Sports : FOOTBALL
PARCE QU'�VOLUANT EN MARGE DE LA L�GISLATION
A quand des textes pour les clubs et les ligues ?


R�gis depuis 1996 � ce jour, par la m�me r�glementation, les clubs et les ligues sont pourtant tenus de se conformer aux statuts des f�d�rations auxquelles ils sont affili�s. Or, et malgr� les abrogations successives (97,2001 et 2005) des d�crets codifiant l�organisation et le fonctionnement de ces derni�res (f�d�rations), force est de constater que clubs et ligues ont gard� les m�mes statuts.
Peut-on s�autoriser une interpr�tation simpliste en imputant ce constat � un d�sint�ressement, ou � une n�gligence, voire � une inattention de la part du l�gislateur ? Quelle que soit la motivation ou la cause, c�est selon, la r�alit� est l� : des dysfonctionnements ont apparu. Des clubs et des ligues se sont �rig�s en lobbies se permettant m�me d��voluer en marge de la l�gislation. Leur r�le dans le d�veloppement des disciplines dont ils ont la charge sont tellement importants que leur implication dans les �checs encaiss�s jusque l� ne peut �tre occult�e. La formation et la d�tection des jeunes talents �tant de leur ressort, leurs responsabilit�s dans le d�ficit accru en la mati�re sont plus que pr�pond�rantes. Cependant et pour plus d�objectivit�, force est de reconna�tre que les clubs et les ligues n�ont pas eu tous les moyens � m�me de leur permettre de mat�rialiser leurs projets. Ces moyens sont li�s au financement et aux infrastructures sp�cifiques dont le manque, voire l�inexistence dans certains cas, a conduit la d�marche de la situation pr�sente. Une situation que d�aucuns qualifient de d�sastreuse. Le nombre impressionnant de clubs, dans les centres urbains notamment, sans pour autant y compter autant de licenci�s, a favoris� la gabegie. Cette atomisation de structures a engendr� une forte demande, pour une consommation r�duite, sur une offre limit�e. Les f�d�rations cens�es jouer un r�le d�orientation et d�assistance technique ne se sont pas acquitt�es de ces t�ches. Elles �taient pr�occup�es par les EN auxquelles elles ont tout consacr�, vraiment tout : fonds, temps et moyens, humains et mat�riels. Donc, d�laiss�s par les f�d�rations, �chappant au contr�le des DJS pour diverses raisons et autres influences, les clubs et ligues ont �volu�, et continuent d��voluer � leur guise. Un retour sur la derni�re assembl�e g�n�rale de la FAF, surtout sur ses coulisses, permettrait de confirmer cette tendance. D�autres assembl�es, celles ayant pr�sid� le renouvellement de 2004 pr�cis�ment en sont encore vivaces dans les m�moires, du fait des contrepoids manifest�s � l��gard du changement pr�n� par les pouvoirs publics. Un renouvellement qui, en fait, n�a rien� renouvel�. D�j� au niveau des ligues, malgr� les �checs consomm�s, non pas en mati�re de r�sultats, mais en termes de d�veloppement proprement dit. Aujourd�hui, peut-on attribuer ces �checs aux seules f�d�rations ? A partir de quoi a �t� �valu� cet �chec � r�p�tition? Actuellement ce sont les r�sultats qui en sont l�indicateur. Les autres param�tres sont exclus. Eu �gard aux dispositions se r�f�rant aux pr�rogatives des assembl�es g�n�rales r�gissant les f�d�rations, les ligues et les clubs, un fait retient l�attention : l�assembl�e g�n�rale est convoqu�e une fois par an pour se prononcer sur les bilans. Surtout les bilans. Ainsi les assembl�es tenues jusque � pr�sent se sont prononc�es sur un bilan qu�elles n�ont pas avalis� dans sa phase pr�-ex�cutoire ; c'est-�-dire comme un plan d�action. Les assembl�es adoptent-elles les plans d�actions budg�tis�s de leurs ex�cutifs respectifs ? Ces derniers le pr�sentent- ils � leur AG ? Autant de questions soulev�es sans pour autant pouvoir formuler une quelconque r�ponse � ce sujet. Par contre, il est clair, tellement �vident, que les statuts accord�s aux ligues et clubs contiennent des lacunes certaines. Les pouvoirs publics injectent une proportion de 10%, puis 30% dans les assembles f�d�rales, alors que les clubs et ligues n�en b�n�ficient pas. Contrairement � leurs homologues des f�d�rations, les ex-pr�sidents de ligues et clubs ne sont pas admis dans les assembl�es g�n�rales. Les ligues comptent des techniciens (DTS) et autres DML dans leur AG, les f�d�rations ne les pr�voient pas, quand c�est le cas, ils ont une voix consultative. Jamais d�lib�rative. Devant de telles contradictions, les liens devant s��tablir entre la f�d�ration et ses d�membrements (clubs et ligues) deviennent antagoniques, souvent complaisants, pour ne pas dire complices. �L�assainissement� envisag� doit r�genter en premier les entit�s que forment les clubs et ligues.
S.I.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable