Corruptions : De la m�moire d�une �canaille (1)� colonis�e au v�cu d�une �racaille� immigr�e, Mesdames et Messieurs les colonialistes d�hier et r�visionnistes d�aujourd�hui, avez-vous oubli� (2) ?
Par Djema� Djoghlal


Mesdames et Messieurs, par votre refus d�abroger l�article 4 de la loi du 23 f�vrier 2005 reconnaissant le �r�le positif� d�un syst�me qu�aucune d�mocratie n�honorerait aujourd�hui, vous crachez sur nos v�cus, vous insultez nos m�moires et vous voilez, voire m�connaissez vos propres sources. Sources qui contredisent phrase apr�s phrase vos th�ses actuelles.

Vous oubliez que la complexit� des comportements humains forge la complexit� des soci�t�s donc du monde et de son Histoire. �Malgr� ces pr�c�dents f�cheux, les ultras fran�ais de la Restauration croient � la possibilit� d�une victoire sur Alger. Certes, cette victoire leur est indispensable pour r�soudre leurs probl�mes de gouvernement...[ 3]�. Doit-on en d�duire qu�aujourd�hui la situation politique et �conomique fran�aise ressemble � celle de la Restauration et qu�il vous faut un bouc �missaire afin que le peuple cherche ailleurs la justification � ses probl�mes quotidiens ? Pour les nostalgiques du fouet et du �burnous qui transpire�, ce bouc �missaire est dans le pass� colonial ou dans les ghettos, quelle horrible image simplifi�e. Vos d�senchantements concourent-ils � ne pas vous faire reconna�tre les dettes et les d�g�ts l�gu�s aux g�n�rations actuelles des descendants d�anciens colonis�s ? Est-ce un hasard si le rapport parlementaire, du 7 d�cembre 2005, de la d�put�e UMP Marie-Jo Zimmermann r�v�le �que les immigr�es discrimin�es, � plus d�un titre, et �tant les plus fragilis�es sont les Maghr�bines et les Africaines� ? Immigr�es auxquelles fut appliqu� le droit � l�indiff�rence et des codes religieux [4] archa�ques contre lesquels se battaient des d�mocrates dans les pays d�origine. Pourquoi vos r�alisations si positives durant les colonisations ne furent-elles pas mises en �uvre pour ces habitantes des cit�s-d�potoirs, qui y vivent depuis plus de 50 ans, pour certaines ? Face � nos h�ritages et � vos r�alit�s nous devons r�agir aux d�rives politiciennes et m�diatiques de certains nostalgiques d�un pass� peu glorieux pour tout humaniste. C�est pour cela que sans victimisation, sans injonction de g�nuflexion, sans mythification nous vous demandons de respecter les difficult�s de ceux qui ont, aujourd�hui, � se construire avec ces m�moires �corch�es une identit� actuelle. Selon vos valeurs chacun d�entre nous porte ses p�ch�s et sa croix, pourtant nous n�avons pas exig� de confessions collectives et publiques o� chaque Fran�ais prononcerait son mea culpa, juste un peu de dignit� par tous et pour tous. Nous regrettons que des man�uvres �lectoralistes vous �loignent des r�alit�s que nous avons subies et de l�enseignement de l�histoire tel que transmis par Marc Bloch, qui vous a appris que ne doivent compter que les faits. En travestissant ces faits historiques vous bafouez ce ma�tre et nos m�moires. Nous savons que les r�publicains s�ils furent et s�ils constituent une minorit� dans tous les partis et les mouvements � toutes les �poques, qu�ils restent pour nous le refuge contre la barbarie d�hier et le r�visionnisme d�aujourd�hui, nous mesurons �galement le nombre et le poids des r�visionnistes qui refusent que nos deux peuples travaillent pour l�int�r�t g�n�ral des deux rives de la M�diterran�e. Nous n�oublions pas que l��pop�e colonialiste eut ses bouchers : Bugeaud, Lepeltier, Massu, Bigeard, Le Pen, Aussaresses et tous leurs semblables. �Ce qu�il y a eu de cadavres dans ces d�combres de Za�tcha nul ne le sait. Bou Zian, son fils et le ch�rif Si Moussa, retrouv�s parmi les d�fenseurs, furent d�capit�s et leurs t�tes expos�es au camp afin que tous les Arabes sussent bien que les fauteurs de l�insurrection avaient pay� de leur vie leur incroyable pr�somption [5].� Nous ne les confondons pas avec les opposants, � ce syst�me odieux, tel Victor Hugo qui adressa une demande de gr�ce � Albert Gr�vy, gouverneur g�n�ral de l�Alg�rie, lors de l�insurrection qui se d�roula dans les Aur�s en mai 1879 [6] et qui fut r�prim�e dans le sang : �(�) Paris, le 27 juin 1880, (�) Le Conseil de guerre de Constantine vient de condamner � mort treize prisonniers de la derni�re r�volte dans les montagnes de l�Aur�s. Ces hommes �taient hier des combattants, ce sont aujourd�hui des vaincus. Il me para�t impossible que l�arr�t de mort soit ex�cut�(�)� Soixante-quinze ans plus tard, ce geste sera renouvel� par les h�ritiers des Lumi�res : Sartre, Simone de Beauvoir, le R�seau Janson et tous les anonymes qui s�engag�rent au nom de leurs id�aux humanistes; ainsi que des patriotes fran�ais telle Germaine Tillion qui ne voulait pas que l�arm�e fran�aise se conduise avec les R�sistants alg�riens comme les nazis qui l�avaient d�port�e et qui avaient gaz� sa maman, dans les camps de concentration. Nos m�moires ont enregistr� et conserv� la s�mantique du rejet, du d�nigrement et de la falsification, s�mantique contenant les formulations justifiant la conqu�te et s�enrichissant suivant le pouvoir et les interlocuteurs. Ainsi, la formule �pacification� de la guerre d�Ind�pendance alg�rienne avec sa loi du couvre-feu de 1955, pr�figure-t-elle la pacification des banlieues en 2005 et toutes les deux nous rem�morent son utilisation par le mar�chal de Saint Arnaud en 1845, le ciel de France change quelquefois de teint mais pas les discours et les comportements de ses colonialistes�
Avez-vous oubli� les vraies raisons de la conqu�te ?

Mesdames et Messieurs les r�visionnistes, pendant que vos tendances vous conduisent � la pens�e unique du reniement de l�Histoire, nos m�moires s�enrichissent ou s�infl�chissent au fil des g�n�rations. Ainsi, les raisons que vous �voquez pour justifier l�injustifiable sont vite d�menties par les faits et les archives auxquelles nous pouvons acc�der. Dans le cas de la conqu�te de l�Alg�rie, nous vous rappellerons les deux raisons principales, parmi d�autres, qui ont conduit vos anc�tres � attaquer et coloniser les n�tres. Raisons m�connues des Fran�ais puisque deux d�entre eux sur trois saluent le �r�le positif de la colonisation [7]�. Ces sond�s ignorent leur histoire, ils n�ont jamais lu ou entendu parler de l�accaparement, en 1830, du tr�sor des deys d�Alger qui permit des constructions et l�accumulation de patrimoines colossaux en France, faits historiques fond�s. Ils sauraient que le �coup de l��ventail de 1830� ne fut qu�une mise en sc�ne ressemblant �aux armes de destruction massive� de l�empire d�aujourd�hui. Car, d�s 1806, l�espion Boutin qui pr�parait l�exp�dition d�Alger [8] �crivit : �C�est sur cette partie de la c�te que doit se faire le d�barquement afin de ne pas �chouer comme les Espagnols en 1775.� D�s 1808, Napol�on, � plusieurs reprises, avait pens� � une exp�dition contre Alger. Premi�rement, les raisons internes : L�instabilit� politique, l�artisanat en faillite et la mis�re ouvri�re en progression conduisent le mar�chal de Bourmont � d�clarer : �Le sort du r�gime d�pend d�Alger� et � pronostiquer : � (�) bient�t le tr�sor acquis sur la R�gence ira enrichir le tr�sor fran�ais.� Ce tr�sor divisait les puissances de l��poque qui voulaient se l�approprier, chacune avait diligent� ses espions dans la R�gence. �L�Am�ricain Schaler l�avait �valu� � deux cent soixante et onze millions (valeur de l��poque); un m�moire pr�sent� au gouvernement fran�ais en l�an XI ne le portait qu�� cent� D�autres que M. Firino, et aussi � la premi�re vue, avaient port� cette valeur � 80 millions. Cette opinion, qui �tait celle de l�intendant en chef, se trouvait d�accord avec les assertions d�un juif, nomm� Durand, fort au courant des affaires de la R�gence; elle �tait en outre partag�e par le Consul d�Angleterre, consult� sur ce sujet par le g�n�ral en chef [9].� Ainsi les d�s de l�invasion sont jet�s et l�on lit la mise en sc�ne, la pr�paration et le pr�texte dans les pages 28 � 44 [10] de cette source fran�aise [11] : �Le roi d�Alger Busnach, Joseph, Mardoch�e, Salomon, Jacob et David Bacri s��taient octroy� le monopole des bl�s alg�riens, ils percevaient les int�r�ts de leurs cr�ances et ils savaient aussi utiliser au mieux pour leurs affaires l�industrie locale : la piraterie.� �Busnach et les Bacri avaient cach� le d�tail de leurs n�gociations avec la France pour le recouvrement de cette vieille cr�ance (�)� Le 17 d�cembre 1801 tout s�arrange, le dey Mustapha et le charg� d�affaires fran�ais Dubois- Thainville signent un trait�. Mais quelque temps plus tard, la cr�ance n��tant pas toujours r�gl�e, le dey s�en indigne et regrette que des fortifications soient �lev�es par les Fran�ais dans leur comptoir commercial de la Calle [12]. La suite nous a �t� pr�sent�e par l�image d�Epinal du �coup de l��ventail�, image qui abreuvera des millions d��coliers. Deuxi�mement, la course imp�rialiste entre la France et l�Angleterre. Le 18 avril 1808, Napol�on �crit de Bayonne � l�amiral Decr�s, ministre de la Guerre et des Colonies : �(�) un pied sur cette Afrique donnera � penser � l�Angleterre (�) Apr�s avoir �tudi� l�exp�dition d�Alger, �tudiez celle de Tunis (�) [13].� Si l�Angleterre avait vu d�un mauvais �il l�exp�dition d�Alger en 1830, il n�en fut pas de m�me des Etats-Unis d�Am�rique qui, par la voix de leur pr�sident, f�licit�rent la France �d�avoir mis la main sur les nids des corsaires barbaresques [14]�. La r�ponse de Charles X � l�ambassadeur anglais ne fut pas des plus diplomatiques. Qu�on en juge : � (�) Qu�il attaquerait, qu�il prendrait, qu�il le garderait s�il le jugeait convenable; qu�enfin il n�avait aucun compte � rendre � personne ! L�Angleterre r�pondit qu�elle n��tait point satisfaite de cette explication, le roi de France r�pondit qu�il n�en donnerait pas d�autre[15].�
Or vous soutenez :

- Que vous �tes venus nous civiliser, mais de quelle fa�on ? �Si pour un acte de brigandage [16] commis aux environs de Nantes, vous alliez br�ler 5 ou 6 villages, vous soul�veriez toute la population. Voil� pr�cis�ment ce que nous venons de faire dans la Mitidja [17]�, ce n�est pas la propagande FLN qui le raconte mais bien vos conqu�rants qui l�affirment !
- Votre r�le positif � travers notre scolarisation. Nos milieux sociaux et familiaux sont l� pour contredire vos affirmations et illustrer les statistiques officielles fran�aises : en 1962, 85% �d�indig�nes� m�les �taient analphab�tes pour 95% de femmes. Connaissez-vous le nombre de scolaris�es et de dipl�m�es en immigration et ceux dans les pays d�origine depuis l�Ind�pendance � ce jour ? En 2005, les services d�urgence des h�pitaux fran�ais ne tiennent que gr�ce aux m�decins form�s en Alg�rie, qui ont d� fuir les clones des Am�ricains et saoudiens.
- A celles et ceux qui nous disent : de 3 millions d�autochtones en 1830 vous �tes pass�s � 9 millions en 1962 soit 6 millions de plus en 132 ans. Or, en partant de ce constat, nous pouvons �valuer les progr�s accomplis par l�Alg�rie ind�pendante qui surpassent notablement ceux de la colonisation : de 9 millions d�Alg�riens en 1962, le chiffre avoisine les 40 millions en 2005, soit une progression de 31 millions d��tres en 40 ans [18] ! Combien d�entre nous furent sollicit�s pour la reconstruction de la France apr�s 1945, des milliers de jeunes bras qui partent, actuellement, en retraite avec des pensions vers�es sur la base ethnique ou qui composent le taux le plus �lev� de ch�meurs.
- �Nous avons fait verdir la Mitidja�, nous assurez-vous. Or, en 1830 l�un de vos �civilisateurs� d�couvre et relate : �Une heure apr�s l�arriv�e des Fran�ais, un march� assez abondamment pourvu de b�ufs, de moutons, d�orge, de paille, de l�gumes et de fruits, �tait d�j� �tabli dans leur camp aux environs de Blida [19].� D�o� venaient ces marchandises ? Pour un m�decin ou un instituteur combien de militaires furent d�barqu�s en Alg�rie, un simple regard sur les chiffres nous renseigne sur le syst�me qui nous fut impos� : en 1831 il y avait 18 000 militaires et en 1842 100 000 militaires, la suite connut une courbe montante. Les soudards et les aventuriers qui sont venus combattre et peupler notre pays n��taient pas de la plus haute et ancienne noblesse, les pouvoirs successifs de France se sont d�barrass�s de tous leurs encombrants en les exp�diant �dans les colonies�. Les r�cits transmis par nos anc�tres sont ceux de d�poss�d�s de leur terre ancestrale et nourrici�re, terre vol�e par la force pour nourrir tous les affam�s d�Europe. Le discours de Bugeaud au Parlement vous �claire sur ses motivations �positives�. �Chercher les colons partout, il en faut 150 000. Il faut les placer, s�informer � qui appartiennent les terres : il faut distribuer celles-ci en toute propri�t� [20].� Cette fin a justifi� tous les moyens, massacre des populations, vols des biens et viols des femmes. �Le 12 juillet, Mac Mahon surprit les Hanenchas et confia au colonel Mirbeck, du 3�me Chasseurs d�Afrique, le soin de commencer l�attaque dans une plaine favorable � l�action de la cavalerie. Le r�sultat ne se fit pas attendre. Plus de 400 Arabes rest�rent sur place. On enleva 16 000 moutons, 800 b�ufs et 200 chameaux [21].� La colonisation fran�aise a arabis� et islamis� les r�gions berb�rophones en moins de temps que ne le fit l�Empire ottoman en trois si�cles d�occupation. Elle initia le communautarisme et la division racialiste de Lamorici�re fut retenue � la Chambre des d�put�s. �Au point de vue administratif, il pr�conisait la division du pays en deux zones : une premi�re compos�e de colons fran�ais et d��trangers ayant droit de cit� sous la direction des pr�fets, la seconde compos�e de juifs et de musulmans sous la direction de chefs arabes [22].� Division renforc�e par le d�cret d�Adolphe Cr�mieux [23] du 24 octobre 1870 qui accorda, sans contrepartie, aux 30 000 juifs d�Alg�rie la pleine citoyennet� fran�aise, les indig�nes furent rel�gu�s au statut de sujets de seconde zone dans leur propre pays. Cette division ethnique demeure sur le territoire fran�ais, � ce jour, elle est condamn�e par certains penseurs qui ont oubli� ses initiateurs. Elle fut m�me pratiqu� au sein de l�arm�e fran�aise qui divisait les militaires en deux cat�gories ethniques et religieuses : les Europ�ens et les Musulmans [24] qui ne devaient pas f�ter le 14 Juillet car ce n�est pas �leur 14 Juillet�. Pourtant, le sang des �indig�nes� a arros� plusieurs r�gions fran�aises, chair � canons pr�sente sur tous les fronts, exemple cette liste du JO de l�Etat fran�ais du 7 novembre 1941 sur le 27�me Tirailleurs alg�riens [25]. Vous en souvenez-vous ? Qui ment ou a oubli� ?
En conclusion :
Nos m�moires nous interdisent les simplifications, nous savons que les socialistes fran�ais ont souvent �t� les ap�tres de la colonisation de 1905 � la d�claration de Mitterrand le 27 novembre 1954 � Batna : �Nos soldats sont des pacificateurs.� Aujourd�hui, ces pacificateurs se lib�rent du poids de leur conscience et �crivent leurs exploits. �Apr�s la torture, le supplici� est jet� dans le silo � grains dans le sol et on lui ajoute un bloc de pierre (�) (en 1959 ) les militaires rencontrent des indig�nes qui ne parlent pas fran�ais au douar d�El-Be�da o� 27 victimes civiles furent tu�es par les harkis (�) comme au soir d�une victoire les tirailleurs et les harkis chantent � pleine gorge (�) Les moutons �cras�s volontairement par les suppl�tifs sont mis dans le camion pour f�ter No�l [26].� C�est aussi Fran�ois Mitterrand qui obtint par un vote � l�Assembl�e nationale, en 1982, l�amnistie des crimes et l�obtention des droits aux putschistes anti-gaullistes et anti-r�publicains : Salan, Jouhaux, Zeller et Challe. Nous n�avons pas oubli�, non plus, que les d�put�s communistes ont vot� les �pouvoirs sp�ciaux� en 1956 alors que des militants, contre l�avis du parti, prirent le maquis alg�rien d�s le d�but de la guerre d�Ind�pendance. Le 17 octobre 1961 et d�autres souvenirs familiaux hantent nos m�moires depuis nos bidonvilles d�hier aux cit�s-d�potoirs [27] d�aujourd�hui, mais, c�est la majorit� de droite qui a reconnu qu�il y a bien eu une �guerre d�Alg�rie� en 1999 � l�Assembl�e nationale. En 2005, de cette majorit� jaillissent les mots �colonisation positive� et �racaille� � l�heure o� nous r�vons d�un avenir meilleur gr�ce � la signature d�un trait� d�amiti� entre deux peuples qui peuvent �changer et se compl�ter, des r�seaux en retard d�une bataille et d�une �poque parasitent nos rapports.
D. D.

 

[1] [1] Johnny Rives, �C'�tait �a ma guerre��
r�cit, Ed Audibert, octobre 2005, p. 115.
[1] �Des ann�es 1970 aux ann�es 1990, quels
sont les facteurs de la claustration des immigr�es
alg�riennes dans les quartiers en France ?�, DEA,
Djema� Djoghlal, 1998/1999, Universit� Paris8/
Universit� de Jussieu.
[1] �Journal de la Prise d'Alger� par le capitaine de
fr�gate Matterer en 1830, pr�sent� et comment� par
Pierre Julien, commissaire g�n�ral de la Marine, Ed
de Paris, 1960.
[2] Le sous-d�veloppement en Alg�rie, Secr�tariat
social d�Alger, 1959, soit 129 ans apr�s l�invasion ! !
[3] �L'effervescent mar�chal de Saint Arnaud�,
Jacques Dinfreville, Ed du Scorpion, 1960 P. 23.
[4]�Des ann�es 1970 aux ann�es 1990, quels
sont les facteurs de la claustration des immigr�es
alg�riennes dans les quartiers en France ?", DEA,
Djema� Djoghlal, 1998/1999, Universit�
Paris8/Jussieu
[5] �L'Arm�e d'Afrique depuis la conqu�te d'Alger�,
par le Dr F Quesnoy, 1936, Ed Jouvet et Cie. P.290.
[6] Nous avons re�u en h�ritage les nombreuses
insurrections dont celle de 1954 est le dernier maillon.
[7] R�sultats du sondage publi� dans Le Figaro du
2/12/2005.
[8] �Journal de la Prise d'Alger� par le capitaine de
fr�gate Matterer en 1830, pr�sent� et comment� par
Pierre Julien, commissaire g�n�ral de la Marine, Ed
de Paris, 1960, p.18.
[9] �M�moires d'un officier d'�tat-major�, Auguste-
Th�odore-Hilaire Barchou de Penho�n, Ed
Charpentier, 1835, r��dit� par Slatkine, Gen�ve 1977.
[10] �Alger fut � lui, le mar�chal de Bourmont�,
Pierre Serval, Calman-Levy, 1965.
[11] Parmi des centaines d�autres qui relatent et
confirment ces faits historiques.
[12] Pr�s d'Annaba, install� au XVIe. et fortifi� au
XVIIIe.
[13] �Napol�on et l'Islam�, g�n�ral Spillmann,
Librairie Acad�mique Perrin, 1969, p. 309.
[14] �L'effervescent mar�chal de Saint Arnaud�,
Jacques Dinfreville, Ed du Scorpion, 1960, p. 163.
[15] �Journal de la Prise d'Alger� par le capitaine
de fr�gate Matterer en 1830, pr�sent� et comment�
par Pierre Julien, commissaire g�n�ral de la Marine,
Ed de Paris, 1960, p. 47.
[16] Le brigandage cit� est de la l�gitime d�fense
de la part des autochtones.
[17] Lettre de Lamorici�re au gouverneur g�n�ral
comte d�Erlon en 1834, P. 62 Idem.
[18] La lutte des Alg�riens contre la faim, journ�es
d��tudes des secr�tariats sociaux d�Alg�rie, 27 au 30
mai 1954, Ed du Secr�tariat social d�Alger.
[19] �M�moires d'un officier d'�tat-major�,
Auguste-Th�odore-Hilaire Barchou de Penho�n, Ed
Charpentier, 1835, r��dit� par Slatkine, Gen�ve 1977.
[20]� p. 51 1837 discours de Bugeaud au
Parlement Paul Rimbault, �Alger 1830-1930, les
grandes figures du centenaire�, Ed Larose, Paris,
1929.
[21] �L'Arm�e d'Afrique depuis la conqu�te
d'Alger�; par le Dr F Quesnoy, 1936, Ed Jouvet et Cie.
P. 308.
[22] P 65 Idem.
[23] Ministre de la guerre et pr�sident de l�Alliance
isra�lite universelle.
[24] Johnny Rives, �C��tait �a ma guerre��� r�cit,
Ed Audibert, octobre 2005, p. 115.
[25] �Le 27�me R�giment de Tirailleurs alg�riens
dans le Valois durant l'hiver 1939/1941�, Roger
Donnart, Ed Club du Moulin de Puiseux.
[26] [26] Johnny Rives, �C��tait �a ma guerre��
r�cit, Ed Audibert, octobre 2005, p. 115.
[27] �Des ann�es 1970 aux ann�es 1990, quels
sont les facteurs de la claustration des immigr�es
alg�riennes dans les quartiers en France ?�, DEA,
Djema� Djoghlal, 1998/1999, Universit� Paris8/
Universit� de Jussieu.

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