R�gions Est : SKIKDA/OPGI
Deux grands projets cherchent terrain d�sesp�r�ment


Deux projets promotionnels chapeaut�s par l�OPGI et risquant de provoquer une m�tamorphose de la ville en bel �Riadh El Feth�, comme l�affirme le DG de cet office, cherchent terrain d�sesp�r�ment . L�entrave sp�cifique � la wilaya, � savoir le foncier, remet � plus tard, chaque fois, le lancement de programmes d�une port�e capitale.

Quatre tours sur le front de mer feront front aux glissements de terrain
Le premier projet de quatre tours (deux R+20 et deux autres R+17) implant� devant le si�ge de l�OPGI, sur le front de mer, dotera la r�gion c�ti�re d�une vitrine qui donnera ses lettres de noblesse, si jamais les travaux se conformeront aux recommandations de l��tude faite par le bureau El Yakout, au tourisme local d�muni d�investissements d�envergure. Style (R+20 pour deux tours et R+17 pour les deux autres), avec un rez-dechauss�e, 1er et 2e �tage destin�s � un parking d�une capacit� de 300 v�hicules, l�immeuble sera dot� de centres commerciaux, d�un double ascenseur pour chaque bloc, de logements haut standing (pr�s de 160 logements type F4 de plus de 100m2), et d�une tour d�affaires au dernier �tage en forme de coupole �orn�e� d�un restaurant panoramique o� l�on pr�voit des plats traditionnels, occidentaux et m�me chinois. On avance �galement que les deux tours R+20 seront destin�s � l�EPS (une pour le si�ge et l�autre destin� � des logements). Les travaux seront confi�s � une entreprise canadienne qui fut d�j� sollicit�e, eu �gard � son exp�rience en la mati�re, surtout qu�on pr�voit que la fa�ade externe sera en murs-rideaux, une technique qu�applique � merveille cette derni�re. On annonce aussi qu�une entreprise italienne aurait affich� ses pr�tentions � la construire, mais selon les dires, le march� sera probablement remport� par la premi�re. Le seul probl�me r�side dans la r�gularisation du site affect� � la r�alisation qui pr�sente de persistants glissements de terrain �on attend l�aval du bureau d��tudes fran�ais consult� � cet effet pour un d�lai de huit mois � compter des prochains jours�, nous explique Ziani Tahar, le directeur de l�OPGI, et d�encha�ner : �Avant le lancement du projet on a re�u pr�s de 300 demandes citoyennes !� Par ailleurs, selon Yakout la g�rante du bureau d��tudes �tout terrain est constructible, il faut seulement faire une bonne �tude technique�. Elle nous apprendra �galement que �l��tude achev�e en 2002 pr�voyait des logements LSP, mais on a constat� que le prix de l�unit� pourrait avoisiner les 500 millions de centimes, et donc l�impossibilit� pour les postulants de les acqu�rir, alors on d�cide de transf�rer le projet vers le promotionnel�.
Le centre multifonctionnel de la place des Martyrs s�est vu �voler� le terrain

Le deuxi�me a �t� affubl� du titre de �Riadh El Feth� par le DG de l�OPGI. Un �Riadh El Feth� sans terrain, malheureusement. Le site affect� implant� � la place des Martyrs �Souika�, o� fut jadis install�e la gare routi�re, et bien qu�il ait �t� approuv� par le comit� de wilaya, a �t� en dernier lieu transf�r� pour la r�alisation d�une biblioth�que nationale. A pr�sent, selon les dires de Ziani, on prospecte un autre terrain. L��tude de ce projet a �t� faite par SNC-AA-Titouah et Cie, lequel a �t� choisi � l�issue d�une consultation de huit bureaux en mars 2004, et elle a �t� approuv�e par la DUC en juillet 2004. Le choix du terrain a �t� arr�t� suite � une r�union du comit� de wilaya, et devait �tre affect� � l�implantation de 16 logements en duplex, haut standing, type F4 de 160m2, et surplombant 69 locaux commerciaux (d�une superficie de 20 � 40m2 chacun) et 21 autres � usage administratif (d�une superficie de 80m2 chacun). malheureusement, en dernier lieu le terrain sera �d�tourn� de sa vocation premi�re au profit d�un autre projet de construction d�une biblioth�que nationale. Un d�tail que m�connaissaient m�me les cog�rants du bureau d��tudes ! Et ils ont tenu � nous afficher d�s l�annonce leur �tonnement. On ne sait � pr�sent si l��tude serait toujours int�ressante, avec le nouveau terrain qui sera choisi.
Epilogue : des contraintes contraignantes pour l�avenir 2005-2009
Ces deux projets, dont les incidences en termes de cr�ation d�emplois et d�expansion de la ville sur les plans architectural et strat�gique sont incontournables, ont r�v�l� encore une fois la r�signation d�une sp�cificit� locale, � savoir les contraintes du foncier � d�stabiliser le d�veloppement requis. Un gros travail qui nous attend dans le cadre du programme quinquennal 2005-2009 est l� pour nous inciter � r�gler ce probl�me d�une mani�re hardie, ou du moins en att�nuer l�ampleur. En effet, un gros budget d��quipement public d�une valeur de 26.506.982.000 DA (plus de 2600 milliards de centimes) r�partis entre programme d�centralis� de l�ordre de 23.371.982.000 DA et PCD estim� � 3.135.000.000 DA, et ne concernant que trois ann�es : 2005 (y compris le programme compl�mentaire), 2006 et 2007, en est l�illustration. Nous y reviendrons avec de plus amples d�tails dans nos prochaines �ditions. Za�d Zohe�r

BATISSES MENA�ANT RUINE
Quatorze familles relog�es et huit autres attendent leur tour

Huit familles habitant l�avenue Youssef-Kaddid (le deuxi�me tournant � gauche de Tala�t dar Echra�) sont en danger de mort, l�effondrement des murs porteurs de la b�tisse n�21, de trois �tages o� ils vivent en est l�indice r�v�lateur.

Le constat �tabli par un huissier de justice signale dans un P-V dont nous d�tenons une copie que �la moindre vibration, m�me de faible ampleur pourrait provoquer l�affaissement de l�immeuble�. Le ph�nom�ne des b�tisses mena�ant ruine est l�un des sujets de l�heure � Skikda. Il a une place privil�gi�e parmi la multitude de facteurs contribuant � la clochardisation de l�antique Russicada. On en recense pr�s de 108 devant retenir l�attention des pouvoirs publics en vue d�un r�glement d�finitif pour �viter l�h�catombe tant redout�e. Le cas de l�immeuble n�21 de l�avenue Kaddid-Youcef a d�j� fait l�objet dans le pass� de maintes r�clamations de la part des locataires, mais la situation s��tait empir�e depuis, pour des raisons de d�gradation avanc�e qui caract�rise leur immeuble qu�on peut sans risque de se tromper qualifier de mena�ant ruine et du peu d�empressement des services comp�tents � en d�coudre. La goutte qui a fait d�border le vase, pour reprendre une formule bien de chez nous, est l�affaissement des murs porteurs ainsi que des rampes d�escalier, survenu il y a de cela une dizaine de jours, provoquant une panique sans pareille chez les familles. Ces derni�res sont dans l�attente d�un recasement dans des logements plus d�cents qui les tirerait de leur embarras et qui mettrait fin � �l�obsession mortif�re� qui les taraude. L�indisponibilit� des logements serait l�argument avanc� par les autorit�s locales en guise de r�ponse � leurs pressantes demandes. Sachant aussi que le sort de ces huit familles n�est pas unique en son genre, car � travers seulement la ville de Skikda , on en recense plus de 500 familles expos�es au risque de danger de mort. Jusqu�� quand continuent- elles � subir les angoisses multiples ainsi que la �d�sob�issance forc�e� des r�gles civiques qui r�gissent leur vie en soci�t� ? D�autre part, dans un contexte plus enclin au bonheur, les 14 familles de la rue Hippocrate en plein centre-ville qui ont vu �galement une partie de leur immeuble (n�06) s�effondrer il y a de cela une quinzaine de jours, feront l�objet d�une �vacuation vers des logements neufs d�cents, implant�s � la rocade Houari- Boumediene, lundi 31 d�cembre.
Z. Z.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable