R�gions Centre : TIZI-OUZOU/CLINIQUE SBIHI
Les gr�vistes entendus par le juge


Les m�decins de la clinique de chirurgie obst�trique Sbihi, en gr�ve depuis une semaine afin de faire valoir des revendications jug�es l�gitimes par le Syndicat national des praticiens de la sant� publique, ont �t� entendus dans la journ�e de mercredi par le juge des r�f�r�s sur plainte de la direction arguant d�un vide de proc�dure dans le pr�avis de gr�ve. Invoquant, entre autres, le non-respect du service minimum, le requ�rant a demand� 3 millions par jour de dommages et int�r�ts � chacun des 19 m�decins en gr�ve.
Au terme de leur audition et ayant prouv� le contraire des affirmations de la direction en mati�re de service minimum, le juge des r�f�r�s a ordonn� la reprise du travail d�boutant le plaignant de ses demandes de dommages et int�r�ts. En faisant appel � la justice, la direction saborde d�lib�r�ment toute possibilit� de m�diation et de compromis dans le cadre d�un dialogue constructif visant le d�nouement rapide du diff�rend. Les gr�vistes avaient pourtant affich� leur disponibilit� et leur bonne volont� � l�occasion de leur rencontre avec le DSP le lendemain du d�clenchement de la gr�ve et au cours de la r�union qu�il a organis�e le jour suivant, avec la direction sans r�sultat palpable selon les int�ress�s. Les gr�vistes, qui se d�fendraient de personnaliser le probl�me ou de le radicaliser, r�it�rant � chaque occasion leur volont� de parvenir � un accord autour d�un minimum acceptable, sont plac�s ainsi devant une nouvelle tournure du conflit, une situation qu�ils n�ont jamais envisag�e. Plus qu�un refus de dialogue, il s�agit d�un d�fi, voire une provocation � l�aggravation du conflit, estiment les m�decins rencontr�s tout � fait par hasard ce week-end. La question se pose sur l�attitude qu�adopteront les gr�vistes en ce d�but de semaine face � l�humiliation qu�ils ont subie au m�pris de la l�gitimit� de leurs revendications. Le Syndicat national des praticiens de la sant� publique a d�ailleurs apport� son soutien � leurs revendications l�gitimes ajoutant que les conditions de travail d�nonc�es dans la plateforme et les retards de paiement des primes concernant l�ensemble des structures du secteur sanitaire de Tizi-Ouzou.
B. T.

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