R�gions Centre : Le cri de d�tresse des handicap�s

L�association des personnes handicap�es monte encore une fois au cr�neau. Ses membres s��l�vent contre le peu d�int�r�t affich� � leur �gard par les pouvoirs publics et tirent la sonnette d�alarme sur la situation pr�caire de ses 1 200 adh�rents recens�s � travers la da�ra. Les subventions, trop d�risoires, l�allocation d�aide et l�insertion en milieu professionnel constituent les points d�orgue.
Les handicap�s se sentent exclus, oubli�s du champ professionnel, les promesses d�insertion sociale et professionnelle ne voyant gu�re le jour. Djamila Abad, pr�sidente de l�association, ironise sur les mesures d�accompagnement et d�assistance pompeusement pr�ch�es � chaque fois par les pouvoirs publics qui se rappellent qu�� l�occasion de la c�l�bration de la Journ�e des personnes handicap�es. Elle d�nonce le peu d�int�r�t accord� � leur �gard pour une meilleure int�gration professionnelle et une couverture financi�re d�cente. �Nos handicap�s vivent dans des situations pr�caires, 2 500 DA par mois sonne comme du m�pris�, avoue d�pit�e la pr�sidente qui cite le cas de son association notamment, pour financer la garde des enfants, l�acquisition de fauteuils roulants et bien d�autres prestations qui sont renvoy�es aux calendes grecques. Fi�re d�arborer les produits artisanaux r�alis�s par les adh�rents r�partis � travers quatre communes, Larba� Nath-Irathen, A�t- Aggouacha, Irdjen et A�t-Oumalou, l�association d�nonce l�exclusion dont ils font l�objet � travers les aides � la cr�ation des petites entreprises dans les m�tiers de l�artisanat et brocarde l�ostracisme des pouvoirs publics devant l�inexistence d�auto-�coles sp�cialis�es.
J. L. H.

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