Actualit�s : Les 17 jours d�hospitalisation de Bouteflika

-Samedi 26 novembre 2005 : la pr�sidence de la R�publique a rendu public le communiqu� suivant : �Suite � des troubles au niveau de l�appareil digestif, Son Excellence, M Abdelaziz Bouteflika, pr�sident de la R�publique, a subi ce samedi un contr�le m�dical au niveau de l�h�pital de A�n Na�dja � Alger. Sur indication des m�decins qui l�ont examin�, le chef de l��tat s�est d�plac� ce jour � Paris pour subir un bilan m�dical plus approfondi.
Les m�decins de l�h�pital de A�n Na�dja qui ont examin� le chef de l��tat indiquent que la situation clinique du pr�sident de la R�publique n�est pas source d�inqui�tude.�
- Lundi 28 novembre 2005 : premi�re r�action officielle des autorit�s fran�aises. Ainsi, Jacques Chirac qui participait au sommet euro-m�diterran�en de Lisbonne d�clarait, lors d�un point de presse :�Ce que je peux dire c�est que j�ai le sentiment � c�est un sentiment personnel � que les choses se passent bien au Val-de-Gr�ce et je fais au pr�sident Bouteflika tous mes v�ux de prompt r�tablissement.� De son c�t�, le porte-parole du minist�re fran�ais de la D�fense, M Jean-Fran�ois Bureau, d�clarait le m�me jour � l�AFP que �le pr�sident alg�rien, Abdelaziz Bouteflika, hospitalis� � Paris � l�h�pital du Val-de-Gr�ce, continue � subir des examens dans le cadre du bilan approfondi annonc� par les autorit�s alg�riennes. Aucune date de sortie n�est connue pour le moment�.
- Mardi 29 novembre 2005 : le Conseil de gouvernement, r�unit le jour m�me, aborde le sujet dans son communiqu�. On y lit : �A l�ouverture de la s�ance, le chef du gouvernement a inform� les membres du gouvernement que l��tat de sant� de Son Excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, pr�sident de la R�publique, est en constante am�lioration et ne pr�sente aucun motif d�inqui�tude ; le retour du chef de l��tat � Alger �tant une question de jours. L�ensemble du gouvernement a exprim� ses v�ux les plus ardents de prompt r�tablissement du chef de l��tat et indiqu� qu�il demeure mobilis� pour la bonne marche des affaires du pays, sous l�autorit� de Son Excellence le pr�sident Abdelaziz Bouteflika.�
- Jeudi 1er d�cembre 2005 : le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, d�clare � l�APS que �selon les informations recueillies ce jeudi aupr�s des m�decins alg�riens qui se trouvent � Paris avec le chef de l��tat, l��tat de sant� de Monsieur le Pr�sident de la R�publique s�est encore davantage am�lior� et que, en attendant la diffusion d�un bulletin m�dical par nos m�decins qui ont accompagn� le chef de l��tat, il n�y a d�finitivement aucune inqui�tude � nourrir au sujet de l��tat de sant� de Son Excellence le pr�sident Abdelaziz Bouteflika�.
- Lundi 3 d�cembre 2005 : Ahmed Ouyahia revient � la charge. Dans une d�claration faite aux trois cha�nes de la radio nationale, le chef du gouvernement d�clarait que Abdelaziz Bouteflika �est actuellement en train de passer quelques jours de convalescence tout � fait normale. Je peux confirmer ce que j�ai d�j� dit jeudi dernier, c'est-�-dire que l��tat de sant� de Son Excellence le pr�sident de la R�publique est en am�lioration constante et que sa sant� est loin d��tre source d�une quelconque inqui�tude et, enfin, qu�apr�s avoir subi le probl�me m�dical li� � des troubles gastriques, le chef de l��tat est en train de passer quelques jours de convalescence tout � fait normale. Je saisis cette occasion pour tranquilliser l�opinion nationale en affirmant le plus solennellement que les pouvoirs publics n�ont aucune raison de cacher quoi que ce soit sur la sant� du pr�sident de la R�publique et, gr�ce � Dieu, le pr�sident va bien. Je ne peux �galement que saisir cette occasion pour, au nom du pr�sident de la R�publique, au nom du gouvernement et en mon nom propre, adresser nos plus sinc�res remerciements � tous nos compatriotes pour l�affection et le suivi manifest�s lors de ces derni�res journ�es suite au transfert m�dical de Monsieur le Pr�sident de la R�publique en France � la suite d�un probl�me mineur qui, gr�ce � Dieu, ne pose aucune source d�inqui�tude�.
-Lundi 5 d�cembre 2005 : la pr�sidence de la R�publique rend public le premier (et dernier) bulletin m�dical de Abdelaziz bouteflika, sign� par le professeur Messaoud Zitouni, ancien ministre et �minent chirurgien ayant d�j� eu � exercer comme chef de service � l�h�pital militaire de A�n-Na�dja ainsi qu�� la clinique de police des Orangers. On y lit : �Monsieur Abdelaziz Bouteflika, pr�sident de la R�publique, s�est pr�sent� � l�h�pital de A�n-Na�dja d�Alger, le samedi 26 novembre, souffrant d�un syndrome h�morragique d� � des troubles gastriques. Apr�s examen et les premiers soins prodigu�s, les m�decins ont recommand� son d�placement � l��tranger pour des examens plus approfondis. Le chef de l��tat s�est rendu le jour m�me en France o� il a �t� admis � l�h�pital du Val-de-Gr�ce � Paris. Les examens effectu�s dans cet �tablissement hospitalier ont r�v�l� un ulc�re h�morragique au niveau de l�estomac. Une th�rapeutique chirurgicale a �t� alors prescrite et pratiqu�e . Cet acte chirurgical a �t� r�alis� dans d�excellentes conditions m�dicales tout comme la phase postop�ratoire qui s�est d�roul�e de mani�re tout � fait satisfaisante. Le suivi m�dical du chef de l��tat a, depuis lors, confirm� que son �tat de sant� ne pr�sente aucun motif d�inqui�tude. Les m�decins ont prescrit une convalescence stricte et rigoureuse pour conforter la th�rapeutique appliqu�e � Monsieur le Pr�sident de la R�publique.�
- Mardi 6 d�cembre 2005 : Ahmed Ouyahia, interrog� par des journalistes � Alger en marge du Congr�s de la route, dont il pr�sidait l�ouverture, affirmera que �le retour en Alg�rie du pr�sident Bouteflika, hospitalis� � Paris depuis le 26 novembre, est seulement une question de temps et la d�cision revient aux m�decins. Le bulletin officiel de sant� publi� lundi a confirm� les indications que nous avons donn�es auparavant�.
- Mercredi 7 novembre 2005 : l�agence fran�aise AFP fait parler un chirurgien fran�ais requ�rant l�anonymat qui constate qu�il s�agit l� �d�une longue hospitalisation�. Se basant sur le bulletin m�dical officiel, ce chirurgien rel�ve que �les cas les plus s�rieux sont souvent r�v�lateurs d�une pathologie plus grave, d�un cancer�. L�AFP cite �galement dans la m^m�me d�p�che un article de Lib�ration paru la veille, qui parle �d�un �tat tr�s pr�occupant� s�agissant de la sant� de Bouteflika. La m�me d�p�che n�a pas manqu� de citer, par ailleurs, la porte-parole du minist�re de la D�fense fran�ais qui affirmera que �les informations m�dicales sont donn�es aux autorit�s alg�riennes�.
- Dimanche 11 d�cembre 2005 : le ministre fran�ais des Affaires �trang�res, Philippe Douste-Blazy, soutiendra, sur la cha�ne d�information continue LCI, que �le secret m�dical emp�che de dire comment va le pr�sident Bouteflika�. Quant � savoir si une date �tait fix�e pour sa sortie de l�h�pital, le diplomate fran�ais r�pondra �qu��videmment, ces nouvelles sont donn�es � sa famille et ses proches�.
- Lundi 12 d�cembre 2005 : Mich�le Alliot- Marie, ministre de la D�fense du gouvernement fran�ais, d�clarait, � Alger, en marge de la r�union des ministres de la D�fense des �5 + 5�, qu��en France, il existe une r�gle juridique qui est celle du secret m�dical, il est logique de la respecter�.
R. N.

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