R�gions Ouest : ORAN
Le phare de Cap Falcon, un fil d'Ariane dans l'obscurit� de la nuit


Guider les embarcations prises dans la houle des flots en col�re qui se cassent avec fracas contre les rochers escarp�s de la c�te oranaise. Balayer d'un faisceau lumineux l'horizon sombre o� se m�lent le friselis des vagues au reflet des �toiles filantes qui d�chirent la nuit. Les phares de l'Oranie continuent d'illuminer la route des marins. Comme le fil d'Ariane, ils m�nent vers le salut les bateaux qui fraient avec h�sitation vers les quais des ports.
Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse beau, la lumi�re rassurante du phare est l� pour annoncer la terre, le port d'attache, le retour vers ceux qu'on aime. Parmi ces �bougies�, le phare de Cap Falcon, sur la corniche ouest, qui tr�ne sur la cr�te d'un monticule � 105,60 m�tres au- dessus du niveau de la mer. Il constitue un mod�le de r�ussite puisqu'il allie les traditionnelles m�thodes de signalisation maritime aux technologies modernes du GPS et du guidage via les donn�es du satellite. Le phare de Cap Falcon est un mus�e qui raconte le combat de l'homme avec la houle, sa passion avec la mer. Il n'est pas un bloc de granit fig� que les embruns marins rongent. Il est consid�r� comme l'un des plus importants dispositifs de signalisation de la c�te Ouest du pays, qui dispose de huit phares dont cinq pour la wilaya d'Oran, estime le premier responsable de la direction r�gionale de l'Office national de la signalisation maritime dont le si�ge est � un jet de pierre du port de la capitale de l'Ouest. Le littoral oranais est balay� par les faisceaux scintillants de 5 phares dont celui de Cap Carbone � Arzew consid�r� comme le plus ancien, Cap Falcon, Cap Agua dans la localit� de Kristel, celui des Iles Habibas, et le fanal du port d'Oran install� durant la p�riode coloniale. Inaugur� le 15 ao�t 1868, le phare de Cap Falcon a �t� dessin� par l'architecte Robin. Les travaux de sa r�alisation qui ont dur� une dizaine d'ann�es ont �t� suivis par l'ing�nieur Daniel Miel. Solide comme du roc, il a englouti pr�s de 500 m�tres cubes de blocs de granit pour lui permettre de r�sister aux attaques des sels marins et de fournir des conditions id�ales de travail et de s�jour aux gardiens. Actuellement, l'�difice b�n�ficie de travaux de r�novation dans le cadre du programme �labor� par la direction g�n�rale de l'Office national de la signalisation maritime. Le phare de Cap Falcon, majestueux, est prot�g� par les statues en bronze de deux lions qui repr�sentent la grandeur d'Oran. Les automobilistes de passage dans la r�gion n'h�sitent pas � d�tacher leur regard du serpentin de la route sinueuse pour tomber en p�moison devant la beaut� du site. L'introduction de nouvelles technologies dans le processus de fonctionnement de cette structure entam�e en 1992 n'a pas effray� ses gardiens. L'installation d'un moteur �lectrique et d'une armoire pour le fonctionnement automatique du phare n'a pas rebut� ceux qui avaient l'habitude d'allumer, aux premi�res �toiles du cr�puscule, la torche, mettre en route le dispositif de rotation du plateau de la lentille qui baigne sur une cuve de mercure pour lui �viter les frictions et l'usure. Ce mode de rotation est en usage depuis 1898, nous dit-on. Il dispose de lourds �quipements qui peuvent atteindre le poids de 05 tonnes. Il est dot� �galement d'un appareil optique constitu� d'une lentille de 1,50 m�tre de diam�tre, d'une source lumineuse sous forme de lampes sp�ciales en mesure de fournir un faisceau lumineux homog�ne et visible de loin � l��il nu. Trois gardiens veillent sur le bon fonctionnement du phare. Azzedine est un solide gaillard qui avait entam� sa carri�re en 1995 dans le phare des Iles Habibas avant de rejoindre l'�quipe de Cap Falcon en 1998. Chaque soir, il gravit all�grement, d'un pas leste, les 104 marches pour parvenir jusqu'� la tour pour allumer la torche un quart d'heure avant le coucher du soleil et l'�teindre une demi-heure avant le lever du jour. �Chaque retard dans les horaires de fonctionnement, chaque moment d'inattention de ma part peut avoir des cons�quences dramatiques sur la vie des marins�, dira Azzedine qui s'occupe �galement de la maintenance des �quipements et de l'entretien de la lentille qu'il doit prot�ger des rayons du soleil pour �viter les risques d'incendies surtout en �t�. Le personnel affect� � la surveillance des phares dans la r�gion Ouest compte 30 gardiens qui travaillent selon le mode du travail post� de 10 jours sans interruption. Loin de leurs familles, ils se retrouvent souvent � parler � la mer, � guetter ses moindres humeurs, � tenter d'expliquer ses col�res, sa s�r�nit�. Loin du tumulte de la ville, ils m�ditent dans un profond silence sur la vie, la mer, la splendeur du jour et le calme de la nuit. Plusieurs chercheurs esp�rent voir un jour ces �difices class�s pour leur �viter de sombrer sous la pouss�e de la vague de la technologie. L'office r�gional de la signalisation maritime a d'ailleurs engag� une initiative pour ce faire, nous dit-on. Le phare de Cap Falcon, un bijou qui tr�ne sur le front �carlate de la corniche oranaise. Il continue de recevoir des visiteurs venus de plusieurs pays. Sur le livre d'or, griffonn�s parfois d'une �criture h�sitante, parfois d'une main ferme, des mots, des phrases racontent l'�merveillement devant la beaut� du site. �L'homme est un lilliputien devant des �difices aussi majestueux�, dira un visiteur fran�ais qui sirotait un caf�, son regard riv� sur les machines du phare sur lesquelles s'affairait Azzedine. APSCinq avocats radi�s du barreau en 2005 Cinq avocats ont �t� radi�s en 2005 du barreau d'Oran pour �manquements graves aux obligations professionnelles�, a-t-on appris aupr�s du b�tonnier d'Oran, ma�tre Ouahrani Lahouari. En plus de ces exclusions, la suspension d'activit� pour une dur�e allant de 6 mois � 3 ans, motiv�e par �le manquement � l'�thique et � la morale�, a �t� d�cid�e � l'encontre d'une vingtaine d'autres avocats, a-t-on indiqu� de m�me source. Ces mesures ont �t� prises par le Conseil de discipline, lequel compte sept membres, dont le b�tonnier, �lus parmi les 31 membres du Conseil de l'ordre, fait-on savoir. Environ 1 700 avocats sont inscrits au barreau d'Oran, un nombre qui sera port� � 2 000 en janvier prochain avec l'arriv�e de nouveaux professionnels actuellement en fin de stage, signale-t-on. A noter que des s�ances de consultations gratuites sont organis�es tous les mercredis matin au si�ge du b�tonnat install� au niveau de la cour de justice d'Oran. APSHABITAT Cr�ation d�une commission pour recenser les b�n�ficiaires du programme �Ha� Si Salah�Une commission de wilaya sera cr��e � Oran pour entamer un nouveau recensement des futurs b�n�ficiaires du programme de r�sorption de l�habitat pr�caire au niveau du site Si-Salah (ex- Planteurs) financ� par la Banque mondiale, apprend-on du pr�sident de l'Assembl�e populaire de wilaya (APW). Le pr�sident de cette assembl�e �lue a relev�, lundi, lors des travaux de sa 4e session, que ce programme, lanc� en 2000, accuse un grand retard dans sa mise en �uvre en d�pit des sommes qui ont �t� d�bloqu�es pour r�aliser 3 000 logements. Les autres wilayas du pays ayant b�n�fici� du m�me programme de la Banque mondiale ont r�alis� leurs projets et proc�d� au relogement des populations concern�es, a-t-il ajout�. Le P/APW a soulign� la n�cessit� de faire b�n�ficier les familles les plus n�cessiteuses et celles qui r�sident dans ce site depuis les ann�es 40 et 50. Cette commission regroupera des d�l�gu�s de quartier, des �lus et des repr�sentants des instances ex�cutives de la wilaya. Concernant le programme de r�sorption de l�habitat pr�caire au niveau de la wilaya, le m�me �lu a indiqu� qu�une enveloppe de 300 millions de dinars a �t� d�bloqu�e en 2005 au profit des communes souffrant de ce probl�me. Cette op�ration n�a pas connu de succ�s comme le souligne le P/APW en raison de nombreuses difficult�s dont l�impossibilit� de r�aliser un logement pour un co�t de 900 000 dinars du fait que la formule de financement triangulaire CNL-wilaya-b�n�ficiaire n�a pas abouti. La CNL n�a pas jusqu�� pr�sent vers� sa quote-part et le citoyen, dans la majorit� des cas, n�est pas en mesure de s�acquitter des 200 000 dinars qui lui sont exig�s. Le m�me �lu a pr�conis� l�implication de l�OPGI dans cette op�ration en r�alisant les logements pour �tre ensuite lou�s aux b�n�ficiaires. Le P/APW a sugg�r� la conception d�un logiciel comprenant toutes les donn�es qui permettront d'�viter les doubles affectations, l��tat pr�cis du parc immobilier et les besoins r�els exprim�s par la wilaya.
APS

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