Les �leveurs ont tout int�r�t � s�organiser en fili�res. C�est en substance ce qu�a d�clar� le ministre charg� du D�veloppement rural, Rachid Bena�ssa, hier, au Forum du quotidien El Moudjahid. Conjoncture oblige, l�A�d el-Fitr intervenant dans deux semaines, le d�bat autour du prix du mouton est remis sur le tapis, comme chaque ann�e.
Ceci, sans trouver une solution au dilemme : �quilibrer entre le revenu moyen des Alg�riens et s�offrir l�ovin. �Il faut que les maquignons s�organisent et aillent vers l�interprofessionnel pour pouvoir ma�triser les co�ts, le march� et, enfin, le prix�, a soulign� le ministre d�l�gu� qui rappelle que �les Alg�riens ont chang� de mode de consommation et (que) les �leveurs doivent s�y habituer� ; en fait, c�est la r�gle de l�offre et la demande tout simplement. M. Bena�ssa citera comme exemple ce qui s�est pass� l�ann�e derni�re durant la f�te de l�A�d el- Kebir. Des �leveurs n�ont, en effet, pas pu vendre leur b�tail faute d�acheteurs ayant constat� la chert� du produit. �C�est un exemple �difiant qu�il faut prendre en consid�ration�, a-t-il not�. Pour l�heure, ce secteur est compl�tement archa�que et ne r�pond � aucune logique commerciale car chacun s�improvise �leveur. Concernant le prix du mouton �oscillant entre 15 000DA et 30 000DA�, Rachid Bena�ssa le consid�re comme �tant un barom�tre �normal�. Il explique qu�en achetant un mouton de 17 000 DA contenant pr�s de 25 kg de viande, l�ad�quation est exacte. �Le prix du kilo de viande est � 650 DA , en le multipliant par 25 et en ajoutant les abats et autres, nous atteignons les 17 000 DA�, a-t-il expliqu�.
Meriem Ouyahia

Nombre de lectures :

Format imprimable