Le groupe Sonelgaz mettra un terme, en 2007, au recours � la sous-traitance priv�e en mati�re de relev� de compteurs d��lectricit� et de gaz. Un arr�t de la sous-traitance priv�e motiv�, selon le Pdg du groupe, Noureddine Bouterfa, s�exprimant hier en marge de la signature des statuts de cinq nouvelles filiales, par les nombreuses plaintes faites aupr�s de cette entreprise par des usagers l�s�s par de fortes surfacturations ou des indications erron�es des index.
Sans toutefois avancer d�estimation � propos de cette surfacturation, le Pdg de Sonelgaz a indiqu� que son groupe a programm� la formation et recrutement de deux mille agents pour effectuer cette prestation. Ce faisant, Sonelgaz pr�voit, selon son premier responsable, une croissance de son effectif de l�ordre de 12 000 personnes dont neuf mille dans le domaine de la distribution sur les trois prochaines ann�es. Sur un autre plan, le Pdg de Sonelgaz a, sans �tre affirmatif, justifi� la demande d�augmentation de 10 � 15% des tarifs, faite r�cemment aupr�s de la Commission de r�gulation de l��lectricit� et du gaz (Creg), par la n�cessit� de satisfaire les co�ts de revient pour Sonelgaz qui pr�voit en 2006 un plan d�investissement de 130 milliards de dinars exc�dant son chiffre d�affaires actuel. Toutefois, une autre alternative existe, selon Noureddine Bouterfa, celle d�une caisse de compensation que la loi pr�voit. En fait, les pouvoirs publics peuvent, selon lui, subventionner certaines cat�gories de consommateurs ou revoir les tranches de distribution, d�autant, selon Noureddine Bouterfa, que 20% des clients consomment 80% de l��lectricit� basse tension et que 80% des autres clients utilisent les 20% restants. A propos d�une �ventuelle ouverture de capital de son entreprise, Noureddine Bouterfa a pr�cis� que cette option n�incombe pas � son entreprise mais au gouvernement qui doit d�cider � ce sujet. N�anmoins, il ne voit pas d�utilit� � cette ouverture de capital si elle doit r�pondre � certains besoins manag�riaux, techniques ou financiers, pr�cis pour Sonelgaz. Le Pdg de Sonelgaz intervenait en marge de la c�r�monie de signature des statuts de cinq nouvelles filiales du groupe dans le cadre du parach�vement du processus de r�organisation et de restructuration globale de cette entreprise qui concerne la filialisation du m�tier de la distribution de l��nergie et de l�Op�rateur syst�me. En effet, Noureddine Bouterfa a sign� les statuts transformant, d�s le 1er janvier 2006, quatre directions g�n�rales de distribution en quatre filiales �parfaitement autonomes� et recapitalis�es, car �fragiles financi�rement actuellement�. Ces filiales sont Sonelgaz Distribution Alger, Sonelgaz Distribution Centre (bas�e � Blida), Sonelgaz Distribution Est (bas�e � Constantine) et Sonelgaz Distribution Ouest (bas�e � Oran). L�Op�rateur syst�me a �t� �galement �rig� en filiale autonome charg�e de la gestion du syst�me de production et de transport, outre de la coordination du syst�me de production et de transport d��lectricit�. Cela, en vue d�assurer l��quilibre permanent entre la production et la consommation d��lectricit�, la s�curit� du r�seau et enfin la fiabilit� et l�efficacit� de l�alimentation. Une filialisation de la distribution op�r�e selon la technique de l�apport partiel d�actif plac� sous le r�gime de la scission, Sonelgaz apportant � la nouvelle soci�t� une partie de ses �l�ments d�actifs (et �ventuellement m�me passifs), et recevant, en r�mun�ration de ses apports, des titres ou action qu�elle d�tiendra sur chaque soci�t� b�n�ficiaire. Un mode de transfert d�actifs aux nouvelles entreprises autonomes qui n�entra�ne ni dissolution ni liquidation de la soci�t� apporteuse, en l�occurrence la Sonelgaz. Toutefois, les quatre filiales, l�op�rateur syst�me �tant d�tenu � 100% par Sonelgaz, peuvent � terme voir leur capital social ouvert partiellement, leurs statuts sign�s hier �tant �volutifs en cas de pluralit� d�actionnaires. De fait, l�objectif de cette filialisation r�pond, selon Noureddine Bouterfa, � la volont� de rapprocher le syst�me de distribution de l��lectricit� et du gaz des consommateurs et d�am�liorer la qualit� de service. Soit, indique Noureddine Bouterfa, �en se rapprochant plus du client, en satisfaisant aux imp�ratifs de service public et en �tant plus performants�.
Ch�rif Bennaceur

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