Ce jeudi, M. Rachid Harraoubia, ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique a saisi l�occasion de sa visite de travail � Oran, � l�universit� de l�IGMO, dans le cadre de la conf�rence r�gionale des �tablissements universitaires de l�Ouest pour expliquer d�apr�s son analyse les raisons des derniers m�contentements manifest�s au niveau des enceintes universitaires � l�exemple de celles d�Oran. Il n�h�site pas � accabler les organisations estudiantines qui sont dit-il, les d�clencheurs de ces troubles. Il r�sume les revendications de ces protestataires en les qualifiant �de petits privil�ges ridicules�.
Amel B. - Oran (Le Soir) - Ces exigences estudiantines, qui sont selon M. le ministre, �de petits privil�ges� constitu�s de demandes de cadeaux � offrir lors d�occasions honorifiques au profit des jeunes universitaires internes (des bagues, des sacs, des portables...), sont poursuit-il �des pratiques courantes dans certaines universit�s. D�s que nous avons commenc� � mettre un terme � ces pratiques, certains, � travers les organisations estudiantines, se sont �lev�s pour protester au nom d�exigences dites l�gitimes. Il faut raisonner les d�penses et s�vir par la loi contre ces d�passements�. Il citera �galement l�exemple des transferts d�une universit� � une autre sans aucune l�gitimit�, ainsi que le cas d�octroi de deux ou trois chambres universitaires � la m�me personne qui les loue par la suite. �Mais, dira le ministre, ce sont des oui-dire, je n�en ai pas la preuve, mais nous savons tous que c�est vrai.� D�s lors, la question que se sont pos�e certains lorsqu�ils ont entendu M. Harraoubia, premier responsable du secteur de l�enseignement sup�rieur, lorsqu�il pointe un doigt accusateur envers les organisations estudiantines en r�duisant leurs revendications en bagues, sac..., quel est le r�le des directeurs des �uvres et des cit�s universitaires s�agissant par exemple de cet octroi de deux ou trois chambres ? Ceux-ci sont tout simplement �d�fendus� par M. Harraoubia, qui dira que la strat�gie de son minist�re r�side en la mise en place de structures r�gionales pour absorber les pressions exerc�es sur ces directeurs. Pour revenir au motif de sa visite qui n�en �tait pas bien loin de cette �mise au point de positions� concernant ces troubles au niveau des enceintes universitaires, qui n�auront, dit-il, qu�une r�ponse: la justice. Tout en promettant de parer aux insuffisance raisonnables, durant cette rencontre, M. le ministre a assist� � diff�rents comptes rendus concernant le bilan p�dagogique de la rentr�e universitaire 2005-2006, ainsi que celui relatif aux �uvres universitaires, la situation des infrastructures p�dagogiques, d�h�bergement et de recherche scientifique, les ressources humaines, l�informatisation du secteur ainsi que le climat social. M. Harraoubia indiquera qu�en 2009 environ 2600 bourses sont programm�es au profit des enseignants au niveau national, en plus du recrutement de 4000 postes budg�taires des ma�tres-assistants. La nouveaut� cette ann�e concerne les ma�tres de conf�rences ainsi que les professeurs qui auront droit, dit-il, � une ann�e sabbatique et pourront se rendre � l��tranger afin d�acqu�rir de nouvelles exp�riences.
A. B.

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