Sports : Tous devant le petit �cran

Dans moins de 180 jours, le monde du football va vibrer au rythme du Mondial 2006. Les footballeurs des 32 nations caresseront les douces pelouses allemandes, o� se tiendra la 18�me foire mondiale du vrai football. Le Br�sil, quintuple champion, y sera l�invit� d�honneur d�une comp�tition alors que l�Uruguay, deux fois vainqueur du troph�e �Jules Rimet� sera le grand absent.
L�Allemagne y jouera devant son public, avantage qui lui a permis de s�imposer en 1974. La mannschaft s��tait d�j� illustr�e chez les voisins suisses 20 ans plus t�t et en Italie 16 ans plus tard. La Squadra Azzura (par trois fois), les Albicileste (2 fois), la Rose (1 fois) et les Tricolores (1 fois) ont aussi go�t� aux joies que procure un tel sacre plan�taire. Ce sont des nations de football qui b�n�ficient, forc�ment, d�une protection parfois exag�r�e de la part de la FIFA. L�Afrique n�a eu le privil�ge d��tre entendue et respect�e qu�au lendemain du double coup d��clat des h�ros de Gijon 1982, les Alg�riens, qui feront tomber la RFA de Hrubesh, Breitner et K.H. Rummenigge et ceux de Guadalajara 86�, les Lions de l�Atlas de Kha�ri, Bouderbala et Timoumi qui �taient les premiers africains � franchir le 1er tour en �cartant le Portugal de Chalana et consorts et ceux de Milan , les Lions indomptables de Fran�ois- Omam Biyick et Roger Milla (38 ans) qui d�fi�rent l�Argentine de Maradona et la Roumanie de Hagi avant de se faire sortir injustement �vincer en quart de finale par l�Angleterre de Paul Gaza Gascoigne. L�Afrique venait d�arracher d�finitivement le droit de participer avec cinq pays en phase finale d�un mondial. Depuis, le continent africain a stagn�, malgr� les quelques exploits enregistr�s, ceux notamment des Lions de la Teranga en 2002 qui pr�cipit�rent la sortie des Fran�ais, champions du monde en titre, ou encore les Super Eagles qui faillirent cr�er la sensation durant le Mondial des States en 1994 quand Okocha, Yekini et autre Tidjani Babangida ont domin� leur groupe form� de l�Argentine de Maradona, la Bulgarie de Stoijkov et le Paraguay de Jos� Luis Chilavert. En 2006, l�Afrique a choisi de nouveaux seigneurs, en plus de la Tunisie qui est � sa quatri�me exp�rience (apr�s 1978, 1998 et 2002). Le Togo, le Ghana, l�Angola et la C�te d�Ivoire d�fendront les chances africaines dans cette �preuve mondiale o� il n�y a plus de place au hasard et � l�approximation. C�est pour cela que l�Alg�rie a de nouveau rat� le train, et c�est aussi la raison pour laquelle les Diables rouges de Belgique sont all�s en enfer. Mais, pourquoi donc focaliser sur une s�lection pour laquelle les Alg�riens ont peu d�estime, ou tout simplement peu d�information ? La Belgique a connu ses heures de gloire avec Claessen, Ceulemans, autre Pfaff, et les Alg�riens se souviennent toujours de cette belle �pop�e racont�e par les Belges lors du Mondial mexicain en 1986 o� ils n�ont �chou� qu�en demi-finale face � l�ogre argentin. Les Alg�riens se souviendront aussi, et pour longtemps, des propos tenus par le s�lectionneur belge des Verts, Robert Waseige qui, lors de sa premi�re conf�rence de presse � Alger, leur a promis de suivre le Mondial 2006 derri�re leur petit �cran. Proph�tie consacr�e quelques mois plus tard, � Annaba, quand l�Alg�rie se laissait bouffer par les Panth�res noires du Gabon. Waseige, amateur du soleil alg�rien, pourrait d�s lors que la s�lection de son plat pays sera �galement absente au rendez-vous allemand venir suivre cette comp�tition derri�re un grand �cran qui sera install� dans l�une des places publiques d�Alger. L�entr�e est tout simplement gratuite�
M. B.

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