rapport �tabli en avril 2005 par une inspection d�p�ch�e par le d�partement de M. Zerhouni a conclu � une gestion chaotique. Une copie de ce rapport nous a �t� remise par un vice-pr�sident en pr�sence d�un officier des services de s�curit�. Les nouveaux textes relatifs � la gestion des communes tardent � venir. Pour l�instant les responsables administratifs, commis de l�Etat au sein de ces instances, ne disposent d�aucune pr�rogative. Ils ne peuvent m�me pas sanctionner un fonctionnaire pour faute grave, en raison des injonctions de certains �lus. Il y a p�ril en la demeure lorsque de telles menaces gravissimes sont prof�r�es en r�union officielle et de surcro�t par ceux qui pr�tendent repr�senter la population, sans que cela provoque la moindre r�action des institutions officielles. En tout �tat de cause, le minist�re de l�Int�rieur se doit d�intervenir pour rappeler � l�ordre et neutraliser ces �nergum�nes qui se croient au-dessus de la loi avant qu�ils ne passent � l�action.

Un agent communal sous les verrous
Un agent communal a �t� �crou� mercredi 7 d�cembre sur ordre de la justice. Ce jeune O P (agent d�assainissement) a �t� charg� par le P/APC de collecter les taxes publicitaires aupr�s des commer�ants de la ville. Pendant trois ann�es, il a falsifi� les re�us et les souches, d�apr�s des enqu�teurs. A noter enfin que le P/APC, pourtant inform� de l�affaire, n�a port� plainte qu�apr�s la publication de l�information par Le Soir d�Alg�rie le mois dernier.

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