Actualit�s : LE FORUM D' "EL MOUDJAHID" A DEBATTU HIER DE LA PRIVATISATION
La n�cessit� d�une strat�gie industrielle soulev�e


Le Centre de presse d� El- Moudjahid a abrit� hier une table ronde sur la th�matique de la privatisation et de la politique actuelle en la mati�re. Une rencontre qui a r�uni l��conomiste et consultant, Mustapha Mekid�che ; le pr�sident de l�Union nationale des entrepreneurs publics (Unep), Ahc�ne Benyoun�s ; le Pdg de la Soci�t� nationale des v�hicules industriels (SNVI), Mokhtar Chahboub ; un op�rateur priv�, membre du Forum des chefs d�entreprise (FCE), et un syndicaliste au sein de la Centrale syndicale, Belarbi Mahdjoub.
Des �conomistes, des op�rateurs �conomiques et des praticiens syndicalistes unanimes, � travers leurs diff�rents diagnostics, � d�plorer les multiples errements, lenteurs et dysfonctionnements du processus de privatisation, notamment en termes d�absence d�encadrement et d�organisation insuffisante, ainsi que l�absence dans notre pays d�une r�elle vision claire, d�objectifs d�finis et pr�cis et de r�sultats probants � ce propos. En fait, les h�tes de cette rencontre ont beaucoup insist� sur la pertinence d�une politique industrielle efficiente et d�une bonne �valuation de l�existant et par nature d�activit�s homog�nes, en somme de la n�cessit� d�une strat�gie industrielle. Cela a fortiori quand le processus de privatisation enclench� n�a abouti qu�� un �chec patent, n�ayant concern�, durant la d�cade �coul�e, selon le consultant Mustapha Mekid�che, au constat critique, que 10% seulement des entreprises publiques et dans sa forme directe ayant �t� vain. Un d�bat qui a surtout permis, au-del� des conceptions divergentes expos�es, de s�interroger sur l�aptitude r�elle de notre syst�me politico-�conomique et de tous ses acteurs � mettre en �uvre cette option de privatisation ou de d�sengagement de l�Etat et � attirer l�investissement �tranger. En effet, selon le syndicaliste Bela�d Mahdjoub, les investisseurs �trangers, m�me s�ils sont int�ress�s virtuellement par la reprise de quelques actifs et re�oivent l�aval du Conseil des participations de l�Etat (CPE) montrent n�anmoins peu d�empressement � concr�tiser cet int�r�t de mani�re effective sur le terrain. De m�me, si le processus de privatisation la concerne, la SNVI n�a engag�, selon son Pdg, qu�une seule op�ration de partenariat, au bilan relativement mitig�, avec un constructeur mondial de bo�tes de vitesses. Cela m�me si, selon Mokhtar Chahboub, deux op�rateurs internationaux sont int�ress�s pour engager, d�s le 1er semestre 2006, un partenariat dans une activit� commerciale avec la SNVI. Un �chec de la privatisation d� aussi � une perception �trang�re encore frileuse de notre pays et encourag�e m�me par certains acteurs nationaux. Mustapha Mekid�che, citant � ce propos un rapport r�cent du FCE notant la d�t�rioration du climat d�affaires national et dont l�impact sur l�attractivit� de notre pays aux investissements �trangers, s�av�re, selon lui, peu productif, voire n�gatif. Cela, au-del� des vues divergentes expos�es sur l�opportunit� ou non de s�inspirer dans notre pays du mod�le chinois bas� sur un dosage subtile entre le priv� et le public et auquel cet �conomiste s�est montr� favorable lors de cette rencontre.
Ch�rif Bennaceur

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