R�gions Centre : TIZI-OUZOU
Accidents de la route : la sonnette d�alarme tir�e


L�accident survenu le 24 d�cembre, � la sortie ouest de Tizi-Ouzou, faisant 1 mort et 12 bless�s dont 3 gri�vement, une semaine seulement apr�s qu�une fillette eut �t� tu�e au m�me endroit, souligne l�utilit� d�une pr�vention routi�re permanente. La sensibilisation vis-�-vis des risques et des cons�quences multiples des accidents de la route devrait �tre la pr�occupation quotidienne de tous et � tous les niveaux.

La famille, l��cole, la police, les travaux publics, les transports, la sant�, les automobilistes, les autres usager de la route et le mouvement associatif sont tous concern�s et devraient apporter leur contribution � la pr�vention des accidents de la route. Lorsqu�ils ne sont pas mortels, les accidents de la route sont handicapants pour les victimes, �conomiquement et socialement tr�s co�teux pour la soci�t� d�o� la n�cessit� d�une observation rigoureuse du code de la route et des autres consignes de comportement au volant, ce qui, bien �videmment, ne dispense nullement les pouvoirs publics de la plus grande vigilance vis-�-vis de l��tat technique du parc roulant et du r�seau routier. C�est ce que peut sugg�rer une rapide visite � l�exposition organis�e conjointement par la S�ret� de wilaya, la Protection civile, le Croissant-Rouge et une jeune association de pr�vention des accidents de la route � la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, ce dimanche. La police et la Protection civile ont affich� des tableaux statistiques permettant non seulement de saisir l�ampleur des d�g�ts corporels et mat�riels des accidents de la route mais �galement d�appr�hender les causes dues aux d�faillances humaines, telles que conduite en �tat d��bri�t�, exc�s de vitesse, somnolence au volant, aux causes techniques telles que la v�tust� des v�hicules, l�absence de contr�le technique, le manque d�entretien... L��tat des routes, entre autres, les trous et les bosses sur la chauss�e, les affaissements, les animaux et les chutes de pierres et autres objets sur la chauss�e, l�absence de signalisation sont cit�s par les services de police comme origines des accidents de la route. 627 bless�s et 44 morts sont recens�s dans les 450 accidents en 2004. La nouvelle r�glementation nettement plus s�v�re s�est traduite par une diminution non n�gligeable de ces statistiques annuelles en 2005 o� l�on rel�ve 475 bless�s et 21 morts, occasionn�s par 366 accidents d�apr�s les donn�es affich�es par la S�ret� de wilaya signalant, par ailleurs, 1 419 exc�s de vitesse d�tect�s par radar dont 264 en mars, 217 en mai, 241 en f�vrier, 146 en juillet et 121 en janvier. La Protection civile de son c�t� s�est livr�e � une �tude plus approfondie mettant en �vidence les journ�es les plus accident�es, � savoir jeudi 71, mercredi 63, samedi 60 et vendredi 46. Selon la m�me �tude, les mois de janvier, mars et mai enregistrent un nombre �quivalent d�accidents de 30, tandis que les mois de septembre, octobre et novembre enregistrent respectivement 39, 35 et 34 accidents. On note d�apr�s la m�me �tude, 104 bless�s de 1 � 20 ans, 254 de 20 � 40 ans, 132 de 40 � 60 ans. Ces pr�valences ajout�es aux facteurs d�accidents, d�gag�s par les renseignements fournis par la S�ret� de wilaya, indiquent clairement la direction des efforts � d�velopper pour r�duire les accidents de la circulation. La Protection civile a profit� de l�occasion pour faire un bilan comparatif des �vacuations par ambulance des quatre derni�res ann�es, soit 3 715 en 2000, 4 823 en 2001, 5 015 en 2002, 5 838 en 2003, 5 438 en 2004. Les activit�s op�rationnelles pour les m�mes ann�es sont respectivement de 6 712, 7 825, 8 450, 9 778 et 9 203. Cette manifestation a donn� lieu � l�exposition des �quipements utilis�s par la Protection civile et le Croissant-Rouge et � des d�monstrations de secourisme aux nombreux jeunes visiteurs int�ress�s. B. T.

Les lotissements de la discorde
D�cid�ment, on ne finira pas de sit�t avec les conflits opposant les habitants de certains quartiers de Tizi-Ouzou et d�autres localit�s importantes aux b�n�ficiaires de poches de terrains r�siduels. Apr�s la cit� 200, baptis�e Mohamed-Boudiaf, et celle des 600-Logements dont le bras de fer avec les attributaires et les autorit�s d�un c�t�, et les habitants, de l�autre, restera � jamais m�morable, apr�s la cit� des 400-Logements de Dra�-Ben-Khedda (voir notre �dition du 20/12/05 en page 9), et ce ne sont l� que quelques cas marquants parmi d�autres moins �pineux, voici l�association du lotissement Hamout�ne qui s�oppose aux b�n�ficiaires d�un lot de terrain am�nag� en parking. 54 personnes s��taient rassembl�es sur les lieux pour emp�cher les acqu�reurs, accompagn�s d�un huissier de justice et de la force publique, de prendre possession du terrain � b�tir. La police a d� s�interposer proc�dant au retrait des pi�ces d�identit� des opposants invitant, par ailleurs, le pr�sident de l�association et le propri�taire � se pr�senter devant le procureur de la R�publique qui, au terme de l�audition des bellig�rants, semble avoir d�bout� l�association en refusant de prendre le dossier qu�elle a pr�par� � l�appui de sa th�se.
B. T.

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