R�gions Ouest : BECHAR
Apr�s une semaine de manifestations, la rue se calme


La rue s�est calm�e. Les jeunes manifestants sont rentr�s chez eux apr�s une semaine de protestation. Des protestations suscit�es par la tr�s mauvaise gestion de la ville. A l�int�rieur de certains quartiers, la vie est devenue infernale, les rues sont impraticables, les nids-de-poule et les crevasses ne se comptent plus. Les trottoirs sont inexistants, les d�potoirs poussent comme des champignons, les ordures d�vers�es, parfois par incivisme, sur la chass�e passent des semaines avant d��tre ramass�es.
L��coulement des eaux us�es dans les rues et les odeurs naus�abondes font, d�sormais, partie du quotidien des habitants de B�char. Un spectacle chaotique. Et pourtant, selon la tutelle, l�APC de B�char n�a jamais eu les moyens financiers et mat�riels autant que ceux dont elle dispose actuellement. La commune, faut-il le souligner, vient d�acheter trois v�hicules neufs. Onze �lus sur les 23 disposent d�un v�hicule de service. Les d�penses li�es aux r�parations et au carburant sont faramineuses. La gabegie, aussi le P/APC a toujours justifi� les carences par le manque d�agents d�assainissement. Or, on vient d�apprendre de source bien inform�e que pas moins de 56 agents d�assainissement ont �t� affect�s vers d�autres services. Certains sont devenus, gr�ce � leurs relations avec des �lus, notamment des gardiens ou des chauffeurs. D�autres ont �t� propuls�s comme agents de bureau. La plupart n�ont jamais exerc� en tant qu�agent d�assainissement. Ces recrutements sont faits pour contourner la r�glementation qui exige des concours. C�est donc la seule mani�re trouv�e pour embaucher des proches, des parents sans passer par des examens. En apprenant cela, nous dit-on, le wali a piqu� une grosse col�re. Il a promis de s�vir. Notre bureau dispose dans ce sens de documents compromettants. Aujourd�hui, le wali a r�ussi, en faisant du sport, � calmer les jeunes manifestants en lan�ant dans l�urgence plusieurs projets pour la r�novation des rues. Des projets inscrits mais qui dormaient depuis plusieurs mois dans les tiroirs du maire. Cependant, aucune sanction n�a �t� prononc�e � l�encontre des responsables de cette situation. Ce n�est pas normal, disent certains gestionnaires. Des sources proches du wali affirment, par contre, que M. Boukharouba envisage de d�poser une plainte. Contre qui ? Certes, les jeunes protestataires sont bien rentr�s � la maison mais personne ne peut nous garantir qu�ils ne reviendront pas encore une fois pour exprimer leur m�contentement.
Lies Mourad

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