Mohamed Magrireche est mort � l��ge de 35 ans laissant une veuve et trois orphelins. Sa famille a �t� avis�e par les autorit�s de Biskra, une semaine apr�s sa mort, pour venir r�cup�rer la d�pouille qui sera inhum�e � Khenchela. Son p�re s�est aussi d�plac� aupr�s de la gendarmerie de Biskra pour savoir dans quelles conditions est d�c�d� son fils.

Au niveau de la brigade, on a retir� le proc�s- verbal pour le lui faire lire. Son fils se trouvait en compagnie de trois hommes, saura-t-il, lorsque des hommes arm�s et portant des kachabias les ont surpris alors qu�ils tentaient de prendre des pneus d�un v�hicule en stationnement la nuit. Des coups de feu fusent, Mohamed meurt sur le coup, un de ses acolytes s�enfuit et un autre sera bless�. Il sera hospitalis�, il donnera alors sa version aux services de s�curit� en leur d�clarant qu�ils allaient tous trois, proc�der � un vol de pneus et n�ont rien � voir avec le terrorisme, l�enqu�te confirmera cela. La famille de Mohamed saura par la suite que son fils a �t� tu� par erreur par les services de s�curit� qui �taient en op�ration dans le quartier. Sa femme a �crit au procureur g�n�ral pr�s la cour de Biskra, puis au minist�re de la Justice. La direction g�n�rale de droits de l�homme du minist�re de la Justice lui r�pond par courrier dat� du 13 d�cembre 2004 o� on lui affirme que le procureur g�n�ral de Biskra a �t� saisi suite � sa requ�te, le 3 d�cembre 2004 sous le n� 4846 de diligenter l�affaire selon la r�glementation. Ne voyant donc rien venir de convaincant et de palpable par la suite, la famille saisit les m�dias locaux dans l�espoir que les services de la pr�sidence de la R�publique interviennent car le but c�est d�avoir une indemnisation. Sa femme et les trois orphelins n�ont aucun revenu. Pour eux, Mohamed est mort deux fois. Il a un fr�re qui est officier du darak � S�tif, deux autres fr�res qui sont des gardes communaux, fils de moudjahid et de moudjahida.

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